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RTB- DGI : 3 conventions désormais scellées

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Le Directeur général de la RTB, Pascal Yemboini Thiombiano (à g.)échangeant les conventions avec son homologue des Impôts, Moumouni Lougué
La Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) et la Direction générale des Impôts (DGI) viennent de signer trois (3) conventions de partenariat ce 18 février 2021. Ces conventions à hauteur d’une centaine de millions de F CFA portent sur des prestations telles la production de l’émission « L’impôt au Faso », le sponsoring de la série « Affaires publiques » . Par cet acte, ces deux institutions ambitionnent œuvrer pour plus de partenariats gagnants-gagnants. La direction générale des Impôts, pour sensibiliser les populations afin qu’elles s’acquittent  librement de ses obligations fiscales sans contraintes, a placé sa confiance à la RTB pour qu’elle l’aide à sensibiliser les contribuables au civisme fiscal. Pour elle, « l’objectif recherché c’est amener le contribuable à payer l’impôt avec le sourire », a expliqué le Directeur général des Impôts, Moumouni Lougué. Avant de poursuivre que « lorsque le contribuable est bien informé de l’utilisation de ce qu’il paie comme impôt, ça facilite le civisme ».
Les deux directeurs généraux paraphant les conventions
Cette signature de convention à hauteur d’une centaine de millions scelle désormais le partenariat entre la RTB et la Direction générale des Impôts. Et dans ce sens, le Directeur général de la RTB, Pascal Yemboini Thiombiano a traduit sa satisfaction à travers la signature de ce partenariat. Pour lui,  «avec ce partenariat, nous aurons les ressources nécessaires pour pouvoir faire des émissions, réaliser des magazines, faire des reportages afin d’éclairer la lanterne des populations», a-t-il soutenu.
Les deux partenaires ont posé pour la postérité
Les émissions telles« l’impôt au Faso » et des épisodes de la série« Affaires publiques » enrichiront le programme de Télévision nationale grâce à ce partenariat désormais scellé entre ces deux institutions, a précisé le Directeur général de la RTB. A l’occasion, Pascal Yemboini Thiombiano a invité la Direction générale des Impôts à toujours accompagner la RTB dans sa mission d’information et de sensibilisation. Bènonè Ib Der Bienvenue Médah

Burkina: La Cour royale de Tiébélé inscrite sur la liste du patrimoine mondial

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La Cour royale de Tiébélé, un ensemble architectural vieille de plus de 500 ans dans le Centre-sud du Burkina Faso, a été inscrite vendredi sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
La 46e session du Comité du comité du patrimoine mondial qui se tient à New Delhi en Inde, a consacré ce vendredi 26 juillet 2024, la “Valeur Universelle Exceptionnelle” de la Cour royale de Tiébélé; un bien culturel situé dans la commune de Tiebélé dans la region du Centre-sud du Burkina Faso.
L’inscription de ce site a été saluée par le Ministre d’État burkinabè en charge de la Culture, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
“Par cette décision du comité, la communauté internationale reconnait ainsi au Burkina Faso, d’être l’un des dépositaires de la conscience de l’humanité”, s’est-il réjoui.
Selon lui, ce “jour historique ” pour le peuple burkinabè, marque le couronnement d’efforts continus et d’actions concrètes et cohérentes qui permettent au pays des Hommes intègres de savourer l’inscription de son quatrième bien sur la liste du patrimoine mondial.
“En dépit de ce qui se dit sur les pays du Sahel en général, le peuple burkinabè vient de recevoir encore ici un témoignage de sa résilience ; une résilience qu’il a su bâtir depuis des temps immémoriaux, et sur laquelle d’ailleurs, le gouvernement du Burkina Faso entend consolider sa souveraineté culturelle et nationale, de façon décomplexée”, a ajouté Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
Le ministre de la Culture a promis que le Burkina Faso veillera à la préservation de la Valeur Universelle Exceptionnelle de la Cour royale de Tiébélé, tout en la gardant ouverte et accessible à tout le monde entier.
La Cour royale de Tiébélé, située à environ 175 kilomètres de Ouagadougou, dans la province du Nahouri, région du Centre-Sud, est vieille de plus de 500 ans.
Bâti sur un espace d’environ un hectare et demi, c’est un ensemble d’édifices constitués de 126 cases, d’un lieu de culte et de murs regroupés en un bloc circulaire perché sur une petite colline.
Plus de 400 personnes réparties en 54 petites familles y vivent, entourées d’habitats modernes.
Le Burkina Faso enregistre désormais quatre sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO à savoir les Ruines de Loropeni (en 2009), le Complexe W-Arly-Pendjari (en 2017) et les Sites de métallurgie ancienne de fer (en 2019).

Coopération parlementaire : le Président du Faso échange avec le Chef du parlement malien

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Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu en audience ce jeudi, le Président du Conseil national de Transition (CNT) du Mali, le Colonel Malick DIAW à la tête d’une délégation de parlementaires maliens présente au Burkina Faso dans le cadre d’une visite officielle. Le Colonel DIAW a dit être venu rendre une visite de courtoisie au Président du Faso, lui transmettre les salutations fraternelles et chaleureuses de son frère et ami, le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition du Mali, et remercier le peuple frère du Burkina Faso pour tous les efforts consentis au profit du peuple malien. Au cours de l’audience, les deux personnalités ont surtout parlé de coopération parlementaire. “Le Président du Faso nous a invités à renforcer les liens parlementaires qui ont toujours existé entre nos deux pays et qui vont s’élargir très bientôt. Nous savons que le Burkina a toujours été une destination pour les autorités maliennes. Aujourd’hui, nous parlons du Traité de la Confédération, et très prochainement le parlement de la confédération de l’AES verra le jour”, a soutenu le Président du CNT de la République du Mali qui a salué le leadership et la clairvoyance des Chefs d’Etat du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Le Colonel Malick DIAW va coparrainer avec le président de l’Assemblée législative de Transition, Ousmane BOUGOUMA, ce vendredi 26 juillet 2024, la cérémonie de sortie de la 12e promotion de l’Institut supérieur d’Etudes et de Protection civile (ISEPC). Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Amélioration de l’offre de santé : des cliniques mobiles et des équipements de la chaîne de froid pour des soins de qualité aux Burkinabè

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Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a remis ce jeudi matin, au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, quinze (15) cliniques mobiles, des équipements de la chaîne de froid, de bureau, de la logistique roulante pour l’amélioration de l’offre de soins de santé dans notre pays. Les 15 unités mobiles de soins équipées (cliniques mobiles) sont destinées aux établissements publics de santé (EPS). Elles sont dotées d’équipements pour des soins spécialisés tels que la mammographie, l’échographie, la coloscopie. Ces cliniques mobiles, une première grande expérience du gouvernement burkinabè, seront déployées vers les villages, les campagnes et certaines zones périphériques des villes pour permettre aux populations d’avoir des échographies, de faire des dépistages du cancer du col de l’utérus et du cancer du sein, et de prendre en charge les soins des enfants. « L’objectif, c’est de rapprocher les soins des populations les plus vulnérables. Ce sont des cliniques mobiles qui seront dans toutes les régions du Burkina Faso et c’est ça la vision (…) pouvoir offrir des soins de qualité aux Burkinabè où qu’ils soient », a déclaré le Capitaine Ibrahim TRAORE. Quant au deuxième lot de matériels et d’équipements remis par le Chef de l’Etat, il est composé de 12 véhicules station wagon, 11 véhicules Pick-up, 13 véhicules Pick-up réfrigérés, 1900 réfrigérateurs assortis de kits solaires, 110 congélateurs électriques, 14 groupes électrogènes, 11 chambres froides et 835 tablettes. Ces équipements de la chaîne de froid et ces tablettes permettront de garantir la qualité des vaccins à tous les niveaux du système de santé. « On avait du mal, dans les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS), à pouvoir conserver les vaccins. Les véhicules doivent transporter ces vaccins jusqu’aux réfrigérateurs solaires qui seront disposés dans tous les CSPS du Burkina Faso pour que les vaccins puissent être conservés afin de lutter efficacement contre certaines maladies », s’est réjoui le Président du Faso. Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion en cette période de paludisme pour inviter les populations à plus de responsabilité et à un éveil des consciences. « La lutte contre cette maladie commence par la destruction des gîtes larvaires. Aujourd’hui, il faut que chacun dans son quartier puisse faire un minimum pour assainir son cadre de vie », a indiqué le Président du Faso. Pour le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Robert Lucien Jean Claude KARGOUGOU, « c’est un grand jour pour le système de santé ». Il a traduit toute sa gratitude au Président du Faso pour cette décision gouvernementale innovante et de haute portée, et a invité les populations à utiliser de façon rationnelle ces équipements, aux prestataires de santé de s’investir pour que tous les Burkinabè puissent disposer de soins adéquats. L’ensemble des équipements ont été acquis par le gouvernement avec le soutien de ses partenaires. Direction de la Communication de la Présidence du Faso