Le ministre de la Communication, Porte- parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou à sa sortie du Conseil des ministres

De retour de Berlin où il était en visite officielle, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a présidé le Conseil des ministres de ce 23 mars 2017. Au sortir de cet hebdomadaire rendez-vous, le ministre de la Communication et des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou a fait l’économie des sujets en débat aux hommes de médias.

Le ministre de la Communication, Porte- parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou à sa sortie du Conseil des ministres

Pour le compte du Premier ministère, le Conseil a adopté un décret portant création, attribution et composition de l’unité de coordination de la formulation du second compact Burkina Faso. Selon le porte-parole du gouvernement, cette unité devra conduire le processus d’élaboration du compact conformément aux priorités du PNDES.

A l’issu du dernier remaniement ministériel, le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure ainsi que le ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières ont été, chacun, scindés en deux départements. Pour ce faire, le Conseil a, au cours de ce conseil, adopté un décret portant organisation des nouvelles entités ministérielles.

Et pour prendre en compte ces nouveaux départements dont la création engendre de nouvelles repartitions budgétaires, le Conseil a adopté le projet de loi de finances rectificative. Toutefois, Rémis Dandjinou a précisé que le budget ne connait aucune modification, aussi bien en dépenses qu’en recettes.

Néanmoins, le ministre en charge de la Communication a indiqué que certaines dépenses communautaires ministérielles ont été annulées pour prendre en compte les questions sécuritaires mais aussi régulariser bien de dépenses non prises en comptes dans le budget telles que celles relatives à la CAN 2017.

Quant au département en charge des Mines, le Conseil a approuvé un projet de loi relatif à l’organisation de la commercialisation de l’or et des autres substances précieuses au Burkina Faso. A en croire Rémis Dandjinou, ce projet de loi est attendu aussi bien par les acteurs du domaine que par les députés qui l’ont manifesté à travers l’enquête parlementaire sur les mines. Du reste, cette loi, de l’avis du porte-parole du gouvernement, va contribuer à assainir le circuit de commercialisation de l’or au Burkina Faso

DCPM/MCRP