Le porte-parole de la coordination, Sidnoma Franck Sankara( 2e à partir de la g.)

A quelques jours de l’ouverture du procès du putsch manqué de septembre 2015, la coordination nationale pour une justice équitable a animé un point de presse ce jeudi 22 février 2018, à Ouagadougou. A travers cette conférence, la coordination a souhaité que ce procès prenne les allures d’une conférence nationale afin « d’expurger définitivement les démons de la division et de la haine » au Burkina.

La coordination nationale pour une justice équitable dans l’affaire du Putsch manqué a animé un point de presse ce 22 février 2018 pour « faire éclater toute la vérité et rien que la vérité ».

Le porte-parole de la coordination, Sidnoma Franck Sankara a estimé qu’au-delà des intérêts politiques partisans, le peuple burkinabè a «soif de savoir toute la vérité pour se réconcilier avec lui-même et grandir».

A ce titre, Sidnoma Franck Sankara a indiqué que l’ouverture du procès du putsch manqué de septembre 2015, prévue pour le 27 février 2018, constitue une aubaine unique à saisir pour les mis en cause ainsi que les témoins en vue de « vider leur ventre et nous dire toute la vérité sur cette affaire ».

Au cours de cette conférence, le porte-parole est revenu sur la liste des témoins dont le témoignage permettrait la manifestation de la vérité, selon le Général Gilbert Dienderé. Car, dit-il, «témoigner ne signifie pas culpabilité». Mais seulement « nous savons que certains de ceux qui sont cités comme témoins, pour les responsabilités qu’ils occupaient dans les hautes sphères ou hiérarchie militaire et de la société ne peuvent pas ne pas avoir à dire sur ce putsch si vraiment c’est la vérité que nous voulons faire éclater », a-t-il lancé.

Sur la rumeur faisant état de l’organisation de jeunes pour occuper les premiers rangs de la salle d’audience afin de huer les détenus, Sidnoma Franck Sankara interpelle les autorités. Si d’aventure cette information est vraie, « nous invitons les autorités compétentes à prendre les dispositions pour que cela ne se produise pas », a conclu M. Sankara.

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah