Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a eu une séance de travail ce matin avec le Directeur des opérations de la Banque mondiale, Axel Van Trotsenburg.
Au cours de la séance, le chef de l’Etat a salué l’accompagnement de la Banque dans le financement des projets et programmes. Il a par ailleurs relevé les priorités qui seront celles du Burkina Faso pour les années à venir.
Il s’agit du renforcement de la démocratie et de la gouvernance administrative, de la réconciliation nationale, de la lutte contre l’insécurité, et de la résilience économique.
Direction de la communication de la présidence du Faso
Le président du Mouvement du Parti pour le Progrès (MPP), Simon Compaoré (au milieu)
Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) a décrypté ce 17 mai 2021 la situation nationale au cours d’un point de presse. Les questions sécuritaire, sanitaire et de réconciliation nationale étaient entre autres les points abordés par le président du parti au pouvoir et ses camarades après les cent premiers jours du second quinquennat du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
Face à la presse, le président du Mouvement du Peuple pour le Progrès, Simon Compaoré a d’emblée jugé satisfaisant les cent premiers jours du second mandat du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à la date du 6 avril dernier. Pour lui, les 100 jours de ce second mandat sont « peu » pour faire un bilan.
La question de la réconciliation nationale, un des axes majeurs du programme présidentiel, est en train d’être traduit en acte par le ministre en charge de la question, Zéphirin Diabré. Et à cet effet, Simon Compaoré a indiqué d’allaque Zéphirin Diabré a entrepris des consultations tous azimuts pour réussir sa mission à lui confiée.
Et dans cette optique, le MPP dit avoir déjà entrepris des réflexions et les conclusions seront versées au dossier à titre de contribution.
S’agissant de la réforme des examens scolaires qui soulève « une levée de boucliers chez certains élèves», les conférenciers du parti au pouvoir disent « ne pas inverser les rôles », mais « que chaque acteur joue sa partition dans l’intérêt supérieur de l’éducation burkinabè afin que les examens de fin d’année se déroulent dans les conditions qui satisfassent toutes les parties ».
Les hommes de médias face aux conférenciers du parti au pouvoir
Le MPP regrette le regain de terreur ces derniers temps et invite le gouvernement à poursuivre ses efforts dans le renforcement des capacités opérationnelles des FDS et des VDP auxquels le parti réitère ses encouragements.
Simon Compaoré et ses camarades ont appelé les Burkinabè à « s’approprier comme reflexe les consignes contre la propagation du coronavirus au Burkina ».
Le président du parti au pouvoir a confié que des camarades ont été sanctionnés (suspendus ou exclus) pour manquement graves aux textes fondamentaux du parti.
Avant de clore le point de presse, Simon Compaoré a tranché sur la réaction du président du Faso Autrement, Ablassé Ouédraogo en lien avec la question de la mosquée de Pazani.. Pour lui, la gestion du conflit est terminée. Avant de préciser que les propos de Ablassé Ouédraogo sont de nature à « jeter de l’huile sur le feu alors que les choses étaient en train petit à petit d’entrer dans l’ordre. Mais Dieu est grand. Dieu ne souhaite pas voir notre pays dans la tourmente. C’est pourquoi, il saura apaiser les coeurs et amener les uns et les autres à la raison» .
En marge du sommet de Paris sur le financement des économies africaines qui s’ouvre demain dans la capitale française, les chefs d’Etat et de gouvernement du G5 Sahel ont tenu un mini-sommet cet après-midi midi à l’hôtel Peninsula, à Paris, autour du président du Faso, doyen des chefs d’Etat de l’espace.
Les questions de sécurité, de développement et de financement ont été au centre des échanges entre les chefs d’Etat et de gouvernement. Mohamed Bazoum du Niger, Mohamed Ould el-Gazouani de la Mauritanie, le président de la transition malienne Bah N’Daw et le premier Ministre du Tchad Pahimi Padacké Albert ont saisi l’opportunité de cette rencontre, pour dégager des positions communes sur la problématique du financement des économies africaines, en cette période de crise sécuritaire au Sahel et de pandémie de la COVID-19.
« La rencontre que nous avons eue cet après-midi à été une occasion pour nous, de faire le point de la situation au Tchad. Nous avons pu constater aussi, que malgré les différentes opérations communes menées sur le terrain, nous n’avons pas encore véritablement réussi à donner une grande estocade au terrorisme dans notre sous-région », dira le président du Faso à la presse. Pour lui, il y a une nécessité de revisiter le mode opératoire du G5 Sahel, pour plus d’efficacité.
Direction de la communication de la présidence du Faso.
Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a quitté Ouagadougou ce matin pour Paris, où il prendra part à un Sommet sur le financement des économies africaines, ce mardi 18 mai.
Avec le président français, Emmanuel Macron, le chef de l’Etat et ses pairs d’Afrique Subsaharienne vont échanger sur des mesures visant à soulager les pays touchés économiquement par les effets de la pandémie du Covid-19 et sur de nouvelles sources de financement.
Les réflexions porteront également sur le traitement de la dette par de nouvelles stratégies qui pourraient être soutenues par des réformes allant dans le sens de renforcer le secteur privé africain et promouvoir de nouveaux investissements.
Direction de la communication de la présidence du Faso
Le commissariat de Police du district de Tiébélé a rouvert ses portes ce samedi 15 mai 2021 après 10 ans de fermeture. Il avait été saccagé et incendié par des élèves des établissements secondaires de Tiébélé en 2011. La réouverture officielle du commissariat s’est effectuée en présence du gouverneur de la Région du Centre-Sud Josiane Kabré /Zoungrana et du directeur du matériel et du budget de la police Emmanuel Kaboré. Des habitants de Tiébélé ont saisi l’occasion pour demander pardon au nom des élèves. De Pô, la correspondance de Hamidou Koudougou Ouena.