Konomba Traoré, trésor humain vivant, a animé ce mardi 02 mai 2023, un panel sur « La culture Burkinabè entre tradition et modernité : savoir et savoir-faire des Dozos au service du bien-être et de la cohésion sociale ». Communication axée sur l’univers mystique des dozos et sa structuration.

Pour le paneliste, « les ancêtres sont nos prophètes. Dozoa, magie, savoirs occultes et médecine traditionnelle riment ensemble ». Aussi, des valeurs régissent la confrérie des dozos, ferment de la cohésion sociale : Les dozos se sacrifient pour les autres, le respect de l’autorité, le sens du bien commun, le respect des règles de l’endroit, chacun des dozos connaît sa place (respect mutuel entre les dozos).

Pour son fonctionnement et sa structuration, le dozoa s’est doté d’une charte : le patriotisme aigu, l’union sacrée, l’entraide et la solidarité, l’humilité, le droit d’aînesse dans l’initiation, la protection de la veuve et de l’orphelin… Selon lui, le dozo n’est pas arrogant et n’est d’aucune religion. La femme peut faire partie de la confrérie si un père dozos n’ayant pas de garçon veut perpétuer le dozoa.

Pour ce qui est de la cohésion sociale, Konomba Traoré soutient que la parenté à plaisanterie devrait être enseignée dans nos écoles. Il a ajouté que l’intolérance est pour la plupart générée par les ethnies majoritaires parce qu’elles ont tendance à toujours utiliser le fait du nombre. Et si on ne prend garde, ce qui est arrivé chez les autres fera une virée chez nous.

✍️Daniel Ouédraogo