La conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie (CONFEJES) prône l’inclusion des personnes vivant avec un handicap dans la pratique du sport. Elle a tenu à Ouagadougou une session de formation à l’endroit des formateurs d’encadreurs de 13 pays d’Afrique du 7 au 11 novembre dernier.
Dans de nombreux pays le sport est réservé aux personnes dites actes. Celles vivant avec un handicap sont d’office jugées inaptes à la pratique du sport en milieu scolaire. La conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la francophonie (CONFEJES) veut rectifier le tir. Pour ce faire elle a organisé une session de formation des formateurs d’encadreurs de sports pour personnes vivant avec un handicap dont la clôture est intervenue ce samedi 11 novembre.
Pour le directeur de programme de l’Éducation physique et sportive de la CONFEJES Alexandre YOUGBARE cette formation consiste à outiller les intervenants auprès des instituts comme l’INJESP une formation de renforcement des capacités afin que ces derniers puisent être capables prendre en charge tous les types de handicaps en matière de pratique de sport.
Pour la représentante des stagiaires la Tunisienne Najoua MOUALLA, enseignant chercheur dans le domaine des activités physiques adaptées, « cette formation a été bénéfique pour les encadreurs car elle les a permis de se connaître et de mettre sur pied une dynamique de réseau sur l’Afrique par rapport à la question surtout de leur permettre de réussir quant à leurs interventions dans le cadre de la pratique physique des personnes atteintes par un handicap dans toute sorte de handicap.
C’est le SG des Sports et Loisirs, Francis NACOULMA, représentant le ministre Taïrou BAGRE qui procédé à la clôture du séminaire. Il dit prendre acte quant à la mise en oeuvre des recommandations de stagiaires qui, entre autre consiste à l’accompagnement dans la mise en oeuvre des acquis de la session de formation.
La formation a été assurée par Claude De Potter de la Belgique. Pour lui, cette formation est une étape de plus dans le cursus de formation des personnes vivant avec un handicap. Il se dit satisfait du déroulement de la formation et pense que les bénéficiaires mettront en pratique toutes les connaissances acquises, à Ouagadougou.
Outres les Burkinabè le semainière a connu la participation d’autres nationalités venues de la Mauritanie, du Cap Vert, de la République Démocratique du Congo, de la Guinée Conakry, de la Tunisie, du Maroc et du Congo.
Y. Alain Didier COMPAORE