Organiser le marché des salles de cinéma  du Burkina Faso,  de la Côte d’Ivoire, du  Mali et du Niger afin  qu’il soit plus favorable à la réouverture des salles de cinéma. C’est l’objectif du projet « Cinéma paradiso ». Selon Loïc Wong, attaché audiovisuel à l’ambassade de France, le programme va travailler sur trois composantes.

La première composante va consister à former des professionnels de la distribution et de l’exploitation des films.

Pour ce qui est de la deuxième étape, il s’agira de mener des études sur la réalisation d’une cartographie des anciennes salles de cinéma qui pourraient être rénovées et sur les financements potentiels desdites rénovations.

La dernière phase aura quant à elle, une dimension pratique avec la reconstruction d’une salle modèle afin de montrer l’impact de la rénovation d’une salle sur le lien social. « Cette dernière étape va constituer un exemple qui pourrait être dupliqué et c’est la salle de cinéma LE CAPITOLE de Bouaké, en Côte d’Ivoire qui servira pour le cas d’école », a-t-il précisé.

Pour Khalilou Ndiaye, coordonnateur du Réseau d’Exploitants et de Distributeurs africains (Reda), cette initiative arrive à un moment où les salles de cinéma de la sous-région rencontrent des difficultés. Il s’agit entre autres de la non-conformité des salles aux normes établies, de l’arrivée de salles étrangères  et de la fermeture de certaines salles. Il voit en ce projet une piste de solutions pour la redynamisation du secteur dans la sous-région. Toutefois, il regrette que le projet ait été initié par la France en lieu et place des dirigeants africains.

 

 

 

 

 

 

 

Au total, ce projet va permettre la restauration de près de 39 salles répertoriées dans les quatre pays. « Il sera  financé par le ministère des Affaires étrangères françaises en partenariat avec le ministère de la Culture  de chaque pays », a rappelé M. Wong.

Mariam Maiga (Stagiaire)