La rencontre entre la CODER (Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale) et les parents des victimes de l’insurrection populaire de 2014 et du putsch manqué de 2015 a avorté ce samedi 22 avril 2015 à Ouagadougou. La CODER a évoqué des raisons de calendrier pour désister, selon les parents des victimes. Ces derniers sont très remontés contre cette coalition de partis politiques. L’Union des familles des martyrs de l’insurrection populaire (UFMIP) de 2014 et l’Association des parents des victimes du coup d’Etat (APVCE) de 2015 estiment qu’il s’agit d’un manque de considération de la part de la CODER.
L’Association des blessés de l’insurrection populaire de 2014 (ABIP) dresse le bilan de la prise en charge sanitaire de ses membres. Elle est reconnaissante au gouvernement et aux forces vives de la nation pour la prise en charge sanitaire des blessés de l’insurrection populaire. L’association indique tout de même que d’autres attendent la prise en charge. L’ABIP s’exprimant sur la question de la réconciliation nationale, s’est montrée très critique de la CODER (Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale)
La Télévision du Burkina diffuse ce dimanche 23 avril 2017 à partir de 16h10 la « Nuit du monde rural ». L’émission a été enregistrée le 19 avril 2017, dans le cadre du lancement des activités de la Radio rurale au CENASA. Plusieurs prestations d’artistes musiciens traditionnels ont été servies aux spectateurs et téléspectateurs.
Ce sont des prestations d’artistes traditionnels burkinabè qui ont été offertes comme spectacle lors de la Nuit du monde rural. Des artistes comme «Adji Gorko », les membres de la troupe « Djiguiya tougou » de Bobo Dioulasso, de la troupe « Wélaré », de la troupe de « Kiasouté Kambou » et Koumali Natama ont tenu en haleine le public qui a effectué le déplacement du Centre national des Arts du Spectacle et de l’Audiovisuel (CENASA).
Les officiels présents à la Nuit du monde rural
En sus de ces prestations musicales, ce sont associées des contes, du slam et une prestation théâtrale avec la troupe « Théâtre de l’espoir » de Hyppolite Wangrawa alias « Baboangan ».
De l’avis de la directrice de la Radio rurale, Félicité Ouédraogo, cette nuit inaugurale concourt à faire connaître davantage le patrimoine culturel burkinabè. Pour elle, « En organisant cette soirée aujourd’hui, nous voulons faire connaître la richesse et la diversité de la culture burkinabè, instrument spécialisé au service du développement du monde rural », a-t-elle indiqué.
« Nous pensons que la Radio Rurale est un outil nécessaire pour le développement»
Aussi, a-t-elle justifié les missions à elle assignées. « La radio rurale a pour mission essentielle la promotion de l’éducation sanitaire, de l’éducation physique, de l’alphabétisation, de l’élevage, des activités culturelles, etc. Aujourd’hui en reprenant du service, la Radio rurale espère pouvoir compter sur ses partenaires pour remplir ses missions », a-t-elle noté.
La prestation de la Cantatrice, Ardo Gorko Léontine
A travers cette relance des activités de la Radio rurale, le ministre en charge de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou dit retrouver le sens de nos langues, de notre culture et de nos musiques dans leur diversité. Ainsi donc, a-t-il ajouté: « je me dois de féliciter tous les différents acteurs qui ont rendu possible cette soirée qui marque le retour de la Radio rurale».
Cette soirée empreint de couleurs a été l’occasion pour la Directrice générale de la Radiodiffusion Télévision du Burkina, Danielle Bougairé de traduire la nécessité de relancer de la Radio rurale, car dit-elle « Ce soir, nous avons eu différentes troupes qui se sont produites en langues nationales comme le Fulfuldé, le Jula, le Mooré, le San. Nous ne cessons de le dire, nous pensons que Radio Rurale est un outil nécessaire pour le développement; et nous allons mettre tous les moyens pour que la Radio rurale tienne le pari», foi de la Directrice générale.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah
La Fédération Burkinabè de Football et les dirigeants des clubs ont tenu une rencontre d’information et d’échange ce samedi 22 avril 2017 au siège de la fédération à Ouagadougou. Elle a permis aux différents acteurs du football de se pencher sur les violences dans les stades lors des matches de football.Les violences dans les stades sont légions depuis le début de la saison sportive. En cette fin de saison, ces violences se sont accentuées avec les altercations à l’issue du match EFO # Santos. Le match AS Koupèla ASEC de Koudougou n’est pas arrivé à terme, à cela s’ajoutent les injures et les agressions des arbitres. Contre tous ces maux qui minent le sport roi au Faso, les différents acteurs veulent se donner les moyens afin que le championnat se termine dans la sérénité. C’est pour cela que cette rencontre a été initiée par la FBF.
Pour le président de la FBF, Sita Sangaré, les dirigeants doivent sensibiliser leurs supporters et avoir eux-mêmes une hauteur d’esprit. Ils doivent donner le bon exemple en étant au-dessus de la menée. « A la fin du championnat, les rivalités s’accentuent à la tête du tableau comme en queue de peloton. Je comprends que les enjeux sont de taille mais l’esprit du fair-play doit régner » a indiqué Sita Sangaré.
Les dirigeants qui sont venus massivement ont tous loué l’initiative qui disent-ils permettra de dissiper les tensions qui règnent dans les stades.
Cependant, ils trouvent que les arbitres y sont pour quelque chose concernant certaines violences. Ils souhaitent que ces derniers soient sanctionnés en cas d’erreur grave d’arbitrage.
Sur cette question, le président par intérim de la commission des arbitres a fait comprendre que les arbitres sont sanctionnés. Seulement ce n’est pas rendu officiel. Chose que les dirigeants des clubs demandent. « Nous n’avons pas beaucoup d’arbitres, en plus, le problème de rendre public les sanctions des arbitres est le fait que ce sont les mêmes dirigeants qui vont contester le choix des arbitres. « Il suffit qu’un arbitre soit sanctionné. Une fois rendue publique, ce dernier ne sera plus accepté par les clubs » a déploré Sita Sangaré.
Il a du reste réitéré ces remerciements aux participants, exhorté les ligues et clubs à travailler ensemble, et à renforcer leurs connaissances des règles de jeu et de l’arbitrage, pour le rayonnement du football sur tout l’ensemble du territoire.
Y. Alain Didier Compaoré