Le Secrétaire technique de la Couverture sanitaire universelle, Dr Yaméogo (au milieu) au cours de l'ouverture de l'atelier

Le Comité de pilotage du projet « Production de données factuelles et d’analyses en aide aux décisions en matières de la couverture sanitaire universelle » (PUD-CSU) s’est réuni en atelier ce 17 février 2021 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre est de présenter et valider les résultats de cinq (5) études réalisées dans le cadre de la couverture sanitaire universelle.

Plancher sur les résultats de recherche du projet dénommé « Production de données factuelles et d’analyses en aide aux décisions en matières de la couverture sanitaire universelle maladie au Burkina Faso » (PUD-CSU). C’est tout le sens de la tenue de la présente rencontre, ce 17 février 2021.

Ce projet de recherche sur la couverture sanitaire universelle, financé par l’Union européenne, porte essentiellement sur les besoins des populations et sur leur accès à des services de qualité, a expliqué l’investigateur principal du projet, Pr Séni Koanda.

L’investigateur principal du projet PUD-CSU, Pr Séni Koanda face à la presse

Pour lui, cet accès devrait être non seulement de qualité, mais aussi ne pas entrainer des dépenses énormes pour les ménages. « Donc, ce qui fait que le projet en réalité vise à fournir des évidences au ministère de la santé, aux décideurs publics afin qu’ils puissent bien orienter leur politique vers la couverture sanitaire universelle », a-t-il indiqué.

Dans la conduite de ce projet, l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS) et l’Institut panafricain d’Étude et de Recherche sur les Médias, l’Information et la Communication (IPERMIC) ont mené cinq (5) études centrées sur « la gratuité des soins » et « le processus de mise en œuvre de la couverture sanitaire universelle ».

Les participants à cet atelier de restitution

Sur la gratuité des soins, Pr Koanda dit avoir mené l’étude pour « voir l’effectivité de cette gratuité d’une part, mais également faire une étude pour voir les stratégies d’adaptation des personnels de santé vis-à-vis de cette gratuité de soins ».

Quant au processus de mise en œuvre, « nous avons analysé les perceptions de la population vis-à-vis de l’Assurance maladie universelle. Quelles sont leur attentes d’une part ? Et d’autre part, quels sont les financements qui sont pourvu vers la couverture sanitaire universelle », a-t-il précisé.

A l’occasion, le Secrétaire technique de la Couverture sanitaire universelle, Dr Yaméogo, représentant du ministre de Santé a d’abord remercié l’Union européenne pour avoir financé le projet PUD-CSU. Ensuite, il a félicité l’équipe qui a piloté les travaux de recherche dudit projet et a fondé l’espoir que «les résultats obtenus ont besoin d’être discutés, validés par l’ensemble des acteurs avant la prise de décision aux bénéficiaires du projet».

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah