Le ministère en charge de l’économie, ses collègues du commerce, de l’élevage et de l’intégration africaine, ont animé un point de presse ce 19 juin à Ouagadougou. Une rencontre au cours de laquelle, ils ont annoncé la tenue les 9 et 10 juillet prochain à Ouagadougou, d’une conférence internationale sur la mise en oeuvre du PNDES afin d’accélérer la transformation agro-sylvo-pastorale du Burkina.   

 

Accélérer la transformation agro-sylvo-pastorale du Burkina, c’est la raison de l’organisation  de cette conférence internationale sur  PNDES. Il ne s’agit pas dira madame le ministre de l’économie Rosine Coulbaly de tenir une conférence à la taille de celle de Paris, mais plutôt une rencontre qui permettra de faire le bilan à mi-parcours de la mise en oeuvre du PNDES, de tirer quelques enseignements afin de définir des perspectives. « Chose qui va favoriser la mobilisation de ressources supplémentaires pour combler certains besoins de financement et accélérer la mise en oeuvre de projets et programmes en vue de l’atteinte des objectifs du PNDES » a déclaré madame le ministre. Cette rencontre se tiendra sous le thème « accélérer la transformation agro-sylvo-pastorale du Burkina Faso ».

La conférence vise à faire le point des principales réalisations du PNDES et les réformes en cours pour améliorer la gouvernance économique et institutionnelle ainsi que le climat des affaires. Il va aussi analyser le niveau de mobilisation actuel des ressources et dégager les perspectives pour un financement optimal du PNDES. La conférence vise également à identifier le potentiel et les opportunités d’investissement dans la transformation agro-sylvo-pastorale et susciter l’intérêt de la diaspora et des investisseurs étrangers. Il s’agit également de mener un plaidoyer pour le financement adéquat du programme d’Urgence pour le Sahel et du PADEL en vue d’un renforcement de la résilience des populations du Nord/Sahel et  de la promotion des économiques locales.

Ils seront 250 participants dont les partenaires bilatéraux, les institions financières, la diaspora burkinabè, les ONGs, les fonds souverains, les sociétés d’Etats entre autres à prendre part à la conférence. Son budget s’élève à 140 millions et  sera supporté par les PTF à plus de 100 millions de FCFA.

Y. Alain Didier Compaoré