Le ministère du commerce de l’industrie et de l’artisanat était face à la presse ce lundi 7 septembre 2020 pour faire le bilan de la réalisation des trois dernières années de son département. Plusieurs reformes et initiatives ont été réalisées ainsi que l’amorce de nouvelles perspectives en matière d’industrie de commerce et d’artisanat.

Pour un devoir de redevabilité, le ministre du commerce de l’industrie et de l’artisanat a fait le bilan des actions à mettre à son compteur depuis sa prise de fonction en 2018. Les reformes en matière de facilitation de création d’entreprises ont permis de passer de 12473 à 13143 entreprises avec un renforcement  du capital productif des PME. 2019 a également vu la création du portail virtuel d’entrée au Burkina Faso (PEB) et la dotation de 2120 métiers à tisser à 202 associations de tisseuses.

Des initiatives ont également été prises telles que le renforcement des capacités des PME évoluant dans le domaine de la production pharmaceutique, de la labellisation des produits du terroir comme le Faso Dan Fani, le beurre de karité, le chapeau de Saponé, les cuirs et peaux de Kaya, afin d’accroître la compétitivité et la valeur marchande des produits. Il y a aussi la promotion des filières porteuses, la relance durable de la production cotonnière et l’implantation de trois sites de traitement de tomate à Ouahigouya, Gourcy et Yako.

Pour le ministre du commerce de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré il y a toujours des défis à relever à court, moyen et long terme dans le domaine du climat des affaires, du commerce, de l’industrie et de l’artisanat. « Exploiter notre coton à hauteur de 25% d’ici à 2023 par la confection du fait-main, des effets d’habillements made in Burkina et inscrire le Burkina Faso parmi les pays industriels » a-t-il ajouté.

Certaines mesures ont également été prises comme la lutte contre la fraude, le tabagisme et le commerce du détail réservé uniquement aux Burkinabè et aux ressortissants de la CEDEAO. Le terrorisme, le COVID-19 et le resserrement budgétaire sont des facteurs qui ont entravé la réalisation de certains projets, mais le premier responsable se dit confiant pour l’atteinte des objectifs visés.

Sibdou Saratou Cissé