Le ministère de l’Habitat et de l’urbanisme a organisé ce jeudi 6 septembre 2018 à Ouagadougou une conférence de presse. L’objet de cette conférence est le retrait des parcelles non mise en valeur dans la zone A aménagée de Ouaga 2000 à compter du 31 décembre 2018.

Après ZACA c’est Ouaga 2000. Par cette conférence de presse, le ministère de l’Habitat et de l’urbanisme veut instituer sur la question de la mise en valeur des parcelles aménagées.

Cette fois, ce sont les parcelles de la zone A de Ouaga 2000, aménagées depuis 1997 qui feront l’objet de retrait. Cette zone aménagée à usage d’habitation avait été ouverte aux personnes  ayant les moyens de construire. Mais force est de constater qu’après 21 ans beaucoup de terrains n’ont toujours pas été mise en valeur.

Une étude menée en 2017 sur un échantillon de la zone A révèle que sur 4281 parcelles à usage d’habitation, 1403 n’étaient pas mise en valeur et sur 431 parcelles de commerce seulement 195 ont été mise en valeur. Au regard de ce faible taux d’exploitation, le délai du 31 décembre 2018 est donné a ces propriétaires afin de pouvoir valoriser leurs terrains. Faute de  quoi ils se verront appliquer la procédure de retrait de ces parcelles, à la date indiquée, conformément aux textes en vigueur.

 « La mission principale de la sonatur c’est d’acquérir des parcelles, les commercialiser et aussi les mettre en valeur. Elle doit aussi prendre des dispositions pour qu’il ait un fort lien entre la commercialisation et la mise en valeur pour permettre à la population de vivre dans de bonnes conditions », a indiqué Saobou Diallo, directeur générale de la SONATUR.

Léon Paul Toé, Secrétaire général du MHU (à gauche) et Saobou Diallo, directeur général de la SONATUR (à droite)

Selon Léon Paul Toé, Secrétaire générale du ministère de l’Habitat et de l’urbanisme, pour changer la face de la ville de Ouagadougou il faut rompre avec ces pratiques. En même tant qu’il y’a des parcelles nues à Ouagadougou, il y’a des non-lotis qui ne cessent de proliférer. Ce qui ralentit le développement de nos villes urbaines, estime le Secrétaire général Léon Paul Toé.

Saratou Cissé