L’Association des promoteurs immobiliers du Burkina, a organisé une conférence de presse ce vendredi 12 mars 2021 pour rassurer l’opinion nationale et internationale, du non arrêt de l’exercice de leurs activités par le ministère de l’Urbanisme, suite à la circulaire n°063/MUHV/CAB du 09 février dernier suspendant les dossiers de promotion immobilière. Ils déplorent un relais de la note du ministère assortie de commentaire erroné, créant ainsi une confusion et une incompréhension au sein de l’opinion.

« Cette note n’arrête pas nos actions. Au fond, elle est adressée aux agents relevant du ministère et également à tous les acteurs de la chaîne d’activités avec pour objet de faire une pause dans la délivrance des documents pour mieux appréhender la situation afin de mieux dégager des solutions efficaces aux difficultés constatées dans la pratique de l’activité. Les dossiers traités ne sont donc pas frappés par la mesure. Si la démarche du ministère est susceptible d’entraver provisoirement la validation des dossiers en cours de traitement, elle ne saurait cependant être analysée comme une négation de l’activité encore moins une suspension des activités de promotion immobilière». C’est en ces termes que les conférenciers rassurent les burkinabè.

Sur le sujet de l’accaparement des terres par les promoteurs immobiliers, les conférenciers indiquent qu’avec les propriétaires terriens, c’est un partenariat gagnant-gagnant contrairement à tous les grands de ce pays qui ont acheté des hectares de terre qu’ils gardent par devers d’eux alors qu’ils n’ont aucune compétence dans le domaine immobilier.

« Pourquoi le promoteur immobilier habilité à faire de la promotion immobilière a des problèmes alors que le ministre, le député et même le journaliste possède des hectares de terre et ne sont pas inquiétés ? », se demande Seydou Boro, secrétaire général de l’Association des promoteurs immobiliers.

L’Association des promoteurs immobiliers du Burkina (APIB), l’Union nationale des promoteurs immobiliers (UNAPIB) et le Syndicat Nationale des promoteurs immobiliers du Burkina (SYNAPIB) sont les organisateurs  de cette conférence de presse.

Sibdou Saratou Cissé

Deux réseaux opérant dans la vente de drogue en milieu scolaire ont été démantelés par la police judiciaire de Fada N’Gourma. Les enquêtes de cette unité ont permis d’arrêter les cerveaux des réseaux dont un trafiquant présenté à la presse ce jeudi 11 mars. 13 kg de cannabis et des produits psychotropes ont été saisis entre les mains des élèves et de narco-trafiquants. Le service régional de la police judiciaire a profité de l’occasion pour interpeller la population, sur le phénomène grandissant du trafic et de la consommation de la drogue dans les établissements sécondaires de Fada. Le compte-rendu de Chantal OUEDRAOGO.