La ministre du Développement de l’Economie numérique et des Postes, Hadja Fatimatou Ouattara a présidé ce 30 avril 2019 au lancement de la 4e édition du Digital African Tour. Cette édition, placée sous le thème : « Big data, open Data et blockchain, ces innovations qui vont transformer le Burkina Faso », servira de cadre aux experts venus de divers horizons pour échanger sur les enjeux et impacts liés à l’adoption des technologies.

Ils sont plusieurs experts nationaux et internationaux de l’économie numérique des États membres de la région Afrique à prendre part à cette 4e édition du Digital African Tour sur les enjeux et impacts liés à l’adoption des technologies par les pays en développement.

Les participants lors du lancement

Pour la ministre Ouattara, le Digital African Tour (DAT) constitue un cadre d’échanges d’expériences entre les acteurs de la transformation digitale africaine qui se déroule dans le cadre d’un tour africain du numérique dans les différents pays du continent.

Lancé il y a une dizaine d’années, le président du Comité d’organisation de Digital African Tour, Mahamadou Diallo indique que le digital peut être un accélérateur pour atteindre les Objectifs du Développement Durable en vue de mettre un nouveau paradigme et former les jeunes de manière plus efficace et de façon adaptée au besoin du 21e siècle.

Le directeur général de CIO-MAG et président du Comité d’organisation du Digital African Tour

Pour lui, les technologies aussi avancées que la blockchain peuvent permettre d’identifier les acteurs et de passer à une vitesse supérieure. « A nos jours, avec le faible taux de bancarisation au niveau africain (20%) et avec le taux de couverture mobile estimée à 80% ; si l’on s’appuie sur  les NTIC, on peut bancariser toutes ces populations et arriver à une technologie très avancée plus que les autres pays qui sont déjà mis en place», précise-t-il,.

Quant à l’avenir de la blockchain, M. Diallo se veut rassurant. C’est une tendance en terme de données et « on ne peut échapper à cette tendance ». selon lui, l’Afrique peut jouer sur cette carte et devenir aujourd’hui un des précurseurs dans le domaine de la blockchain. « Je pense que c’est une technologie qui est à notre portée pour changer le monde ».

La Blockchain concerne plusieurs domaines tels l’agriculture, le e-commerce, la santé et l’éducation et peut produire un revenu annuel de plus 100 milliards de dollars.

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah