Football: Issa HAYIATOU félicite Sita SANGARE pour sa réélection
Le président de la confédération africaine de football, Issa Hayiatou, par lettre en date du 13 novembre 2016, a adressé au président Sita Sangaré nouvellement réélu à la tête de la fédération burkinabé de football pour un mandat de 4 ans, ses vives félicitations. Il lui assure son plein soutien et celui de la CAF pour une bonne gestion de la structure nationale et pour un développement effectif du football burkinabé avec l’ensemble des acteurs concernés par la discipline.
Affaire Sankara : La France doit accepter la levée du secret défense sans tarder !
Le juge d’instruction burkinabè François Yaméogo chargé de l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara vient de lancer une commission rogatoire pour demander la levée du secret défense en France.
Après deux ans d’enquêtes, François Yaméogo a auditionné une centaine de personnes, en a inculpé près d’une quinzaine. Son sérieux et son intégrité ne peuvent être mis en doute. Cette demande ne doit pas être prise à la légère, comme l’a été la demande d’enquête parlementaire(1), demandée par des députés burkinabè, et déposée par les députés écologistes et ceux du Front de gauche à l’Assemblée nationale en Octobre 2012.
Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale, avait alors répondu « une telle commission d’enquête n’aurait aucun pouvoir pour conduire des investigations dans un autre Etat » et « la procédure judiciaire désormais ouverte au Burkina » lui semble « l’instrument juridique le plus approprié pour rechercher les responsables de cette affaire »(2).
Cet « instrument juridique le plus approprié » est désormais disponible. Cette fois ce ne sont pas des militants qui « fantasment », comme l’avait dit l’ancien ambassadeur de France au Burkina, M. Gilles Thibault, mais bien un juge d’instruction via une procédure judiciaire officielle qui questionne la France et lui demande de prendre ses responsabilités concernant l’implication française dans l’assassinat de Thomas Sankara.
Nous appelons donc tous les organisations françaises et étrangères, organisation des droits de l’homme, partis politiques, associations de la société civile, soucieuses de justice, à faire pression sur le gouvernement français pour que soit satisfaite la demande du juge burkinabè.
Nous demandons aux députés de l’Assemblée nationale, d’interpeller de nouveau le président de l’Assemblée nationale pour qu’il reconsidère sa position et accepte la demande d’enquête parlementaire sur l’assassinat de Thomas Sankara, comme l’ont déjà demandé plus de 5500 personnes(3).
Le réseau international « Justice pour Sankara justice pour l’Afrique »
Fait à Paris, Ouagadougou, Bruxelles, Milan, Bamako, Madrid, Niamey, Berlin, Toronto, Marseille, Ajaccio, Montpellier, Liège le 11 Novembre 2016.
Contact : info@thomassankara.net
1. Voir http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion0248.asp
2. Voir http://thomassankara.net/le-president-de-lassemblee-nationale-francaise-claude-bartolone-soppose-a-louverture-dune-commission-denquete-parlementaire-sur-lassassinat-de-thomas-sankara/
3. 4500 signataires à http://thomassankara.net/petition-louverture-dune-enquete-parlementaire-parlement-francais-conditions-de-lassassinat-president-thomas-sankara-de-compagnons-4469/
Football: Laurent POKOU de l’ASEC Mimosas n’est plus
L’attaquant emblématique ivoirien Laurent POKOU est décédée ce 13 novembre 2016 à l’âge de 69ans. En rappelle c’est le seul attaquant qui a pu marquer 14 buts dans deux CAN et 5 buts lors d’un seul match de CAN.
« Le Président du Conseil d’Administration de l’ASEC Mimosas, Maître Roger OUEGNIN, a la profonde douleur d’annoncer à la grande famille mimosas et à tous les sportifs ivoiriens, le décès de Laurent POKOU, ancien joueur emblématique et entraîneur de l’ASEC Mimosas . Le décès est survenu ce dimanche 13 novembre à Abidjan. Que tous ceux qui ont connu et aimé Laurent POKOU prient pour le repos de son âme.
Maître Roger OUEGUIN, Président du Conseil d’Administration de l’ASEC Mimosas. »
COP22 : coulisses des négociations avec les OSC
Les chefs d’Etat sont attendus ce lundi à Marrakech pour entrer dans la phase dure des négociations et tenter de s’accorder sur de nouvelles dispositions qui marqueront un pas supplémentaire dans la suite des accords de Paris. Mais avant cette phase diplomatique, les délégations de chaque pays préparent, dans l’ombre depuis plus d’une semaine, l’ensemble des textes et des arguments à défendre. A côté d’eux, des membres d’OSC. Notre reporter sur place à Marrakech a suivi dans les coulisses des négociations, la participation de deux OSC Burkinabè à la COP22.
Nous sommes à l’entrée de la salle Boulaya, une des 10 salles de conférences dans l’espace réservée à la société civile.
Roukiatou Ouédraogo est assise, ordinateur portable sur les genoux, ses yeux passent de son écran vers ceux de ses deux téléphones mobiles. Des piles de documents à ses pieds. Le stress crispe son visage. Faire vite. « On m’attend » dit-elle. Roukiatou est membre d’une OSC burkinabè. Elle court de salle en salle, d’événement en événement. Rencontres, projections, animation de tables rondes.
« Rokia, on nous attend !» Aboubacar Lougué passe la tête pour interpeller sa collègue. Il représente la Coordination nationale des jeunes pour l’environnement et le climat. Il revient de la salle 19, où se tenait une conférence sur l’introduction du changement climatique dans les programmes scolaires.
En pressant le pas pour rejoindre leur délégation, ils nous expliquent leur rôle durant la COP22. Il ne s’agit pas seulement de représenter leurs organisations et leurs ONGs. Ils sont également conseillers auprès des délégations politiques qui ont en charge de défendre les positions de leurs pays au cours des 10 jours de négociations.
(Envoyé spécial à Marrakech, partenariat Fondation Hirondelle)
COP22 : les faits marquants de la première semaine de négociations
Les négociations de la COP22 se sont déroulées tout au long de la semaine pour baliser l’arrivée des chefs d’Etat attendus ce lundi 14 novembre 2016 pour la phase finale. L’élan positif des accords de Paris à la COP21 a connu un coup de frein après l’annonce des résultats des élections américaines.
La COP22 s’est ouverte lundi 07 novembre, sous le slogan de la Cop de l’action, Cop africaine. La ministre française de l’Environnement, Ségolène Royal, a profité de du succès de la COP21 pour demander « la justice climatique, en particulier pour le continent africain », et lancer un vif appel vers les 90 pays qui n’ont pas encore ratifié l’Accord de Paris.
L’élection surprise de Donald Trump à la tête des Etats-Unis a jeté un vent froid sur les négociations le matin du mercredi 09 novembre. Ses déclarations concernant sa volonté de remettre en cause les accords de Paris ne sont pas de nature à rassurer. Il a fallu attendre 48h pour que Salaheddine Mezouar, le ministre marocain des Affaires étrangères qui succède à Ségolène Royale pour une année, rassure publiquement. « Il sera, à mon sens, extrêmement difficile de revenir en arrière », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’AFP.
A New York, Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations-Unies, s’est dit convaincu qu’il ne remettrait pas en cause le pacte scellé l’an dernier, obtenu après plusieurs années d’âpres négociations.
Une première semaine sans grandes avancées
« A mi-parcours, nous ne sommes pas très avancés » a déclaré jeudi Seyni Nafo, qui préside le groupe Afrique. Aligné avec le groupe dit « des 77 » (77 pays en voie de développement), les 54 pays africains sont décidés à maintenir la pression sur les pays industrialisés pour que ceux-ci respectent leurs engagements financiers -à travers un fonds vert climat estimé à 100 milliards de dollars par an- pour permettre la mise en œuvre concrète des projets d’atténuation et d’adaptation aux effets du changement climatique.
Une cinquantaine de chefs d’Etat sont attendus dès lundi pour démarrer la phase diplomatique des négociations et concrétiser les accords de Paris.
(Envoyé spécial à Marrakech, partenariat Fondation Hirondelle)
Sport pour tous: la CONFEJES forme des encadreurs pour une prise en charge des PVH dans l’éducation physique et sportive
La conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie (CONFEJES) prône l’inclusion des personnes vivant avec un handicap dans la pratique du sport. Elle a tenu à Ouagadougou une session de formation à l’endroit des formateurs d’encadreurs de 13 pays d’Afrique du 7 au 11 novembre dernier.
Dans de nombreux pays le sport est réservé aux personnes dites actes. Celles vivant avec un handicap sont d’office jugées inaptes à la pratique du sport en milieu scolaire. La conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie (CONFEJES) veut rectifier le tir. Pour ce faire elle a organisé une session de formation des formateurs d’encadreurs de sports pour personnes vivant avec un handicap dont la clôture est intervenue ce samedi 11 novembre.

Pour le directeur de programme de l’Éducation physique et sportive de la CONFEJES Alexandre YOUGBARE cette formation consiste à outiller les intervenants auprès des instituts comme l’INJESP une formation de renforcement des capacités afin que ces derniers puisent être capables prendre en charge tous les types de handicaps en matière de pratique de sport.
Pour la représentante des stagiaires la Tunisienne Najoua MOUALLA, enseignant chercheur dans le domaine des activités physiques adaptées, « cette formation a été bénéfique pour les encadreurs car elle les a permis de se connaître et de mettre sur pied une dynamique de réseau sur l’Afrique par rapport à la question surtout de leur permettre de réussir quant à leurs interventions dans le cadre de la pratique physique des personnes atteintes par un handicap dans toute sorte de handicap.
C’est le SG des Sports et Loisirs, Francis NACOULMA, représentant le ministre Taïrou BAGRE qui procédé à la clôture du séminaire. Il dit prendre acte quant à la mise en oeuvre des recommandations de stagiaires qui, entre autre consiste à l’accompagnement dans la mise en oeuvre des acquis de la session de formation.

La formation a été assurée par Claude De Potter de la Belgique. Pour lui, cette formation est une étape de plus dans le cursus de formation des personnes vivant avec un handicap. Il se dit satisfait du déroulement de la formation et pense que les bénéficiaires mettront en pratique toutes les connaissances acquises, à Ouagadougou.
Outres les Burkinabè le semainière a connu la participation d’autres nationalités venues de la Mauritanie, du Cap Vert, de la République Démocratique du Congo, de la Guinée Conakry, de la Tunisie, du Maroc et du Congo.
Y. Alain Didier COMPAORE