En prélude au mois de jeune musulman, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MCIA), Harouna Kaboré a procédé au lancement officiel des opérations de contrôle de prix  de la qualité et des poids des produits de grandes consommations, ce lundi 30 avril 2018, à Ouagadougou.

Endiguer la surenchère des prix des produits de grandes consommations et empêcher l’écoulement des produits de qualité douteuse, c’est tout le sens qu’a donné le ministre en charge du Commerce à ces opérations lancées ce 30 avril 2018.

Le ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré

Ces opérations menées par ses différents services, a-t-il expliqué, permettront aux fidèles musulmans et à tous les consommateurs de vivre le mois de Ramadan en toute quiétude.

Des  contrôles inopinés opérés dans des boutiques à Dapoya et à la Zone 1 ont permis aux agents du ministère de vérifier sur le terrain la publicité des prix et le poids des produits.

Le demi-grossiste, Seydou Tassembedo

A Dapoya, après avoir effectué le contrôle dans la boutique de Seydou Tassembédo, « tout semble normal, mais il doit passer au bureau pour qu’on voit si tous les documents sont conformes », a indiqué, le vérificateur de prix et de la concurrence, Armand Zongo.

« On les a convoqués pour … comprendre pourquoi ces poids sont inférieurs à la norme »

Dans la boutique d’Aboubacar Moyenga, située à la Zone 1 de la capitale, le contrôle a permis de déceler certaines irrégularités allant de l’absence de la publicité des prix au non-respect des poids du riz. Le propriétaire dit ignorer l’existence de problèmes de poids liés aux sacs de riz, car ayant « payé comme ça de l’extérieur».

Face à cette situation,  le chef de service de la Direction générale du Commerce économique et de la Répression des Fraudes (DGCRF), Modou Dango a trouvé inadmissible que le prix de certains produits homologués (Sucre et riz) par l’Etat ne soit pas affiché.

le chef de service de la Direction générale du Commerce économique et de la Répression des Fraudes (DGCRF), Modou Dango

Le chef de service de l’Agence burkinabè de Normalisation de la Météorologie et de la Qualité (ABNORM), Adama Zan a ajouté qu’après avoir effectué des pesées principalement sur le sucre et le riz, seul le 2e produit a connu quelques écarts. « On les a convoqués mercredi pour les rencontrer et comprendre pourquoi ces poids sont inférieurs à la norme », nous a-t-il indiqué.

Le chef de service de l’Agence burkinabè de Normalisation de la Météorologie et de la Qualité (ABNORM), Adama Zan

Le ministre Kaboré a, par ailleurs, invité les commerçants à respecter les marges et prix fixés par la réglementation en vigueur et à se départir des pratiques illicites en matière de commerce des produits de grande consommation.

Ces opérations, à l’en croire , s’effectueront sur toute l’étendue du territoire national et concerneront principalement les importateurs, les grossistes et les détaillants.

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah