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Présidentielle 2020: le constitutionnaliste Pr Abdoulaye Soma en route pour Kosyam

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Le professeur Abdoulaye Soma est le plus jeune des candidats à l’élection présidentielle. Zoom sur le parcours de ce universitaire et constitutionnaliste qui rêve déposer ses valises à Kosyam.

Professeur titulaire en droit public et constitutionnaliste, Abdoulaye Soma est le plus jeune des 13 candidats qui nourrissent le rêve de briguer la magistrature suprême au Burkina Faso.

Né le 6 mai 1979 à Banfora, province de la Comoé, de parents paysans, Abdoulaye Soma a effectué ses études primaires et secondaires dans la Cité du Paysan noir, à l’école de Touguéna et au lycée provincial de Banfora.

Après l’obtention de son Baccalauréat en 2000, il débarque à Ouagadougou pour des études en droit à l’Université de Ouagadougou. Major de sa promotion durant le premier cycle, il poursuivra ses études de troisième cycle à l’Université de Génève en Suisse à partir de 2004.

En huit (8) mois, Abdoulaye Soma obtient son DEA avec brio, 18,33/20 à l’examen oral et 19,58/20 à la soutenance en 2005. «Après ma soutenance, le jury m’a rappelé pour dire que les performances et la rapidité avec lesquelles, j’ai soutenu mon DEA, font que j’ai établi un record absolu d’exécution de Master en qualité depuis la création de l’Université de Génève en 1559. Ils m’ont proposé de me recruter comme professeur assistant», a-t-il rapporté. Des performances qui lui ont permis d’être désigné meilleur juriste des universités de Génève en 2007.

Le 6 mars 2009, il décroche sa thèse. «A l’issue de la soutenance, le jury nous a reconnu digne du grade de docteur en droit avec 19,16/20, mention très bien, mention maximale dans le système académique suisse», a noté l’homme qui s’est donné comme leitmotiv la rigueur et le travail.

Recruté assistant à l’Université de Génève et élu président du collège des professeurs de ladite université en 2008, le désormais Dr Abdoulaye Soma devient le premier Africain à occuper ce poste, confie-t-il. Nonobstant le confort dans lequel il se trouvait, Dr Soma décide, par patriotisme de rentrer au pays. « A Génève, c’est moi qui profitais du système universitaire suisse. Mais dans mon pays, c’est le système qui a besoin de moi, car j’ai des titres et des qualités qui peuvent profiter à mon pays, surtout que l’Université de Ouagadougou était en manque de professeurs», a-t-il soutenu.

De retour au bercail en mars 2010, il est recruté en qualité d’Assistant à l’Université Ouaga 2. Il gravit par la suite les échelons. Maitre-assistant en juillet 2010, admis à l’agrégation en juillet 2011, il devient le plus jeune professeur agrégé de sa génération sur le continent.

Depuis le 9 octobre 2020, il est professeur titulaire en droit public. En marge de ses activités d’enseignant et de chercheur, il fonde entre autres la Société burkinabè de Droit constitutionnel (SBDC), l’Institut supérieur international  de Banfora (ISIBA), l’Institut supérieur de Droit international et des Droits de l’Homme (ISDH), le Cabinet Soma et Parters SA, les Librairies, Imprimeries, Bibliothèques et Editions Soma (LIBES, Sarl). Pendant la Transition, il est nommé conseiller spécial du Premier ministre Yacouba Isaac Zida, avant d’être appelé en 2016 au Médiateur du Faso comme Directeur de cabinet. Le 10 juillet 2018, le Médiateur du Faso Saran Séré Sérémé mis fin, par arrêté, à ses fonctions Directeur de Cabinet.

Sur le plan politique, Pr Abdoulaye Soma a créé le mouvement Soleil d’avenir en mai 2019. Et c’est sous la bannière de ce mouvement, qui se veut politique,  que le jeune expert en droit constitutionnel, avocat, universitaire et auteur de nombreuses publications dans des revues scientifiques nationales et internationales, ambitionne demander le suffrage des Burkinabè pour la course vers Kosyam le 22 novembre prochain.

Le constitutionnaliste et universitaire, Pr Abdoulaye Soma est marié et père de deux (2) filles.

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah

Présidentielle 2020: le candidat Roch Marc Christian Kaboré à la conquête du second mandat

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Roch Marc Christian Kaboré a été élu président du Faso en novembre 2015. A 63 ans, il brigue un second mandat sous les couleurs du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), un parti cocréé en 2014 avec ses camarades à la suite de sa démission du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP).
Né le 25 avril 1957 à Ouagadougou, Roch Marc Christian Kaboré. est le fils de Charles Bila Kaboré et d’Antonine Kaboré, tous deux enseignants de formation.
Il a fait ses études à l’école primaire publique Centre A de Ouagadougou puis à Tougan jusqu’en février 1968. Il revient à Ouagadougou en classe de CM2, à l’école primaire publique centre B, où il obtient le Certificat d’Etudes primaires élémentaires. Il fait ses études secondaires au collège Saint-Jean-Baptiste de la Salle à Ouagadougou où il obtient en 1972, le BEPC et le baccalauréat en 1975.
Le président Kaboré est un sportif émérite. Ancien scout, il a pratiqué le basket-ball, notamment au collège Saint Jean Baptiste de la Salle à Ouagadougou. Selon ses proches, l’homme est toujours calme et tempéré.
A l’université de Dijon, il étudie les sciences économiques, où il obtient en 1979, une Maîtrise en sciences économiques et gestion, puis un DESS en gestion en 1980 qui lui confère le Certificat d’aptitude en administration et gestion des entreprises.
De retour au Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré milite en pleine Révolution sankariste au sein de l’Union de lutte communiste-reconstruite (ULC-R). Le 4 août 1983, Thomas Sankara prend la tête du Conseil de la Révolution et s’installe au pouvoir. L’année suivante, Roch Marc Christian Kaboré, âgé de 27 ans, est nommé Directeur général de la Banque internationale du Burkina (B.I.B.), poste qu’il occupe jusqu’en 1989, date à laquelle il est nommé par le chef de l’État, Blaise Compaoré, ministre des Transports et de la Communication.
En 1990, il devient Ministre d’État. En 1991, il devient Ministre chargé de l’Action Gouvernementale. En mai 1992, il est élu Député de la province du Kadiogo au sein de l’Organisation pour la Démocratie Populaire – Mouvement du travail (ODP-MT). Entre 1992 et 1993, il occupe successivement les postes de Ministre des Finances, puis chargé des Relations avec les institutions.
Du 22 mars 1994 au 6 février 1996, Roch Marc Christian Kaboré est nommé Premier ministre par Blaise Compaoré qui compte sur son expérience de banquier pour atténuer les effets de la dévaluation.
En mai 1997, il devient Premier vice-président de l’Assemblée nationale. Il est reconduit lors des élections législatives de 2002 et le 6 juin de la même année, il accède à la présidence de l’Assemblée nationale, poste qu’il occupe pendant dix ans.
Secrétaire exécutif du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), depuis 1999, Roch Marc Christian Kaboré en devient le président en 2003.
Le 4 janvier 2014, Roch Marc Christian Kaboré, Simon Compaoré et Salif Diallo démissionnent du CDP, en signant une lettre ouverte dans laquelle ils dénoncent la  «caporalisation»  du parti et «ses méthodes de gestion fondées sur l’exclusion». Ils  seront suivis le lendemain par 72 autres membres du parti. Et ensemble, ils créent le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) et Roch Marc Christian Kaboré prend la tête. 
A l’issue des élections présidentielles du 29 novembre 2015, Roch Marc Christian Kaboré, candidat du MPP est élu président du Faso dès le premier tour avec 53,49% des voix. Le 29 décembre 2015, Roch Marc Christian Kaboré est investi président de la République et devient le neuvième président du Burkina Faso depuis son indépendance, et le troisième président civil après Maurice Yaméogo et Michel Kafando.
Le président Kaboré est marié et père de trois (3) enfants
Daniel Ouédraogo

Lutte contre l’insécurité : un réseau de «malfrats» mis aux arrêts

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Le réseau de malfaiteurs spécialisés dans les vols à main armée présentés avec leur butin

Le Service régional de la Police judiciaire du Centre (SRPJ-C) a présenté, ce jeudi 19 novembre 2020, un réseau de malfaiteurs spécialisés dans les vols à main armée. Parmi les présumés délinquants présentés à la presse, figurent trois « repris de justice ».  

Ce sont cinq (5) présumés délinquants qui ont été mis aux arrêts grâce aux investigations entreprises par le Service régional de la Police judiciaire du centre (SRPJ-C). Ces derniers, explique le Commissaire Principal de Police, Sayibou Galbané, n’hésitaient pas à utiliser la violence pour dépouiller leurs victimes. Ce groupe est composé d’un «corps habillé» de 34 ans, un orpailleur et trois repris de justice dont le plus jeune a 21 ans.

Le Chef du Service régional de la Police Judiciaire du Centre, Commissaire principal de Police, Sayibou Galbané (au milieu)

Après investigation, des objets volés ont pu être saisis, parmi lesquels figuraient, aux dires de Sayibou Galbané, six (06) armes blanches, un pistolet automatique de calibre 9mm avec son chargeur garni de (04) munitions, une télévision LED écran 32, trois (03) batteries, un béret de la Police nationale avec son macaron et sept (07) engins à deux roues.

« Ces anciens détenus opèrent dans les espaces verts, les commerces et les domiciles dans la ville de Ouagadougou précisément dans les quartiers de Toudbwéogo, Nagrin, Karparla, Yagma, Gounghin, Balkuy, et à Ziniaré », a poursuivi Cre Galbane.

La fin de cavale de ces présumés délinquants à la presse a constitué un ouf de soulagement pour certaines victimes, qui n’ont pas manqué d’exprimer leurs sentiments face à cette situation. M.B, boutiquier à Bassinko, dit être dépouillé de sa somme à hauteur de 3 millions de F CFA.

Le butin

Et à madame S.J., une autre victime de traduire sa joie pour avoir retrouvé sa moto. « Je suis très contente d’avoir récupérée ma moto. Et je profite de cet instant féliciter les forces de l’ordre pour le travail abattu. Puisse Dieu vous protège et vous le rende au centuple vos bienfaits », a-t-elle ajouté.

Avant d’appeler la population à plus de vigilance, le Chef du Service régional de la Police Judiciaire du Centre, Cre Sayibou Galbane, a tenu à rappeler que ce groupe, qui venant d’être ainsi démantelé, était une association bien structurée qui a fait de nombreuses victimes aussi bien à Ouagadougou qu’à Ziniaré.

Par ailleurs, il a invité le public à « signaler les ventes de produits ou des objets d’origine douteuse et à effectuer des déclarations de vol pour tout bien volé». Enfin, « alerter les services de police et les voisins si vous constatez la présence suspecte de personnes douteuses quel que soit leur âge aux abords de vos domiciles et commerces afin de prévenir les cambriolages », a-t-il conclu.

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah

 

JT de 13h du 19 novembre 2020

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