Les douaniers, gendarmes et policiers burkinabè ont renforcé leurs capacités sur la gestion intégrée des frontières du 31 mai au 3 juin 2016 à Ouagadougou. Cette formation, organisé par le PNUD, a été bien apprécié par les participants car il leur permettra d’être plus efficaces dans la gestion intégrée des frontières. La porosité des frontières représente d’énormes défis pour les communautés locales des régions frontalières. Une porosité qui constitue de plus en plus un danger pour la paix et la sécurité sous régionale.

IMG_0067La montée en puissance d’acteurs non étatiques violents, de groupes terroristes et de groupes engagés dans le trafic illicite d’armes, de drogue et d’êtres humains nécessite une nouvelle approche dans la gestion des frontières. C’est pourquoi un atelier qui a regroupé douaniers, gendarmes et policiers s’est penché sur la gestion intégrée des frontières sous régionales. Et ce, grâce au projet « Borders management and Borders communities » afin de soutenir les autorités Burkinabè et sous régionales.

Spela CIMERMAN gestionnaire du projet « Borders management and Borders communities »
Spela CIMERMAN gestionnaire du projet « Borders management and Borders communities »

Pour Spela CIMERMAN, gestionnaire du projet, la gestion intégrée des frontières comportent trois objectifs à savoir, disposer de frontières ouvertes en assurant une gestion fluide permettant un franchissement aisé par les voyageurs légitimes. Un autre objectif et non des moindres est également de disposer de frontières contrôlées et sûres afin de renforcer la sécurité intérieure par une détection efficace de la criminalité et des activités illégales transfrontalières, dont le terrorisme, et en prévenant la migration irrégulière. A cela s’ajoutent le respect des droits fondamentaux, le respect de la dignité humaine et l’octroi de la protection internationale aux personnes.

Jean Marc Lafon Formateur
Jean Marc Lafon Formateur

Le formateur jean Marc LAFON s’est dit rassuré quant aux performances des agences impliquées dans la gestion des frontières, tant en termes de satisfaction des usagers que de la lutte contre la criminalité transfrontalière à la suite de cet atelier. Pour lui, il s’agira désormais pour les délégués des frontières ou les autorités en place de relever tous les problèmes et s’employer à la bonne démarcation des frontières et la signaler à ses autorités pour éventuelles mesures à prendre.

Outre cette formation une autre en faveur des douaniers gendarmes et policiers sur la fouille des véhicules et les documents frauduleux  sera de nouveau administrée aux policiers, gendarmes et douaniers d’ici la fin de l’année a conclu Spela CIMERMAN

Y. Alain Didier COMPAORE