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« Dialogue avec le gouvernement » reçoit le ministre de la Santé ce 2 août à 21H sur la RTB

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Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la Santé: "Le problème vient de l'extérieur de l'hôpital..."

L’émission « Dialogue avec le gouvernement » reçoit ce mardi 02 Août 2016 à 21 H, le ministre de la Santé. Durant 90 minutes, Dr. Smaïla OUEDRAOGO sera en directe de la RTB télé et sera invité à s’exprimer sur les questions de santé du moment. Vous pouvez suivre l’émission sur les ondes de Radio Burkina, des RTB2 et sur les radios partenaires.

Altitude Nahouri 2016 : le réconfort après l’effort des athlètes

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Le vainqueur Francis KIPTOO reçoit son prix des mains du PDG de ZIL télécom, Alassane ZIBA

Le Kenyan Francis KIPTOO et ses dauphins ont été récompensés pour leurs performances à la 8e édition de Altitude Nahouri. Outre les prix officiels qui récompensent les 5 premiers athlètes au sommet du pic, des prix spéciaux ont également été attribués aux marathoniens qui se sont illustrés au cours de la compétition.

C’est le Kenyan Francis KIPTOO qui repart avec les 600 000 FCFA du semi-marathon Altitude Nahouri.

Son dauphin Khalil LABLAQ reçoit 350 000 FCFA.

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Le 2e Khalil LABLAQ recevant son prix

250 000 FCFA pour le 3e.

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Le 3e Midaouma KAKOMISSA

IMG_1017Le 4e empoche 150 000

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Le 4e K. Boris KONAN

Le 5e quant à lui repart avec la somme de 100 000 FCFA

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Mariam OUEDRAOGO, la seule femme à se hisser au sommet du pic reçoit un prix spécial de 50 000 F CFA

Des prix spéciaux ont également été décernés. Il s’agit des prix de la première femme et homme Burkina-bè, et du premier athlète de Pô. Chacun des lauréats a reçu 50 000 FCFA.

IMG_1088Pour le promoteur Ouézen Louis OULON tout sera mis en œuvre pour la pérennité de « Altitude Nahouri » malgré le contexte économique difficile. Il promet également plus d’innovations pour les années à venir.

Ouézen Louis OULON promoteur de Altitude Nahouri
Ouézen Louis OULON promoteur de Altitude Nahouri

La soirée a été agrémentée par des prestations d’artistes

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IMG_1146Voici le palmarès officiel des 10 premiers

RANG NOM et PRENOM(s) Dossard Performance Pays ou ville
1. FRANCIS  Kiptoo  Kibii 300 01h19’09’’ Kenya
2. KHALID  Lablaq 240 01h19’53’’ Maroc
3. KAKOMISSA  Midaouma 299 01h25’59’’ Togo
4. KONAN  K. Boris 138 01h26’26’’ Côte d’Ivoire
5. TCHENDO  Malaba 295 01h27’32’’ Togo
6. CISSE  Yacouba 180 01h27’47’’ Burkina Faso
7. MAHAMAN T. Saïdou 219 01h28’13’’ Niger
8. N’DRI  K. Sévérin 137 01h28’44’’ Côte d’Ivoire
9. DABIRE J. François 20 01h30’09’’ Burkina Faso
10. COULIBALY  Omar 193 01h30’58’’ Burkina Faso

Y. Alain Didier COMPAORE

Flash info du 02 août 2016

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JT de 20h du 01 août 2016

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Lettre ouverte au PM : la F-SYNTER interpelle le gouvernement sur « un abus d’autorité manifeste » au MENA

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Mamadou Barro, SG F-Synter

A travers la lettre ouverte, ci-après, adressée au Premier Ministre burkinabè, la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER) interpelle le gouvernement sur « les rapports difficiles avec le Ministre de l’Education Nationale ». Dans sa lettre, la Fédération dénonce « un abus d’autorité manifeste ».

La F-SYNTER s’adresse à vous suite à une rupture totale de dialogue avec le Ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA). Nous osons croire qu’il s’agit d’une démarche solitaire que votre gouvernement ne partage pas, puisqu’au même moment où le MENA adoptait à notre égard une attitude que nous considérons comme du mépris, il nous a été donné de constater que vous et le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRSI), avez déployé de grands efforts pour trouver un terrain d’entente avec les organisations syndicales de l’enseignement supérieur dont la F-SYNTER. En tout état de cause, notre syndicat a pris acte de la volonté clairement exprimée du Ministre COULIBALY Jean-Martin, de n’avoir aucune considération pour l’enseignement post-primaire et secondaire et pour un  syndicat représentatif de ce secteur. Avant de tirer définitivement la conclusion si oui ou non votre gouvernement est aligné sur la position du MENA, nous vous adressons la présente sous la forme d’une lettre ouverte pour vous prendre ainsi que l’opinion nationale à témoin.

Exposé du motif du conflit qui nous oppose au MENA.

En Novembre 2015, un certain nombre de professeurs ont saisi la Coordination F-SYNTER des Cascades des affectations irrégulières dont ils avaient été l’objet. Ils avaient postulé en 2013 au concours de recrutement par le Ministère de l’Enseignement Secondaire et Supérieur (MESS), d’enseignants pour le secondaire. A leur sortie en 2015, ils ont été affectés le 19 Octobre 2015 par le Directeur Provincial de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (DPENA) de la Comoé, BARRO Seydou, dans des établissements du post-primaire comme directeurs de CEG, sans numéro matricule, sans aucune expérience de l’enseignement et sans leur consentement. Puis c’est au tour du Directeur Régional (DR) du Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur de les affecter le 05 Novembre 2015, dans d’autres établissements comme simples enseignants avant de faire marche arrière pour annuler sa propre  décision, le 03 Décembre 2015. Sur quoi le DR s’est-il fondé pour opérer ces affectations ? De toute évidence, c’est sur l’arrêté N° décision n°2015-310/MESS/SG/DRH qui a mis ces agents à la disposition du Secrétariat Général du MESS qui constitue l’acte administratif principal devant gérer l’entrée desdits agents dans leurs nouveaux emplois.

C’est dans un tel contexte de désordre administratif inqualifiable, qu’après de nombreuses menaces et pressions, certains professeurs ont cédé et ont rejoint les postes comme directeurs. Deux camarades : ZONGO Jean Mle 281661 M actuellement en service au Lycée départemental de Dakoro (toutefois, dans un premier, il a respecté la décision du DPENA avant d’avoir connaissance de celle du DR MESS qui le mettait à Dakoro), YONABA Djibril 281666 R en service au Lycée Municipal Hema Fadouah Gnambia de Banfora, sont restés sur leur position de ne pas rejoindre les postes comme directeurs et dispenseront les cours dans ces établissements (où ils ne se sont pas affectés eux-mêmes), jusqu’à la fin de l’année scolaire 2015-2016. A ces postes, il leur a même été délivré des certificats de présence.

Aucune mesure de régularisation (en dépit des erreurs administratives manifestes) n’a été prise par les autorités chargées de l’éducation malgré les démarches de la Coordination au niveau local et du Bureau national de la F-SYNTER auprès du DR MESS Cascades BAYALA Cyrille. Et pour cause ! C’est le mois de Mai (à la fin de l’année scolaire) qu’attendait le DPENA pour lancer des communiqués de mise en demeure de rejoindre les postes, qui ont été diffusés sur les ondes de la radio nationale enjoignant aux camarades de rejoindre les postes des affections décidées par le DPENA. PLUS DE SIX MOIS APRES LEUR PREMIERE AFFECTATION IRREGULIERE PAR LE DPENA. Dès que le bureau national a été saisi le 4 Mai 2016, le même jour, il a pris contact avec le Secrétaire Général du MENA qui a promis vérifier. Puis aucune réaction, jusqu’au 20 Mai 2016, où après information à la solde le syndicat s’est rendu compte que les salaires des deux camarades avaient été suspendus, suite à une correspondance n°00626 du 6 Mai 2016, toute chose qui ne peut avoir été faite qu’avec l’approbation  du cabinet du Ministre. Soit deux jours après que nous avons saisi le SG MENA.

L’implication personnelle du Ministre lui-même dans cette machination qui se dessinait se confirmera le 06 Juin 2016, lorsque le Bureau National de la F-SYNTER prenant la mesure de la situation qui se dégradait, écrit au ministre, pour exposer les faits et demander une audience dans des délais rapides. Jusqu’à ce jour, l’audience demandée n’a pas été accordée. Par contre, nous avons constaté que le ministre a développé une grande activité pour finaliser le BEPC en ignorant la désapprobation massive des militants de la F-SYNTER qui ont manifesté contre la mesure arbitraire de suspension de salaire de deux camarades, quasiment dans toutes les localités du pays où se tenait cet examen.

De ces évènements, il ressort un abus d’autorité manifeste fondé sur trois éléments essentiels :

  1. Nommer à un poste de direction un agent à peine sorti de l’école, sans numéro matricule, sans aucune expérience en violation du décret n°95-193/MESSRS/MEFP/MFPMA portant règlementation des fonctions de chefs d’établissements et d’autres responsables dans les établissements d’enseignement général et technique qui stipule que « Il est établi chaque année par arrêté du Ministre chargé de l’enseignement secondaire une liste d’aptitude aux fonctions de Chef d’établissement sur laquelle sont inscrits, sur leur demande, les professeurs répondant aux critères définis aux articles 10 et 9 du présent décret. La liste est réactualisée chaque année par l’adjonction des nouveaux postulants remplissant les critères ci-dessus visés. Elle est rendue publique.» Les conditions de 7 ans d’ancienneté édictées à l’article 10 excluent les professeurs de CEG que sont nos deux camarades de toute possibilité de nomination à une quelconque fonction de chef d’établissement
  2. Obliger cet agent à accepter une nomination alors qu’il a clairement signifié son refus.
  3. Sur ces bases suspendre, le salaire de cet agent alors qu’il a rempli ses charges professionnelles en dispensant ses cours dans un établissement public de l’Etat jusqu’à la fin de la présente année scolaire.

Sur quel texte se sont fondés le DPENA des Cascades et le Ministre qui a soutenu cette forfaiture pour faire une mise en demeure aux deux agents et pour finalement suspendre leur salaire ? Il faut que cela soit clarifié, car la base qui règle les relations entre les autorités et les agents de l’Etat ce sont les textes, autrement on verse dans l’abus d’autorité.

Cet abus d’autorité du MENA a été constaté dans la gestion d’autres problèmes posés par les acteurs du système éducatif depuis qu’il est à la tête du département. Or, la gestion d’une parcelle de l’autorité de l’Etat ne donne pas tous les droits à un responsable, fût-il ministre. L’agent a aussi des droits, en particulier celui de ne pas accepter une nomination et d’être soutenu par son syndicat que le responsable a l’obligation d’entendre. Autrement, le discours gouvernemental sur le dialogue avec les partenaires sociaux sonne comme un slogan creux. C’est grâce au « dialogue social » que les travailleurs et leurs syndicats ont accepté attendre, avec patience, l’effet financier d’une loi votée depuis Novembre 2015 et pour lequel effet financier, le retard accusé par l’Etat  dépasse aujourd’hui six  mois.

Cette situation des deux agents qui révèle des préoccupations que les syndicats de l’éducation avaient déjà soulevées dans leur document d’analyse sur le transfert du préscolaire et du post-primaire au MENA, au-delà de la polémique qu’elle engendre nous fait constater avec regret que le Ministre s’égare dans une démarche arbitraire alors qu’existent d’importants défis pour lesquels nous attendons toujours des solutions correctes de la part du gouvernement et notre interlocuteur direct qui est le Ministre de l’Education.

C’est pourquoi la F-SYNTER juge essentiel que le Ministre fasse de cette recherche de solutions aux problèmes urgents et fondamentaux de l’enseignement secondaire (premier et second cycle) une préoccupation en passant par la voie du dialogue.  Au lieu d’engager inutilement un bras de fer avec les travailleurs massivement mobilisés dans ce syndicat.

Excellence,

Nous vous communiquons, à toutes fins utiles, en pièce jointe, une plate-forme minimale urgente que le Ministre s’attachera à satisfaire avant la rentrée scolaire 2016-2017 pour « la restauration de l’autorité de l’Etat » qui lui tient tant à cœur.

Dans le sens d’une approche, malgré tout, restant toujours conforme aux exigences du dialogue social, nous sollicitons de votre haute bienveillance, une audience afin d’examiner les graves problèmes qui minent l’enseignement post-primaire et secondaire.

Dans l’attente d’une suite favorable, je vous prie d’agréer, Excellence, l’expression de ma très haute considération.

Pièces jointes :

  • Plateforme revendicative minimale urgente
  • Position des syndicats de l’éducation sur le transfert

Pour le Bureau National

Mamadou BARRO.

Secrétaire Général Fédéral.

Télécharger la Lettre ouverte de la F-SYNTER au PM (pdf, 802 Ko)

Bulletin météorologique du Burkina Faso du lundi 1er août 2016 à 18 H

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Le temps des dernières 24 heures

Le temps des dernières 24 heures a été marqué par une légère accalmie de l’activité pluvio-orageuse de la mousson. Seules quelques manifestations orageuses à pluvio-orageuses éparses ont été observées à l’extrême Sud-est et au Sud-ouest du pays. Ailleurs, le ciel est resté partiellement nuageux à couvert par endroits.

Les températures extrêmes ont été stationnaires ou en hausse de 1 à 4 degrés Celsius par rapport à celles de la période précédente.

Ci-dessous, la carte des températures extrêmes relevées et le temps observé dans les stations météorologiques de notre pays.

Le temps des dernières 24 heures
Le temps des dernières 24 heures

Légende Meteo BurkinaPrévisions valables jusqu’à demain 12 heures

Pour les prochaines 24 heures, le régime de mousson sera faible à modéré sur la majeure partie du pays. On observera des foyers orageux à pluvio-orageux principalement au Sud-est, au Sud et au Sud-ouest du territoire, au cours de l’après-midi et dans le courant de la nuit. Dans le reste du pays, on notera un ciel généralement nuageux pouvant donner lieu à des averses par endroits.

Les températures maximales seront stationnaires ou en légère hausse tandis que les minimales seront stationnaires ou en légère baisse par rapport à celles des dernières 24 heures.

Ci- dessous, la carte des températures extrêmes et le temps prévus dans les stations météorologiques de notre pays :

Prévisions valables jusqu’au 2 août 2016 à 12 H
Prévisions valables jusqu’au 2 août 2016 à 12 H

 

Communiqué conjoint du 5e TAC entre le Burkina et la Côte d’Ivoire

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TRAITE D’AMITIE ET DE COOPERATION

ENTRE

LA REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE ET LE BURKINA FASO 

****************

CINQUIEME CONFERENCE AU SOMMET

****************************

COMMUNIQUE CONJOINT

****************

Yamoussoukro, le 29 juillet 2016

01.

Dans le cadre du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire, la cinquième Conférence au Sommet des Chefs d’Etat s’est tenue à Yamoussoukro, le vendredi 29 juillet 2016 sous la co-présidence de Leurs Excellences Messieurs Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso et Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire.

02.

Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE était accompagné de Son Excellence Monsieur Paul Kaba THIEBA, Premier Ministre, Chef du Gouvernement et des membres du Gouvernement burkinabè.

Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA était accompagné de Son Excellence Monsieur Daniel Kablan DUNCAN, Premier Ministre, Ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Chef du Gouvernement et des membres du Gouvernement ivoirien.

La liste des deux délégations est jointe en annexe.

La cinquième Conférence au Sommet a été précédée d’une réunion des experts, les 25 et 26 juillet 2016, et d’un Conseil conjoint de Gouvernements, le 28 juillet 2016.

03.

Au cours du Sommet, Leurs Excellences Messieurs Roch Marc Christian KABORE et Alassane OUATTARA se sont informés mutuellement de la situation dans leurs pays respectifs et ont abordé des questions d’intérêt commun d’ordres bilatéral, sous-régional, régional et international.

Au plan bilatéral, les deux Chefs d’Etat ont fait l’évaluation de la mise en œuvre des décisions et recommandations issues de la quatrième Conférence au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération, tenue à Ouagadougou, le 31 juillet 2014 et ont identifié de nouveaux domaines de coopération.

04.

Concernant le projet de construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, la Conférence au Sommet s’est félicitée de l’achèvement des études de faisabilité et des avancées enregistrées dans la finalisation des études techniques détaillées.

Elle s’est réjouie des financements obtenus et a exhorté les deux gouvernements à poursuivre la recherche des financements complémentaires en vue de la réalisation effective de ce projet vital pour le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire.

05.

Abordant le projet de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et son prolongement jusqu’à Tambao et la construction du terminal minéralier au Port d’Abidjan, la Conférence au Sommet s’est félicitée de l’aboutissement des négociations avec le Groupe Bolloré pour la réhabilitation du Chemin de Fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et la signature, au cours de ce sommet, de la Convention de concession révisée de l’exploitation des transports ferroviaires entre le Burkina Faso, la République de Côte d’Ivoire et la Société Internationale de Transport Africain par Rail (SITARAIL).

Par ailleurs, la Conférence a noté avec satisfaction le respect des engagements de la SITARAIL, au titre du traitement de la dette due aux Etats et aux sociétés de patrimoine ferroviaire.

06.

S’agissant de la Décision portant approvisionnement régulier du Burkina Faso en énergie électrique et en hydrocarbures par la Côte d’Ivoire, la Partie burkinabè a réitéré ses remerciements à la Partie ivoirienne pour sa décision d’augmenter la fourniture d’électricité de 70 à 80 MW.

En attendant l’adoption finale de ce Plan Directeur, la Conférence au Sommet a instruit les deux Ministres en charge de l’électricité de mettre en place, dans un bref délai, une équipe mixte de surveillance, d’intervention et d’entretien de la ligne d’interconnexion en vue d’assurer un service d’approvisionnement en électricité de meilleure qualité.

En outre, elle a noté les progrès réalisés dans le cadre de la création de la société de Pipeline sur le tronçon Bouaké-Ferkessédougou et Ferkessédougou-Ouagadougou, avec la participation de la société Burkinabè SONABHY au capital de ladite société.

La Conférence au Sommet a invité les structures en charge de la gestion des hydrocarbures au Burkina et en Côte d’Ivoire à se concerter sur la question de l’approvisionnement en produits pétroliers, en vue de convenir d’une offre commerciale qui satisfasse toutes les parties.

07.

Concernant l’élaboration et la mise en œuvre d’un programme de facilitation du commerce, du transit et du transport sur le corridor Abidjan-Ouagadougou, les deux Chefs d’Etat se sont félicités des avancées enregistrées dans le cadre du projet de construction du Poste de Contrôle Juxtaposé (PCJ) de Laléraba.

Elles se sont félicitées de la mise en place du Comité conjoint de suivi de la mise en œuvre du Mémorandum d’entente en matière de coopération industrielle, commerciale et artisanale.

08.

La Conférence au Sommet s’est réjouie de l’amélioration du climat des affaires et du renforcement des échanges commerciaux ainsi que de la facilitation du droit d’établissement.

Elle a exprimé sa reconnaissance et ses remerciements au Groupe de la Banque Mondiale pour son programme d’Appui Budgétaire Régional (ABR) à la Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, destiné à faciliter les formalités douanières et la fluidité du trafic en matière de transport routier de marchandises sur le corridor Abidjan-Ouagadougou.

09.

En matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants entre les deux pays, la Conférence au Sommet a exhorté les deux Parties à poursuivre leurs efforts en vue d’éradiquer cette pratique, notamment par la sensibilisation des populations des deux pays et a appelé à la mise en place d’une stratégie commune de protection et d’assistance aux enfants victimes de cette traite.

10.

Examinant la recommandation relative à la matérialisation de la frontière Burkina-Côte d’Ivoire, la Conférence au Sommet a noté les progrès enregistrés dans ce domaine et a instruit les Ministres en charge du dossier à procéder dans les meilleurs délais à l’installation officielle de la Commission Mixte Paritaire de Matérialisation de la frontière commune et à mobiliser les contributions financières nationales en vue du démarrage effectif des travaux.

11.

Concernant la question de l’occupation illégale des réserves et parcs nationaux, des forêts classées et des forêts du domaine rural, et plus particulièrement l’évacuation du Mont Péko, la Partie ivoirienne a informé la Partie burkinabè de sa décision d’évacuer tous les occupants de ces aires protégées.

A cet effet, les deux Chefs d’Etat ont décidé de la mise en place d’un Comité mixte ivoiro-burkinabè pour faire des propositions en vue d’une mise en œuvre concertée de cette décision.

En outre, les deux Chefs d’Etat ont convenu de l’élargissement de la concertation au Libéria pour traiter de la question des infiltrations des forêts dans l’Est de ce pays.

12.

S’agissant de la coopération politique, diplomatique et de l’intégration régionale, la Conférence au Sommet s’est félicitée du bon déroulement des élections organisées en 2015 en République de Côte d’Ivoire et au Burkina Faso.

Elle a salué la maturité politique des peuples ivoirien et burkinabè.

La Conférence au Sommet a noté avec satisfaction, la qualité exceptionnelle des relations diplomatiques que le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire entretiennent et a salué l’accréditation des nouveaux Ambassadeurs auprès des Chefs d’Etat des deux pays.

Elle s’est réjouie de la concertation permanente entre les Autorités des deux pays et a salué le soutien réciproque aux candidatures de l’un ou l’autre pays au sein des Organisations africaines et internationales.

Leurs Excellences Messieurs Roch Marc Christian KABORE et Alassane OUATTARA se sont réjouis des acquis enregistrés dans le processus d’intégration régionale et ont réaffirmé leur engagement à poursuivre leurs efforts pour relever les défis liés à la consolidation de ce processus.

Les deux Chefs d’Etat se sont félicités de la coopération triangulaire en faveur du développement des villes et régions frontalières de Sikasso, Korhogo et Bobo-Dioulasso (SKBO ou SIKOBO). Ils ont instruit les Ministres en charge de ce projet d’œuvrer au renforcement de cette coopération.

13.

S’agissant du secteur des mines, la Conférence au Sommet a noté avec satisfaction la mise en œuvre des décisions prises dans le cadre de la réglementation interdisant le travail des enfants ainsi que l’utilisation des produits chimiques et des explosifs dans l’exploitation minière artisanale.

Elle a exhorté les deux Parties à poursuivre les actions de sensibilisation et de formation pour renforcer l’encadrement de l’activité d’orpaillage, afin de mieux préserver l’environnement physique et social des zones concernées.

En outre, afin de mieux lutter contre le phénomène d’orpaillage illicite, les deux Parties ont convenu de relancer le projet d’organisation d’une conférence régionale sur l’orpaillage, sous l’égide de la CEDEAO.

La Conférence au Sommet a également appelé à intensifier la lutte contre la fraude en matière de commercialisation de l’or.

14.

Concernant la coopération en matière de Défense et de Sécurité, la Conférence au Sommet a vivement condamné les attentats terroristes survenus en janvier et mars 2016 à Ouagadougou et à Grand Bassam.

Les deux Chefs d’Etat ont salué l’initiative de la réunion quadripartite des Ministres en charge de la Sécurité de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Sénégal et du Burkina, tenue à Abidjan, les 23 et 24 mars 2016 ainsi que la Déclaration et le Plan d’actions pour la paix et la sécurité dans l’UEMOA, approuvés à Dakar, le 05 juin 2016, à l’occasion du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernements de l’UEMOA.

Les deux Chefs d’Etat se sont félicités de la qualité de la coopération qui existe entre leurs services de sécurité.

A cet effet, ils ont décidé de mutualiser davantage leurs efforts en vue de lutter plus efficacement contre les groupes terroristes.

15.

Au sujet de la Coopération administrative, décentralisée et transfrontalière, la Conférence au Sommet a salué les excellentes relations de bon voisinage qu’entretiennent les autorités administratives frontalières de la Côte d’Ivoire et du Burkina et les a encouragées à mettre en œuvre les accords signés dans ce domaine.

16.

Abordant la question relative à la fluidité du trafic et à la libre circulation des personnes et des biens, la Conférence au Sommet a salué et encouragé la réduction du nombre des postes de contrôle ainsi que la poursuite du démantèlement des barrages illicites et la lutte contre le racket dans les deux sens.

Les Chefs d’Etat ont encouragé les deux Gouvernements à poursuivre leurs concertations et leurs actions de sensibilisation pour la mise en œuvre effective des textes et protocoles de la CEDEAO et de l’UEMOA sur la libre circulation des personnes, des biens et le droit d’établissement.

17.

Concernant l’entretien des routes qui relient les deux Etats, la Conférence au Sommet a, au titre de la réhabilitation, du renforcement et du développement des réseaux routiers inter-Etats, apprécié positivement les efforts fournis et la recherche de financement par les deux Parties en vue de leur entretien régulier.

18.

Dans les domaines de la poste, des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication, les Chefs d’Etat ont rappelé la nécessité d’intensifier la collaboration et les échanges d’expertise entre les deux Parties, en particulier dans les domaines de la transition vers la Télévision Numérique Terrestre (TNT), de la régulation, des échanges postaux et de la formation des cadres.

19.

Dans les domaines de l’agriculture, de l’eau, du foncier rural, de la production animale et des ressources halieutiques, la Conférence au Sommet a déploré les malheureux incidents survenus à Bouna en République de Côte d’Ivoire. Elle a insisté sur la nécessité de la sensibilisation des populations en vue du respect de la réglementation foncière.

En outre, les Parties se sont félicitées de la mobilisation des Forces de Défense et de Sécurité pour sécuriser les populations victimes ainsi que leurs biens et ont décidé de prendre les dispositions adéquates pour la réinstallation des personnes victimes de cette crise.

20.

Abordant la question des changements climatiques et de la gestion durable des forêts, les deux Chefs d’Etat ont salué les résultats de la Conférence de Paris sur le climat et ont exhorté les Parties prenantes au respect de leurs engagements. Au sujet de la lutte contre le commerce illicite transfrontalier du bois de vêne (Pterocarpus), ainsi que du braconnage des grands mammifères, les deux Parties se sont félicitées des résultats enregistrés et ont recommandé le renforcement des dispositifs de contrôle aux frontières.

21.

Au sujet des ressources partagées, la Conférence au Sommet a pris acte de la décision de création de l’Autorité du Bassin de la Comoé-Bia-Tanoé.

22.

Concernant la coopération culturelle, la Conférence a apprécié positivement et a encouragé l’intensification des relations et des échanges culturels entre les deux pays.

23.

S’agissant du Tourisme, la Conférence au Sommet a recommandé la mise en œuvre du Plan d’Actions pour la période 2017- 2019.

24.

Au titre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, de la solidarité, de l’emploi, de la jeunesse, de la formation professionnelle, des affaires sociales, de la justice, des droits humains, de l’éducation, des sports, de la promotion de la femme et du genre,  la Conférence au Sommet a convenu de poursuivre les concertations en vue de renforcer la coopération dans ces différents domaines.

25.

Evoquant la question de la coopération scientifique, les deux Chefs d’Etat ont instruit les Ministres compétents d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord de coopération dans le domaine du financement de la recherche scientifique et de l’innovation, de faciliter et d’accélérer le processus de délivrance des diplômes aux nouveaux bacheliers et étudiants burkinabè.

26.

Concernant la Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, les deux Chefs d’Etat ont encouragé leurs Gouvernements respectifs à procéder à la création effective d’un organe commun doté d’un Fonds chargé de trouver des solutions aux problèmes de la jeunesse indépendamment de toute autre initiative communautaire.

En outre, ils ont instruit les Ministres compétents d’accélérer la mise en place d’un Fonds en faveur de la femme adulte et de la jeune fille.

27.

Dans le domaine de la santé, la Conférence s’est félicitée de la stratégie commune et des actions ayant permis de juguler l’épidémie à virus Ebola et a appelé à une vigilance plus accrue contre les maladies hautement contagieuses et autres urgences de santé publique telle que la maladie à virus Zika.

28.

En ce qui concerne la coopération en matière de productions animales et Ressources halieutiques, les deux Chefs d’Etat ont salué la bonne collaboration de leurs Gouvernements dans la gestion des Ressources animales et halieutiques et les actions communes menées pour circonscrire l’épidémie de la grippe aviaire qu’ont connue les deux pays en 2015 et 2016.

Ils ont instruit les ministres en charge des questions sanitaires et des ressources animales de travailler à la maitrise de l’épizootie de la grippe aviaire, afin de  lever les mesures d’interdiction  de la police sanitaire dans les meilleurs délais, au regard de l’impact négatif de cette maladie  sur les échanges commerciaux entre les deux pays, notamment sur les volailles et les produits avicoles.

Ils les ont également instruits d’intensifier la lutte contre la circulation illicite des médicaments vétérinaires et d’étendre la collaboration au domaine des ressources halieutiques.

29.

En matière de lutte contre la drogue, la Conférence au Sommet a encouragé la poursuite des concertations entre les Comités Nationaux et les a exhortés à intégrer dans leurs activités, la question de la circulation illicite des médicaments.

30.

Au titre des Accords de coopération, les deux Chefs d’Etat ont exprimé leur totale satisfaction pour le renforcement continu du cadre juridique de la coopération entre leurs pays.

A cet égard, ils se sont félicités de la signature de treize (13) Accords de Coopération intervenus au cours du présent Sommet.

Les deux Chefs d’Etat ont fortement exhorté les deux Parties à la mise en œuvre effective de tous les Accords signés.

31.

Au plan régional et international, les deux Chefs d’Etat ont lancé un appel pour la paix et la réconciliation au Soudan du Sud et au Burundi.

Ils ont fortement condamné et exprimé leur solidarité suite aux récents actes terroristes survenus en Afrique et ailleurs dans le monde.

Face à cette situation, les deux Chefs d’Etat ont exprimé leur préoccupation et marqué leur détermination à joindre leurs efforts à ceux de la communauté internationale pour lutter efficacement contre ce fléau.

Les deux chefs d’Etat se sont félicités des conclusions du vingt-septième Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, tenu les 17 et 18 juillet 2016 à Kigali sur le thème ‘’ 2016 : Année africaine des droits de l’homme, avec un accent particulier sur les droits des femmes’’.

Ils se sont également félicités de leur convergence de vues sur les grands dossiers du continent et ont partagé la forte conviction que le développement de l’Afrique passe par une véritable intégration des économies des pays du continent.

32.

A l’issue de la Conférence au Sommet, les deux Chefs d’Etat se sont félicités des résultats obtenus et ont renouvelé leur satisfaction pour l’atmosphère cordiale et fraternelle qui a marqué le déroulement des travaux.

33.

Au terme de son séjour, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, a renouvelé à son Frère et Ami, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, au Gouvernement et au Peuple ivoiriens, ses sincères remerciements pour l’accueil chaleureux et fraternel, pour l’hospitalité authentiquement africaine et pour les délicates marques d’attention dont lui-même et sa délégation ont bénéficié durant leur séjour.

34.

La sixième Conférence au Sommet des Chefs d’Etat du Traité d’Amitié et de Coopération entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se tiendra en juillet 2017 à Ouagadougou.

Fait à Yamoussoukro, le 29 juillet 2016

POUR LE BURKINA FASO

Roch Marc Christian KABORE

Président du Faso

POUR LA REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE

Alassane OUATTARA

Président de la République

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