Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a procédé ce 19 septembre 2017 à la remise des premiers chèques aux bénéficiaires du Programme d’Autonomisation Economique des Jeunes et des Femmes. D’un coup total de 16.5 milliards de FCFA, il servira à financer 30 000 micro-projets, 90 000 emplois directs et 100 000 emplois indirects. Ce programme constitue un des volets du PNDES. 

Clotilde Sawadogo est une étudiante de 25 ans titulaire d’une licence en agronomie. Son objectif, se lancer dans l’entreprenariat comme l’élevage de la volaille. Mais ses moyens sont limités. Heureusement, son rêve deviendra une réalité car elle bénéficie d’un financement du Programme d’Autonomisation Economique des Jeunes et des Femmes d’un montant de 1 500 000 FCFA.

Comme elle, ils sont 13 000 jeunes et femmes qui bénéficieront du Programme d’Autonomisation Economique des Jeunes et des Femmes (PAE/JF) doté de 16,5 milliards de FCFA à travers les 4 fonds que sont: FASI, FAARF, FAPE et FAIJ. Cette remise de chèques concerne d’abord la région du Centre. Elle s’étendra ensuite aux autres régions du pays dans les jours à venir.

Pour le premier ministre qui a procédé à la remise des chèques aux premiers bénéficiaires « le PEA/JF est l’expression de la détermination du gouvernement à changer la vie des jeunes et des femmes en leur offrant la possibilité de se réaliser tout en contribuant à la création de richesse et au progrès social de notre pays. » Car pour lui, l’avenir de la jeunesse insurgée et combattante figure au premier plan des priorités du Président du Faso et de son gouvernement.

Le coordonnateur du projet Ismaïla Bitibalé, lui, a laissé entendre que les 100 000 dossiers reçus ont été traités avec diligence et 91 720 ont été jugés recevables. Ainsi, le projet va générer, 30 000 micro-projets, 90 000 emplois directs et 100 000 emplois indirects. Les projets sont financés à hauteur de 100 000 à 1 500 000 FCFA et les bénéficiaires obtiendront un taux d’intérêt raisonnable selon les montants. Zéro pour cent (0%) pour les personnes vivants avec un handicap, 1% pour les femmes et les jeunes et 2% pour les titulaires d’un diplôme post BAC.

Le coordonnateur invite par ailleurs les bénéficiaires à en faire bon usage des fonds car il s’agit de fonds publics à rembourser.

Y. Alain Didier Compaoré