Le conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 2 mai à Kosyam. Il a été décidé de l’organisation de Conseils de ministres délocalisés dans les régions. Autre annonce faite par le gouvernement, c’est l’avis donné par le Conseil d’Etat selon lequel, les sit-in sont illégaux au Burkina et les agents qui se donnent dans cette pratique sont dans l’illégalité totale et s’exposent à des sanctions.

Au titre du premier ministère le conseil a adopté le principe d’organiser des Conseils de ministres délocalisés de telle sorte que sur l’ensemble du territoire national d’ici à 2020 les différents ministres avec le Président du Faso puissent tenir des conseils dans ces régions, s’entretenir avec les populations et toucher du doigt leurs attentes tout en montrant les réalisations faites au titre des promesses gouvernementales.

Au titre du ministère de l’Economie des Finances et du Développement, il a été adopté la création de l’agence burkinabè pour l’investissement (ABI) et la dissolution de l’API-BF. Il s’agit d’une structure qui va mieux attirer les investisseurs étrangers dans le pays mais également d’inciter les investisseurs locaux à plus d’efforts au niveau des secteurs productifs au Burkina.

Au titre du même ministère, un décret portant allègement des conditions au recours de procédure d’entente directe dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan d’Urgence pour le Sahel (PUS) a été adopté. En effet selon le ministre porte-parole du gouvernement,  cette mesure avait été prise en 2017 et avait permis l’obtention 149 marchés sur 202 passés dans cette procédure d’allègement. Ainsi 82 marchés ont été exécutés soit 42%, 79 en cours soit 39%, 31 non entamés soit 15% et 8 marchés ont été résilier.  Pour 2018, ce sont 154, 92 milliards de FCFA qui sont mobilisés dans le cadre du PUS et à la date d’aujourdhui 116,25 milliards sont déjà mobilisés par l’Etat et le PTF.

Au titre du ministère du Développent de l’Economie numérique et des Postes, un décret portant feuille de route a été adopté pour la mise en oeuvre de l’identifiant unique électronique pour la personne au Burkina Faso. Elle se veut un cadre unique pour l’identification de tous les Burkinabè vivant au pays ou à l’étranger de même que les étrangers vivant au Burkina. Elle permettra d’asseoir une meilleure gouvernance et pendant les élections on aura un meilleur jeu démocratique.

Le gouvernement a annoncé que les sit-in sont illégaux au Burkina selon un avis du Conseil d’Etat. Les agents qui s’adonnent à cette pratique sont dans l’illégalité totale et s’exposent à des sanctions.

Y. Alain Didier Compaoré