Le Chef de File de l'Opposition politique burkinabè, Zéphirin Diabré (au micro)

Le Chef de File de l’Opposition politique burkinabè, Zéphirin Diabré a animé un point de presse ce mardi 8 mai 2018 à son siège. Au menu des échanges, il a donné sa lecture sur des sujets d’actualité liés notamment à la délocalisation du conseil des ministres et aux questions sécuritaires .

Délocaliser le conseil des ministres afin « d’échanger avec les populations sur leurs préoccupations et de constater de visu les différentes réalisations entrant dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES) », le Chef de File de l’Opposition politique burkinabè, Zéphirin Diabré s’insurgé en contre cette délocalisation qui est ni plus ni moins, qu’une pré-campagne électorale.

S’agissant des questions sécuritaires, M. Diabré dit regretter les attaques terroristes qu’a connues le Burkina Faso. Il précise que « nous sommes une opposition qui n’a jamais voulu mettre notre gouvernement en difficulté sur les questions sécuritaires ».

Pour lui, « la sécurité est une question nationale qui va au-delà des questions partisanes ». Et dans ce sens, poursuit-il, « il ne faudrait pas que nous nous bagarrons entre nous ». Avant d’ajouter que même s’il ne doit pas y avoir de  bagarre, « il est bon qu’on se dise un certain nombre de vérités ».

A ce titre, il appelle le gouvernement à la mise en place rapide d’une « démarche stratégique et décisive » afin d’endiguer ce problème.

Pour ce qui est de la dernière intervention des Koglwéogo qui a permis de interpeller des « supposés terroristes », M. Diabré dit l’avoir apprécié. « Quand quelqu’un fait quelque chose qui est bien, il faut le reconnaître », a-t-il stipulé.

Le Chef de File de l’Opposition estime que l’ensemble de la classe politique vit dans une tourmente indescriptible. «Nous vivons dans un monde où les événements défilent et donc mettent une pression constante sur les leaders politiques qu’ils soient au pouvoir ou à l’opposition politique», a-t-il indiqué.

Pour parer une telle situation, il a suggéré aux journalistes de créer un club des journalistes du CFOP afin de proposer des sujets sur des questions brûlantes de l’actualité nationale afin de permettre au CFOP de réagir chaque semaine (en l’occurrence les mardis).

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah