Le Commandant de la brigade ville de Gendarmerie de Nongr-Massom, l’Adjudant-Chef Major, Abdoulaye Sawadogo (au milieu)

La Brigade ville de Gendarmerie de Nongr-Massom a démantelé trois centres de santé exerçant illégalement dans le quartier Nioko II, de Ouagadougou. Il s’agit de deux cabinets privés médicaux et d’un Centre de Santé et de Promotion sociale privé (CSPS). À l’issue des enquêtes, 9 personnes ont été interpellées et des lots de médicaments saisis, destinés à la prise en charge gratuite des populations. C’était au cours d’un point de presse ce mardi 16 mars 2021.

Ce sont deux (2) cabinets privés médicaux et un Centre de Santé et de Promotion sociale privé, tous implantés et exerçant illégalement dans le quartier Nioko II de Ouagadougou, qui ont été épinglés par la Brigade ville de Gendarmerie de Nongr-Massom. Cette information a été livrée à la presse, ce jour, par le Commandant de ladite brigade, l’Adjudant-Chef Major, Abdoulaye Sawadogo.

Le démantèlement de ce réseau de faussaires, explique le conférencier principal, est né d’un soupçon d’irrégularité de ces formations sanitaires au cours du mois de janvier dernier.

« Les investigations ont permis de confirmer effectivement l’existence de deux cabinets de soins privés appelés « Manegdeb Keta » et « Infirmiers Laafi To Kayé ». La suite de l’enquête nous a permis de découvrir dans le même quartier un Centre de Santé et de Promotion sociale (CSPS) dénommé « CSPS privé Issa « Laafi Sooré », ouvert en association. Le promoteur principal est un illettré. Et comme, il sait qu’il n’a pas les qualités requises pour ouvrir le cabinet, il s’est associé à un Docteur », souligne l’Adjudant-chef Abdoulaye Sawadogo.

Du matériel pharmaceutique retrouvé dans les centres de santé

Dans cette affaire, les conférenciers ont soutenu avoir saisi le Procureur du Faso. Et comme mesures conservatoires, les locaux de ces entreprises ont été fermés sur instructions de celui-ci.

Jusque-là, 9 personnes ont été interpellées dans cette affaire, y compris les promoteurs dont 7 agents de Santé. A cela, s’ajoute, la saisie d’important lot de médicaments destinés à la prise en charge gratuite des populations.

La brigade de gendarmerie n’entend pas s’arrêter là. Elle compte poursuivre ses investigations. Par ailleurs, elle a appelé la population à faire preuve de vigilance et à dénoncer toute autre structure sanitaire privée illégale dont ils auraient connaissance auprès des services de Police judiciaire.

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah