Municipales partielles du 28 mai 2017: le message du Président de la CENI

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La campagne électorale pour les municipales partielles du 28 mai 2017 s’ouvre ce 13 mai 2017 dans les 19 communes concernées pour 15 jours. A travers le message ci-après, le président de la CENI sensibilise électeurs et partis politiques sur leurs responsabilités.

Citoyennes et citoyens, des communes de :

Andemtenga,  Barani, Beguédo, Bouroum Bouroum,  Dablo,  Dandé,  Karangasso Vigué, Kantchari,  Kindi, Kombori, Kougny, Madjoari, Saponé, Séytenga, Zabré, Ziga, Zoaga, Zogoré, et l’Arrondissement n°4 de Ouagadougou,

Le 13 mai, la campagne électorale officielle va commencer. C’est l’avant dernière étape qui va nous conduire au scrutin municipal du 28 mai. Je voudrais avant tout, vous remercier de votre sens élevé de la citoyenneté et de l’intérêt supérieur de vos communes respectives. C’est ce sens de la responsabilité qui nous a permis de franchir les étapes capitales du processus, alors que dans nombre de communes, les appréhensions et les craintes étaient très fortes. A partir de ce 13 mai, une nouvelle étape se présente. Elle aura deux temps forts. Le premier sera celui des partis politiques et des candidats qui vont solliciter vos suffrages. Ils viendront dans vos communes, pour vous parler et vous expliquer pourquoi ils veulent vos votes et quelles sont les solutions qu’ils proposent à vos problèmes, vos préoccupations et vos aspirations aux développements et à l’amélioration de vos conditions de vies. Ayez une écoute critique. Je vous suggère même de constituer « des groupes de questionnement », pour interroger et vérifier les offres qui vous seront faites. Ensuite viendra le deuxième temps fort. C’est le 28 mai exactement, la parole vous sera donnée pour décider et confier le sort de vos communes aux prétendants qui vous auront convaincus de la solidité de leurs projets et de leurs offres. Citoyennes citoyens Les élections, ce n’est pas la guerre. Les élections, ce n’est pas la bagarre. Votre carte d’électeur est votre arme. Elle vaut plus que toutes les bagarres. Il faut seulement que vous vous en serviez. Aux candidats et aux partis politiques J’exhorte à avoir un discours responsable. La campagne est un moment dans la vie des communes. Il faut qu’après la campagne, les populations continuent à vivre ensemble, dans la même cohésion et dans le même esprit de bonne cohabitation. Le discours que vous tiendrez, pendant ces 15 jours, est crucial pour le maintien du bon vivre ensemble des populations dans les communes. La CENI peut vous rassurer qu’elle est prête. La balle est dans votre camp. Le camp des partis politiques et des candidats qui ont la parole à partir de maintenant. Le camp des citoyens des 19 communes où les élections municipales seront reprises. Ce sera l’heure du choix, le temps de votre responsabilité. La campagne électorale pour les élections municipales partielles est ouverte. Newton Ahmed BARRY Président de la CENI  

Journée nationale du paysan 2017 : Guézouma Sanogo de Radio Burkina agressé par un gendarme de la sécurité

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Guézouma Sanogo, journaliste à Radio Burkina a été brutalisé dans l’exercice de son métier par un gendarme assurant la sécurité lors du meeting des producteurs de la 20e Journée nationale du paysan à Kaya ce 12 mai 2017. Choqués par la violence de l’agression de ce journaliste – par ailleurs Président de l’Association des journalistes du Burkina (AJB) –  les confrères présents à la cérémonie ont failli arrêter la couverture de l’évènement et la retransmission en direct sur la Radiodiffusion télévision du Burkina. L’intervention des responsables en charge de la sécurité pour présenter leurs excuses, et les regrets du Président du Faso (en fin de cérémonie) ont calmé la colère des journalistes qui ont eu toutes les difficultés pour faire leur travail d’information depuis leur arrivée sur le site du meeting tôt dans la matinée. Guézouma Sanogo, notre confrère a passé un sale quart d’heure avec un gendarme de la sécurité présidentielle, peu avant l’arrivée du Président du Faso sur l’aire du meeting des producteurs de la 20e Journée nationale du paysan ce vendredi 12 mai 2017 à Kaya. Guézouma revenait des toilettes, situées à quelques pas de là où étaient les journalistes. Il a été interpelé, à son retour sous la tente par le pandore en question. Après les échanges verbaux, notre confrère a été soulevé et projeté au sol par le gendarme. Ce dernier voulait le renvoyer hors de l’aire du meeting, malgré les explications du journaliste et le badge presse à son cou. Le journaliste qui a été blessé a reçu quelques soins sur place.

Des journalistes remontés par cette agression et le traitement réservé par l’organisation

L’incident a indigné et révolté toute la presse venue pour la couverture du meeting. Ces derniers ont menacé de boycotter la couverture de l’évènement. Arrivés très tôt le matin, les journalistes ont d’abord été confrontés par le manque de places, ou du moins l’absence de places réservés à eux sur le site du meeting. La place qui leur avait été réservée ayant été confisquée pour un autre groupe, les femmes et hommes de médias erraient sous le soleil sans savoir comment ni où s’installer pour faire leur travail de collecte de l’information. La télévision nationale a dû improviser, « forcer » pour installer l’équipe de présentation du direct dans un petit coin au pied de la tribune officielle. Les autres confrères, fatigués de errer et de s’arrêter ont dû s’asseoir sous le soleil, à même le sol.

Les excuses de la sécurité et les regrets du Chef de l’Etat

Le Colonel Bagagnan, Commandant du GSPR a présenté ses excuses à la presse. Il a regretté l’incident et « la violence gratuite » à bannir dans toutes situations. « On tenait vraiment avant quoi que ce soit à s’excuser par rapport à cet incident et vous assurer que les dispositions sont prises pour que l’intéressé soit enlevé du dispositif et les mesures vont suivre », a avoué le Colonel Bagagnan. « C’est la journée des paysans ! Il n’est pas normal que nous les agents de la sécurité nous venons gâcher la fête. Parce que si vous refusez de couvrir… c’est les paysans qui prendront un coup », a-t-il expliqué. Le Président du Faso s’est exprimé sur l’incident à la fin de la cérémonie. « Je regrette sincèrement ce qui s’est passé, car il n’est pas normal qu’à notre époque encore de telles choses se passent. Je voudrais simplement présenter mes vœux de prompt rétablissement à monsieur Sanogo. J’ai toujours dit et répété que la sécurité doit d’abord respecter les individus. Cela est une priorité et même si nous assurons la sécurité, nous devons garder notre sang froid pour éviter de tels dérapages qui dénaturent notre démocratie », a déclaré le Chef de l’Etat.

A quand la fin des « incidents » entre journalistes et sécurité ?

« On accepte le pardon mais après il faut qu’on se voit et que des résolutions fermes soient prises et appliquées… Chers confrères, reprenons le travail », a indiqué Marie Danielle Bougaïré/Zangréyanogo, Directrice générale de la RTB. La victime Guézouma Sanogo a également invité les confrères à reprendre le travail. « Ce matin nous sommes là pour les paysans, travaillons pour les paysans, les 86% de la population. Ils s’attendent à voir leurs frères venus ici parler en leur nom. Et ils comptent sur vous pour relayer leur discours », a demandé le journaliste. De retour de soins, le Président de l’AJB a continuer le travail à lui confié jusqu’à la fin de la cérémonie, avec tout de même un signe distinctif d’avec ses collègues : un pansement ensanglanté au-dessus de la bouche ! Cet énième incident entre journalistes et agents de sécurité intervient quelques jours après la Journée mondiale de la liberté de la presse commémoré au Burkina sous le thème du rôle et de la responsabilité des journalistes dans la lutte contre le terrorisme. A l’occasion, le Centre national de presse Norbert Zongo avait invité le monde de la presse et les forces de défense et de sécurité à la réflexion pour une meilleure collaboration entre Hommes de médias et de sécurité. Le Président de l’AJB était l’un des acteurs de cette activité. Malgré les nombreuses rencontres d’échanges entre journalistes et FDS, le travail de la presse est toujours entravé par la sécurité. Vivement que prennent fin ces incidents qui entravent le travail des journalistes dans leur mission d’information des populations ! Aboubakar Sanfo

JNP 2017 : les acteurs du monde rural apprécient

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La 20e édition de la Journée nationale du Paysan a été officiellement lancée ce 12 mai 2017 à Kaya avec le meeting des producteurs. pour cette édition, les acteurs du monde rural se penchent sur le thème : « Journée nationale du paysan, 20 ans d’existence : bilan et perspectives ». Quelques producteurs donnent leurs appréciations quant au déroulement de l’évènement. Ils sont un millier d’agriculteurs, d’éleveurs, de transformateurs des produits agro-sylvo pastoraux à se retrouver à Kaya en la faveur de la 20e JNP. Une rencontre du donner et d recevoir du monde rural qui a débuté le 11 mai dans la cité du cuir. L’ouverture officielle est intervenue ce 12 mai. Alors que certains voix s’élèvent pour décrier un évènement qui depuis vingt ans constitue à conquérir l’électorat, d’autres louent la création du cadre depuis 1993 à Léo. Karim Sawadogo est un éleveur de petits ruminants. Il participe pour la 5e fois à la JNP. Pour lui, l’initiative est à saluer. « C‘est un cadre de rencontre et de prise de contact. Nous devons prendre l’expérience chez les autres. Nous ne devons plus nous renfermer sur nous même. L’humanité est devenue un monde de partage et c’est à ces rendez-vous qu’on peut prendre l’expérience chez les autres. », explique Karim Sawadogo. Même si Salif Ouédraogo est du même avis que son collègue Karim Sawadogo, il pense qu’il faut revoir l’organisation pratique de la JNP. Selon lui  » pour une meilleure pratique des recommandations des JNP mieux vaut la célébrer de façon triennale ou biennale sinon » dit-il « les recommandations prises n’ont pas le temps d’être mises en exécutions. » Alain Sanou lui, est le maire adjoint de la commune de Bobo Dioulasso. Décoré en tant qu’agent du développement rural avec agrafe environnement, il dit sa satisfaction de la tenue de la JNP. Il pense que c’est un cadre privilégié où les acteurs du monde rural ont l’opportunité d’échanger de façon directe avec le Président du Faso sur les priorités du secteur agricole. Et cela afin de dégager des orientations pour l’amélioration de la production agricole. Y. Alain Didier Compaoré 

JT de 20h du 12 Mai 2017

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JT de 19h du 12 Mai 2017

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Pô : 18 morts et 4 blessés dans un accident de circulation ce 12 mai 2017

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Ce jour 12 mai 2017 aux environs de 5h du matin, un mini car de transport en commun en provenance de Pô, est entré en collusion avec un véhicule de transport marchandises, à quelques kilomètres de Pô dans le parc Tambi. Le bilan fait ressortir 18 morts et 04 blessés graves. A l’instar du Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Manga et des autorités régionales du Centre Sud qui se sont immédiatement rendus sur les lieux, une délégation gouvernementale conduite par le ministre de la Santé, a été également dépêchée par le Président du Faso, en vue d’apporter assistance et soutien aux victimes. Le gouvernement présente ses condoléances aux familles des disparus et exprime sa compassion à l’ensemble du peuple burkinabè.                     Il invite une fois de plus les populations à la prudence et au respect du code de la route. Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance DANDJINOU Officier de l’ordre national