6e journée du Fasofoot: BPS contraint au partage de point avec l’AJEB (0-0)
La 6e journée du Fasofoot a pris fin ce dimanche 3 janvier avec les rencontres USO # AS SONABEL et ASFA Y# KOZAF. Des matches qui se sont soldés par les victoires de KOZAF et et de l’USO sur le même score d’un but à zéro devant leurs adversaires. Déjà le 2 janvier l’AJEB en déplacement à Koudougou a contraint l’équipe locale, le BPS au partage des points apr un match vierge. L’USCO a fait la bonne opération en disposant de Santos par 2-0 à Ouagadougou. L’EFO à domicile est tombée face au RCB 1-0. Le match entre l’USY et le RCK n’est pas arrivé à terme alors que les Unionistes menaient par 1-0.

L’AJEB a pris un point précieux à l’occasion de son déplacement à Koudougou pour la 6e journée du championat national de D1. Même si les visiteurs ont fait la sensation en venant prendre 3 point à Ouaga devant le Santos ce résulltat n’était pas attendu dans la mesure où le BPS trônait sur le podium à l’issue de la 5e journée. Ainsi ce sont les locaux qui ont pris le atch en main dès le quart d’heure de jeu. Une pression bien tenue résistée par les visiteurs qui durant ces temps répliquent par contre attaque. Passé ce quart d’heure, le match s’équilibre mais pas de but jusqu’à la pause. Les 45 dernière minutes n’ont pas permis, malgré, les occasions de part et d’autre de trouver le fond des filets. Un nul qui satisafait les deux entraîneurs.

Le match qui aopposé l’UY au RCK à Ouahigouya n’est pas arrivé à terme car les visiteurs ont obtenu un pénalty à la dernière mn alors que les locaux menaient par un but à zéro. Les supporters décident d’envahir le terrain et le pénalty n’a pas été tiré, l’arbitre dont les supporters voulaient sa peau s’est vu obliger de mettre terme à la rencontre. On attend la décision de la ligue professionelle de football.

Voici les différents résultats de la 6e journée
BPS – AJEB : 1-1
SANTOS – USCO : 0-2
USY-RCK : 1-0 match interrompu
MAJESTIC – BANKUY : 1-0
USFA – ASFB : 1-1
EFO-RCB : 0-1
USO –AS SONABEL : 1-0
KOZAF-ASFAY : 1-0
Voici le classement à l’issue de la 6e journée
1er KOZAF 13+4
2e RCK 10+3 (litige)
3e USO 12+2
4e BPS 10+2
5e AJEB 8+1
6e USCO 8-1
7e AS SONABEL 7+1
8e RCB 7+0
9e EFO 6+2
10e ASFA Y 5-1
11e USY 4-1(litige)
125ex Majectic 4-2
13e Bankuy 3-2
14e Santos FC 2-4
15e ASFB 2-2
16e USFA 2-3
Y. Alain Didier COMPAORE
Soulèvement populaire du 3 janvier 1966 : les syndicats sacrifient au devoir de mémoire
Le mouvement syndical burkinabè a commémoré ce 3 janvier 2016 le 50e anniversaire du soulèvement populaire du 3 janvier 1966. Pour l’occasion, l’Unité d’Action Syndicale (UAS) a rencontré la presse à la Bourse du Travail de Ouagadougou pour communiquer sur l’évènement afin de sacrifier au devoir de mémoire. L’UAS prévoit dans le cadre de cette commémoration une conférence publique le vendredi 8 janvier 2016, à 16H à l’ATB, sur le thème « Syndicalisme et politique ».
En attendant le 8 janvier 2016, un avant-goût de la conférence publique a été servi aux journalistes ce 3 janvier 2016. De l’avis de l’Unité d’Action Syndicale, le thème « Syndicalisme et politique » permettra d’éduquer les militants syndicaux et les populations d’une manière générale.
Pour Blaise Augustin HIEN, Président de mois des centrales syndicales, la conférence publique permettra d’éclairer ceux qui estiment que le syndicat doit ou ne doit pas « faire la politique ».
Le syndicat et le parti politique sont 2 organisations qui ont des similitudes, estime Bassolma BAZIE, SG de la CGT-B. ce dernier sera le conférencier le 8 janvier. Il explique que le second a pour objectif de « conquérir et gérer le pouvoir d’Etat », alors que le premier est un « contre-pouvoir » qui se donne les moyens de « contrôler l’action gouvernementale ». Il y a donc « un lien entre syndicalisme et politique », conclut-il.
Selon l’UAS, le thème « Syndicalisme et politique » tire sa pertinence de l’insurrection populaire de 2014 et de la tentative de coup d’Etat de 2015.
Le 3 janvier, une date historique pour le mouvement syndical
« Nous estimons qu’il est essentiel chaque 3 janvier de nous retrouver, d’échanger la dessus [sur le soulèvement populaire du 3 janvier 1966] parce que ça nous permet de maintenir les leçons de l’histoire, de maitriser notre histoire, afin qu’elle ne soit pas déformée par d’autres écrits ou d’autres propos », justifie Bassolma BAZIE, SG de la CGT-B.
Le 3 janvier 1966, les syndicats ont lancé une grève générale qui a mis fin au pouvoir du premier président de la Haute-Volta (actuelle Burkina Faso). Ils étaient remontés contre la mise en place un parti unique et la mal-gouvernance.