Le Conseil National d’Orientation et de Suivi (CNOS) était face à la presse, ce mardi 1er juin 2021, pour présenter la feuille de route du processus de réconciliation. Ce point de presse conduit par le ministre d’Etat en charge de la Réconciliation, Zéphirin Diabré a permis de connaître les grands axes de ce processus de réconciliation.

La réconciliation socio politique, la réconciliation socio communautaire, la  réconciliation économique et financière, la réconciliation sécuritaire, la réconciliation administrative, la réconciliation civique sont les six catégories que regroupe la vision du gouvernement en matière de Réconciliation Nationale.

Cette feuille de route examinée et adoptée en conseil des ministres a été mise en place et vise à l’aboutissement du forum national de la Réconciliation que le Président du Faso a annoncé se tenir au courant de l’année 2021. Les différentes activités se regroupent autour de plusieurs éléments  tels que la mise en place  d’instruments d’orientation et de supervision que constitue le Conseil d’Orientation et de Suivi, le Comité d’Experts et les Comités de Pilotage/ Comité de rédaction.

Le CNOS qui est un organe consultatif aura pour mission de superviser la démarche et lui donner les orientations jugées nécessaires en matière de Réconciliation nationale et de Cohésion sociale. Il comprend une centaine de membres dont des anciens chefs d’Etat, des présidents d’institution, des membres du gouvernement, des représentants de partis politiques, des représentants des autorités coutumières et religieuses, des Forces de Défense et de Sécurité, des différents catégories de victimes, des organisations de la société civile, des associations professionnelles et des ONG.

Le ministre de la Réconciliation nationale  et de la Cohésion sociale ,Zéphirin Diabré a également indiqué avoir porté un message du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré au président Blaise Compaoré lors de sa dernière visite à Abidjan. Ce message sur le processus de la réconciliation est une invite aux exilés à revenir au pays. « Celui qui viendra et qui n’a pas un dossier à la justice pourra vaquer à ses occupations ; mais celui qui a un dossier devra aller lui-même voir le juge ». A-t-il indiqué.

Le CNOS traduit de la volonté du gouvernement de faire en sorte que le processus de réconciliation soit vraiment participatif.

Sibdou Saratou Cissé