A 16h GMT les Etalons du Burkina rencontrent les Panthères du Gabon pour le compte de leur 2e journée dans le groupe A au stade de l’amitié Sino-gabonais de Libreville. Un match que les supporters malgré la distance croient et veulent soutenir par tous les moyens afin de propulser les Etalons à la victoire dans cette 31e CAN.

Après un match nul d’entrée contre le Cameroun le samedi 14 janvier 2017, les Etalons pour leur 2e sortie rencontrent les Panthères du pays organisateur, le Gabon à 16 h à Libreville. Un match qui s’annonce difficile vu le contexte dans lequel se trouve le pays organisateur. Pour avoir fait un match nul contre le soit disant petit poussé du groupe à savoir la Guinée-Bissau, le Gabon a le dos au mur et doit arracher une victoire contre les vice-champions d’Afrique de 2013 s’il veut poursuivre la compétition. Les Etalons ne l’entendent pas de cette oreille et veulent laver l’affront de 2015 de Bata (2-0).

Ainsi donc, malgré la distance les supporters restés au pays s’activent pour accompagner les Etalons à la victoire contre les Panthères. Arrêté au bord d’un carrefour à Ouagadougou, Arsène Sawadogo est un fervent supporter des Etalons. « Le plus dur est derrière nous », nous confie-t-il. « Notre crainte c’était contre le Cameroun et comme on a eu le match nul la suite c’est maïs », poursuit-il.

Plus loin, Issouf Kaboré a habillé sa moto aux couleurs nationales. Serein, il est convaincu de la victoire des Etalons. « C’est vrai que les Panthères nous ont battu en 2015 en Guinée mais la vérité d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui » dit-il. Il a cependant des doutes sur l’arbitrage. « Ma crainte c’est le fait que les Panthères jouent à domicile et comme ils n’ont pas gagné leur premier match, j’ai peur que l’arbitrage soit en leur faveur. Mais comme le ballon est rond pour tout le monde si nous arrivons à marquer un but indiscutable et les empêcher d’en inscrire, l’arbitre ne peut quand même pas leur donner un but cadeau. Donc je reste confiant et crois en notre victoire ce soir par un petit but à zéro » a-t-il terminé.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que tout un pays est mobilisé derrière les Etalons et espère écourter la soirée des Librevillois à l’issue du match.

Y. Alain Didier COMPAORE