Média : Le CSC rappelle les organes de presse qui n’ont pas encore fait de dépôt légal à s’exécuter
Au regard des impératifs de régulation et du contenu socio-sécuritaire en cours, le Conseil supérieur de la communication (CSC), dans un présent communiqué, invite les organes de presse qui n’ont pas encore fait de dépôt légal au respect des dispositions de la loi y relatives.
En rappel, le dépôt légal est régi par l’article 32 de la loi N057-2015CNT portant régime juridique de la presse écrite au Burkina Faso.
Cette loi dispose que : » Tout journal ou périodique imprimé fait l’objet de dépôt légal en deux exemplaires signés du directeur de publication ou de son représentant le jour de sa publication ainsi qu’il suit :
👉au Procureur de Faso près le tribunal de grande instance du siège du journal ou périodique ;
👉au ministère en charge de la Communication ;
👉à l’organe national chargé de la régulation de la communication et enfin ;
👉à la bibliothèque nationale .
Lire le communiqué👇👇👇
Média: Jeune Afrique suspendu au Burkina Faso jusqu’à nouvel ordre.
Le Gouvernement burkinabè se désole de la publication ce lundi 25 septembre 2023 d’un nouvel article mensonger sur le site du journal Jeune Afrique, intitulé : « Au Burkina Faso, toujours des tensions au sein de l’armée ». Cette publication fait suite à un article précédent dudit journal sur le même site à la date du jeudi 21 septembre 2023, dans lequel Jeune Afrique alléguait que « Au Burkina Faso, la grogne monte dans les casernes ».
Ces affirmations faites à dessein sans l’ombre d’un début de preuve n’ont pour seul but que de jeter un discrédit inacceptable sur les Forces armées nationales et par-delà l’ensemble des forces combattantes qui se battent avec abnégation pour la souveraineté et la dignité de notre peuple sur la terre libre du Burkina.
En faisant délibérément le choix de la contre-vérité et de la manipulation grotesques, dans la négation totale de toute éthique professionnelle du journalisme, Jeune Afrique a choisi son camp, celui de l’intoxication et de la désinformation orchestrées par des officines occultes dont les maîtres à penser essaient de semer le chaos dans notre pays pour mieux l’asservir et l’exploiter.
Le devenir historique du Burkina Faso n’est pas tributaire des états d’âme de journalistes égarés et la cabale médiatique lancée contre notre pays et nos vaillantes forces de défense et de sécurité se heurte, pour le malheur de ses initiateurs et de leurs commanditaires, à la vigilance de notre peuple et du Gouvernement de Transition qui a ainsi décidé en toute responsabilité de la suspension jusqu’à nouvel ordre de tous les supports de diffusion de Jeune Afrique au Burkina Faso à compter de ce lundi 25 septembre 2023.
Le Gouvernement restera intraitable avec tout acteur médiatique qui mettra sa plume au service d’intérêts étrangers à ceux du peuple burkinabè. Il rassure les populations qu’il reste viscéralement attaché à la défense des intérêts vitaux de notre peuple et s’assumera chaque fois que l’intérêt supérieur de la Nation le commande.
Forces combattantes de la 2e région militaire : le Chef de l’Etat encourage les unités au Camp Ouezzin-Coulibaly
Après avoir procédé à la pose de la première pierre de l’usine de transformation de tomate, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, s’est rendu hier dans l’après-midi au Camp Ouezzin-Coulibaly pour encourager les différentes unités.

Présent dans cette 2e région militaire, le Capitaine Ibrahim TRAORE a « félicité et encouragé » les éléments des différentes unités; il les a invités à se préparer moralement et psychologiquement à affronter les dures réalités du terrain.

Le Président de la Transition a rassuré les éléments des unités que l’équipement nécessaire est en train d’être acquis pour s’adapter au terrain. « Nous obtiendrons dans cette guerre de bons résultats pour la Nation», soutient le Chef de l’Etat qui a invité chaque unité à y jouer sa partition.

A l’occasion, le Capitaine TRAORE a recueilli les préoccupations des militaires, des paramilitaires, des Volontaires pour la défense de la patrie et des anciens combattants. Elles se résument à l’insuffisance des équipements et moyens roulants pour certaines unités, aux effectifs réduits et à l’autonomie de gestion pour d’autres.

Le Chef de l’Etat a, séance tenante, donné des éléments de réponse aux préoccupations posées. Il a rassuré que tout sera mis en œuvre en vue d’apporter des solutions appropriées aux préoccupations soulevées dans l’optique de permettre aux unités combattantes ou en formation de mieux conduire leur mission.
Direction de la communication de la Présidence du Faso