La semaine nationale de la Culture (SNC) a innové depuis quelques années en mettent en place un « village » dit des communautés. C’est un espace où toutes les diversités communautaires burkinabè mais aussi celles de plusieurs pays se retrouvent chacune avec son identité. Le lieu où la parenté à plaisanterie entre ethnie est sans limite. 

Le vieux DRABO jouant lologa
Le vieux DRABO jouant au lologa

A l’entrée du village des communautés, au premier stand, une personne du troisième âge, à la barbe blanchie est assise sur une chaise, son bonnet sur la tête avec de grosses lunettes claires. Il joue à un instrument de musique du nom de « Lologa ». Il se sert de de sa bouche et de ses mains, ce qui donne un son « nauséabonde ».

D’un regard « villageois » le crépitement des flashs de notre appareil photo l’interrompu.

IMG_0082Ce vieux, c’est un « petit » Samo et qui se nomme Issa DRABO. « Rassurez-vous maître » me dis-je, « ce ne sont pas les flashs de l’appareil photo qui m’ont interrompu mais je l’ai fait pour respecter mon maître Moaga que vous êtes. » Pour jouer bien son rôle d’esclave, DRABO est également le gardien du stand moaga qui côtoie le sien.

IMG_0028Ainsi dans ce village communautaire, Yadsé, Bissa et Gourousni sont côte-à-côte, peulhs et Bobo, entre autres.

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Sous l’un des stands, une vieille écrase du mil sur une meule.

IMG_0045C’est une Bobo mandaré. « Nos enfants ne connaissent plus ça » dit-elle, c’est une occasion pour nous de leur apprendre et de les expliquer. »

IMG_0034A ce village on trouve également toutes les communautés étrangères africaines vivant à Bobo-Dioulasso. Chez les Béninois, en plus des mets locaux, des produits de la médecine traditionnelle sont exposés.

IMG_0049Il en est de même pour les Tchadiens, les Ivoiriens, Burundais et autres Ghanéens et Maliens.

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@ Ph. Chloé
Les belles filles bobos

Y Alain Didier COMPAORE