La commission interministérielle chargée du règlement d’indemnisation a pris langue avec les propriétaires et acheteurs expropriés de leurs terres sur le site de l’Université Ouaga II, ce 3 décembre 2018, dans la Commune rurale de Saaba. Cette rencontre vise non seulement à rendre compte du processus d’indemnisation des personnes affectées sur ce site afin de leur permettre d’avoir les informations justes par rapport à l’évolution, mais aussi leur présenter la feuille de route et attendre leurs observations.

Avoir l’adhésion de tous sur le processus d’indemnisation des personnes affectées par l’expropriation de terre pour cause d’utilité publique de l’Université Ouaga II. C’est ce qui a conduit la commission à rencontrer, en assemblée générale les propriétaires, acquéreurs  et acheteurs ce matin, a affirmé le gouverneur du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo.

Pour la réalisation des travaux, le président de la Commission chargé de déterminer l’indemnisation des personnes affectées sur le site de l’Université Ouaga II, François Rigobert Tahita a indiqué la nécessité d’avoir une vue nette sur la superficie de la zone et celle de tous ceux qui sont impactés par le projet. Ce d’autant que cette zone impliquant 7 villages est à cheval entre la Commune de Saaba et celle de Loumbila.

Et pour conduire les travaux menés sur le terrain, il dit avoir  recensé  au total 578 personnes constituées de propriétaires terriens, d’exploitants et d’acquéreurs avec les superficies qui comportent quelques difficultés par endroits.

Mais à l’étape actuelle, il dit travailler à identifier les membres des différentes concessions et ceux des familles ayant plus de 15 ans « puisque toutes ces personnes sont concernées par le processus de recasement », a-t-il poursuivi.

A l’issue de cette rencontre, le chef de village de Koinda, Naaba Roulgou 2 s’est réjoui de la présentation du processus d’indemnisation, mais dit attendre des propositions concrètes de la part des autorités.

A en croire François Rigobert Tahita, l’indemnisation n’interviendra qu’à partir du moment où le point sera fait le coût des biens impactés et les personnes concernées. Et «ce n’est qu’à partir de cet instant que nous allons retourner auprès de l’Etat pour demander l’allocation conséquente pour négocier».

Précisons que la réalisation de l’Université Ouaga II nécessitera 1800 ha et 364 ha pour le recasement de la population.

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah