Kinshasa répond à Hollande : la RDC n’est pas un « département d’outre-mer » français
Le gouvernement congolais s’est dit « choqué » ce jeudi par les propos du président français François Hollande, qui a accusé les autorités de la République démocratique du Congo d’ « exactions » contre le peuple lors des violences de lundi et mardi à Kinshasa.
François Hollande « s’est permis de tirer à boulets rouges » sur le gouvernement congolais, a déclaré Lambert MENDE. « Comme à l’accoutumée, nous avons eu droit à des injonctions comminatoires, a poursuivi le porte-parole du gouvernement congolais. « C’est à se demander si la RDC est devenue un nouveau département d’outre-mer issu de nouvelles conquêtes de l’Hexagone. »
Lambert MENDE a estimé que François Hollande avait fait preuve d’une compassion sélective vis-à-vis des victimes des violences de lundi et mardi. « Le président français, a-t-il ajouté, n’a retenu que l’incendie d’un parti d’opposition, passant sous silence les incendies de partis de la majorité et les victimes des émeutiers ».
« Des exactions venant de l’État congolais lui-même »
Le porte-parole réagissait aux propos tenus mardi par le président français en marge de l’assemblée générale des Nations Unies à New York. François Hollande avait dénoncé des violences « insupportables » avant d’ajouter : ce qui est incontestable, c’est qu’il y a des victimes et qu’elles ont été provoquées par des exactions venant de l’État congolais lui-même ».
Source: Jeune Afrique
La CEDEAO s’engage à réduire les arriérées de paiement des primes des troupes burkinabè sur les théâtres de maintien de la paix

Présent à New York dans le cadre de la 71e session de l’Assemblée générale de l’ONU, le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Monsieur Marcel Alain de SOUZA a été reçu en audience, le mercredi 21 septembre 2016 par le Président du Faso. Monsieur de SOUZA était accompagné d’entrepreneurs israéliens spécialisés dans la purification des eaux usées issues des industries minières.
A sa sortie d’audience, Monsieur Marcel Alain de SOUZA a confié à la presse être venu faire avec Roch Marc Christian KABORE, « le tour d’horizon des relations entre la CEDEAO et le Burkina Faso ».
A cette occasion, le président de la Commission de la CEDEAO a remercié le chef de l’Etat, et à travers lui tout le peuple burkinabè pour « l’appui en troupes aussi bien au Mali qu’en Guinée-Bissau. Je lui ai dit qu’incessamment, nous allons trouver les moyens pour réduire les arriérées que nous devons au Burkina Faso aussi bien en ce qui concerne le transfert des troupes que le matériel militaire et tout ce qui est dû également aux différentes primes pour les différentes troupes ».
Monsieur Marcel Alain de SOUZA a aussi relevé que le Président KABORE s’est montré soucieux de la pollution de l’environnement par les déchets chimiques provenant des industries minières dans son pays. C’est pour cette raison que nous avons parlé d’un sujet très important : il s’agit de la « purification de l’eau. La région était en contact avec Israël depuis plus de dix ans. Nous avons été informés qu’il y a des techniques uniques dans le monde qui se développent pour purifier l’eau qui provient des mines d’or.
Beaucoup de cyanure et de mercure provenant de l’extraction industrielle de l’or fait que les animaux meurent en buvant l’eau, les enfants également et parfois même la nappe phréatique est affectée. Cette contamination était déjà faite au Ghana et cette société travaille ardemment dans ce pays. Nous avons pu contacter le Ghana qui a dit que ça donne de très bons résultats pour que la nappe phréatique et les fleuves ne soient pas contaminés. Donc, la société est venue présenter sa technique et le Président lui a donné rendez-vous au Burkina pour avoir une séance de travail avec le ministre de l’Environnement et le ministre des Mines. Ils iront par la suite voir comment ça se passe au Ghana et revenir mettre le système au point pour qu’on purifie l’eau pour préserver la santé de la population », a conclu Monsieur Marcel Alain de SOUZA.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso