Pour mieux valoriser la filière Karité, le ministère de l’Environnement de l’économie verte et du changement climatique a organisé un atelier de réflexion ce mardi 14 mai 2019 à Ouagadougou. Cette rencontre se tient sous le thème « la mondialisation en bref – Opportunités et risques pour les productrices de karité dans les parcs à karité du Burkina Faso », pour une meilleure résilience de cette filière karité. Elle est organisée en collaboration avec le centre international de recherche forestière (CIRFO) et le Centre de recherche et de développement internationale (CIRDO)

Les acteurs de la filière karité se sont réunis pour mener une réflexion afin de pouvoir faire un bilan et relancer cette filière. Ce projet est présenté essentiellement en trois points.

Il s’agit de la régénération et de la reforestation des pieds de karité qui sont en diminution dans les parcs à karité.

Il y’a également la mise en valeur des amandes de karité sur le territoire burkinabè. 850 mille tonnes de karité sont produites par an et la majeure partie de ces noix sont exportées à l’état brut. Ce qui n’est véritablement pas un avantage pour le pays ainsi que les associations féminines productrices de cette filière.

Dans le processus de transformation des amandes, on retrouve des déchets et cette troisième phase permettra de transformer ces déchets en combustibles afin de réduire la grande consommation de bois de chauffe.

Andrew Wardell, chercheur principal du projet, représentant CIFOR

Pour Dr Andrew Wardell, chercheur principal du projet, représentant du CIFOR, ce projet est une recherche et vise à améliorer la résilience des parcs à karité et assurer une meilleure valorisation de ces amandes de karité.

Nestor Bassière, ministre de l’Environnement de l’économie verte et du changement climatique.

« L’objectif de ce projet c’est de mettre l’ensemble des acteurs qui interviennent dans la filière karité pour mener une réflexion pour voir comment relancer cette filière. Cette filière constitue le quatrième produit d’exportation. Aujourd’hui la réalité est tout autre dans la mesure où il y’a déboisement et vieillissement, il faut mener des réflexions pour permettre de relancer la filière dans tous les compartiments, à savoir la production, la transformation, la commercialisation », a indiqué » Nestor Bassière ministre de l’Environnement de l’économie verte et du changement climatique.

Le CRDI qui est un des bailleurs de fonds a pour mission de soutenir la recherche liée au développement durable dans les pays à fort changement climatique.

Saratou Cissé