La commission nationale d’élaboration de la politique de sécurité nationale à été installée ce lundi 17 juin 2019 par le Président du Faso Roch Marc Christian Kaboré. Composée d’une centaine de membres, cette commission vise à permettre au Burkina de pouvoir disposer d’un appareil de sécurité fort et fiable en accord avec les défis attendus.

Doter le Burkina d’un appareil de sécurité fiable, républicain, redevable et en adéquation avec nos ressources. C’est l’objectif du lancement des travaux de la commission d’élaboration de la sécurité nationale.

Pour le coordonnateur, le Colonel Major Naba Théodore Palé, la commission est composée d’un comité scientifique et d’un comité de supervision. Le comité de supervision s’assure que la commission travaille dans de meilleures conditions possibles et le comité scientifique dirige les travaux. Ce dernier veille à ce que que les travaux qui vont sortir aient un coté objectif. Il y’a également une commission très large composée des représentants de tous les ministères, de la société civile, des organisations sociopolitiques, des syndicats, des chefs coutumiers, des groupes de sécurité et des sociétés de gardiennage.

Cette composante de nation, c’est le Président du Faso qui l’a voulu ainsi.

« La politique de sécurité nationale qui sera élaborée constitue le début d’un chantier de reformes que notre peuple doit nécessairement entreprendre et que je me suis engagé à traduire en actions concrètes au profit de tous. Cette politique retracera notre vision pour une sécurité durable, reflétera nos valeurs, nos intérêts nationaux et aussi la manière de les préserver et de les promouvoir. Les stratégies nationales et sectorielles qui en découleront apporteront plus de clarté quant aux missions de responsabilité et de redevabilité de chaque composante des forces de défense et de sécurité et des institutions qui les gèrent et qui les supervisent », a indiqué le chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré.

Composée de plusieurs membres de divers secteurs d’activités, cette commission a un délai de cent jours pour élaborer un projet de loi pour la réorganisation de l’architecture générale de la sécurité nationale.

Saratou Cissé