Le Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNACOM-B) est inquiet du climat délétère qui prévaut au ministère de l’Economie. Il l’a fait savoir lors d’un point de presse tenu ce 12 juin à son siège à Ouagadougou. Il a appelle au bon sens du syndicat du MINEFID  pour la relance de l’économie nationale.

Rock Nagalo SG du SYNACOM-B

Les grèves  à répétition au ministère de l’Economie des Finances et du Développement ne sont pas de nature à favoriser le climat des affaires. Une situation qui naturellement ne plait pas au monde des affaires qui l’a fait savoir par la voix du syndicat national des commerçants du Burkina (SYNACOM-B). Pour le syndicat, les conséquences sont énormes, entravent la relance économique et paralysent les activités économiques.

« Chers camarades » interpelle Rock Nagalo SG du SYNACOM-B  » vu les multiples plaintes de certains de nos membres, relatives aux préjudices occasionnés par les grèves des agents des finances,  nous sommes dans l’obligation de hausser le ton. Ces pratiques compromettent la relance et le développement de l’économie du pays ». Pour le SG du SYNACOM-B, la grève est légitime mais a ses règles, ses valeurs et ses principes fondamentaux.  « Si votre engagement à servir le pays bat de l’aile aujourd’hui, et semble se résumer à paralyser l’économie, vous avez failli à votre mission pourtant noble » a lancé le SG.

Il appelle le MINEFID à retourner à la table des négociations et à faire preuve de patriotisme. Quant à l’Etat, il doit prendre toutes ses responsabilités en instaurant un dialogue franc pour mettre fin à ces mouvements qui n’ont que trop duré.

Y. Alain Didier Compaoré