Le Coordonnateur de l'APMP, Clément Pegdwendé Sawadogo

Sept (7) partis politiques burkinabè ont rejoint la Majorité présidentielle ce 1er mars 2018. Ils ont marqué leur adhésion par la signature d’une convention ce jeudi 1er mars lors d’une conférence de presse au siège du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), à Ouagadougou.

L’Alliance des Partis et formations politiques de la Majorité présidentielle (APMP) passe désormais de 31 à 38 membres avec l’adhésion de 7 nouveaux membres.

Il s’agit de l’Alliance pour la Démocratie au Faso (ADEFA) dirigée par Boureima Ouédraogo, de l’Alliance pour la Démocratie et le Développement (ADD) de Moussa Traoré, le Parti pour la Démocratie et la Jeunesse (PDJ) de Halidou Ouédraogo, du Parti pour la Protection de l’Environnement /Conservation de la Nature (PPE/CN) de Moussa Sidibé, du Parti des Patriotes Progressistes (PPP) de Cyril Kondé, du Parti du Peuple Républicain (PPR) et de la Renaissance Démocratique et Patriotique au Faso de Mamadou Tamboura.

Les nouveaux membres ont été présentés en conférence de presse ce 1er mars 2018 par le 1er vice-Coordonnateur de l’Alliance, Me Bénéwendé Sankara. Ils rejoignent la Majorité pour accompagner la mise en œuvre programme du Président Roch Marc Christian Kaboré.

L’APMP, par la voix de son Coordonnateur, Clément Pegdwendé Sawadogo, s’est réjoui de ces nouvelles adhésions qui concourent à la préparation des élections de 2020, car « toute mouvance participe à la préservation du pouvoir d’Etat et de sa reconquête ». Toute chose que le Coordonnateur trouve normale.

« Il est ridicule de dire de ne pas couvrir un procès! »

Pour lui « Si le programme actuel marque suffisamment de points, 2020 ne pourrait être qu’un grand boulevard pour notre alliance. Sans forte modestie, sans aucune hypocrisie, nous reconnaissons qu’effectivement tout ce que le bureau va faire va concourir d’une manière ou d’une autre à 2020», a-t-il lancé.

Au cours de ce point de presse, les premiers responsables de l’APMP ont abordé des questions liées à la situation socio-politique du pays. Au sujet de l’ouverture et la suspension subite du procès du putsch de 2015 intervenue le 27 février 2018, Me Bénéwendé Stanislas Sankara a indiqué que cela dénote de la recherche d’un procès juste et équitable, mais a déploré l’incrimination du décret de nomination du président du tribunal soulevé par la défense.

Pour lui, il y a effectivement un problème de délai qui se pose. D’où la logique de la suspension du procès pour respecter les textes en tenant compte des huit jours francs à compter de la publication du décret au journal officiel.

Quant au refus d’accès à la salle aux journalistes avec leurs matériels de travail, Me Sankara a regretté cette situation qu’il a d’ailleurs trouvé ridicule, ce d’autant que le code de procédure pénale a été relue par l’Assemblée nationale pour sauter le verrou de l’interdiction de couverture des procès. Il s’est demandé pourquoi le juge n’en a pas tenu compte. « Aujourd’hui, il est ridicule de dire de ne pas couvrir un procès », a-t-il conclu.

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah