Attaque à In-Abao: les deux otages retrouvés sains et saufs
Cette note est un communiqué émanant du Ministre d’Etat, Ministre de la sécurité, Simon Compaoré sur les deux personnes enlevées ce jeudi 27 avril 2017, à In- Abao, localité situé dans la commune rurale de Tin-Akoff, province de l’Oudalan, dans la région du Sahel .
Suite au précédent communiqué faisant état de prise d’otages à IN-ABAO, un village de la commune rurale de Tin-Akoff, province de l’Oudalan, dans la région du Sahel, le Gouvernement est heureux d’informer les populations que les deux compatriotes enlevés ont été retrouvés sains et saufs.
Le Gouvernement invite les populations à vaquer à leurs occupations tout en observant, la grande vigilance et en collaborant avec les forces de sécurité, seul gage pour un Burkina Faso paisible et sûr. Le Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité Simon COMPAORE
Grand Officier de l’Ordre national
Le Gouvernement invite les populations à vaquer à leurs occupations tout en observant, la grande vigilance et en collaborant avec les forces de sécurité, seul gage pour un Burkina Faso paisible et sûr. Le Ministre d’Etat, Ministre de la Sécurité Simon COMPAORE
Grand Officier de l’Ordre national
Affaire CIMFASO: le collectif d’avocats du groupe donne des précisions
Dans la présente déclaration, le collectif des avocats du groupe CIMFASO remet en cause certaines affirmations du Procureur du Faso près du Tribunal de grande Instance (TGI) de Ouagadougou, Maiza Sérémé lors de la conférence de presse animée le 24 avril 2017. Et pour s’en convaincre, il donne des précisions.
Le 24 avril 2017 aux environs de seize (16) heures, Madame le Procureur du Faso du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou, donnait une conférence de presse sur un certain nombre de dossiers dont celui dit « affaire CIMFASO ».
Au cours de cette conférence de presse, un certain nombre d’affirmations ont été faites, par Madame le Procureur du Faso, ce pourquoi, il nous a paru nécessaire de faire la présente déclaration afin d’apporter à l’opinion public les éléments d’informations nécessaires à sa gouverne et ce, dans le respect strict de l’instruction dans la mesure où effectivement un Juge d’instruction est saisi du dossier.
1- Il a été dit que Monsieur KANAZOE Inoussa refusait de se faire déférer. C’est avec regret que nous avons entendu une telle affirmation car à aucun moment, Monsieur KANAZOE Inoussa n’a entendu se soustraire de la justice. Cependant, ce qui est constant c’est que suite à l’interpellation musclée de Monsieur KANAZOE Inoussa et certains de ses collaborateurs par les éléments de la Gendarmerie Nationale, il a eu un malaise ayant nécessité son internement d’urgence dans une clinique de la place avec l’accord bien entendu de Madame le procureur du Faso. C’est le lieu de noter qu’en lieu et place d’une interpellation musclée, une simple convocation aurait suffit pour que Monsieur KANAZOE Inoussa et autres qui présentent toutes les garanties de représentation et de disponibilité se mettent à la disposition de la Justice.
2- Au cours de la même conférence de presse, Madame le Procureur du Faso informait l’opinion sur les charges qui pesaient sur les personnes poursuivies notamment sur Monsieur KANAZOE Inoussa. A ce propos, c’est avec désolation que nous relevons qu’au moment même où se tenait cette conférence de presse, Monsieur KANAZOE Inoussa qui avait été entendu la veille en enquête préliminaire par la gendarmerie, n’avait même pas encore signé le procès-verbal de ses déclarations, puisque le procès-verbal était en voie de finalisation par la Gendarmerie Nationale. L’on s’interroge alors légitimement de savoir sur quoi Madame le Procureur s’est appuyée pour asseoir sa conviction sur l’existence de charges pesant sur Monsieur KANAZOE Inoussa puisqu’elle n’avait en sa possession aucun élément d’enquête le concernant.
3- Dans ce même élan, il a été déclaré que des personnes ont tenté de corrompre les agents enquêteurs notamment le Capitaine LOMPO B. Youmandia n°2 qui, faisant preuve d’une probité, et d’une intégrité inébranlables, a refusé de se faire corrompre. C’est à son honneur ces qualités que nous recherchons tous en chaque Burkinabè. Cependant, c’est avec curiosité et paradoxe que celui-là même qui a entre autres compétences, la poursuite des infractions à la loi pénale n’ait pas saisi une si belle occasion pour interpeller son corrupteur afin qu’une exemplaire leçon d’intégrité et de probité lui soit donnée.
4- Si il est vrai que la justice doit être et demeurer la même pour tous, nous notons avec beaucoup de regret encore que dans le cas d’espèce les poursuites sont exercées de manière sélective. L’alibi commode de l’opportunité des poursuites ne saurait justifier la mise à l’écart de certains actionnaires dans la Société CIMFASO comme dans bien d’autres sociétés et ce, au même titre que Monsieur KANAZOE Inoussa. En cette qualité, il devrait également répondre des mêmes charges imputées à Monsieur KANAZOE Inoussa et dans les mêmes conditions. Mais hélas ils ont été soigneusement oubliés dans la présente procédure.
5- En tout état de cause, Monsieur KANAZOE Inoussa n’entend point se soustraire de la Justice. Il en est de même pour les autres personnes poursuivis dans le cadre de cette affaire qui, au nom de cette même justice se sont soumis à tous les interrogatoires avant d’être placés sous mandat de dépôt à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou. Quant au fond de l’affaire, les personnes poursuivies sont sereines et font confiance à la justice, devant laquelle toutes les charges infondées tomberont immanquablement.
Sous toutes réserves et afin que nul n’en ignore
Pour le Collectif des Avocats de la défense
Le Président du Faso exhorte les avocats au renforcement continu de leurs capacités pour rendre une justice de qualité.
Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a présidé la rentrée solennelle du barreau du Burkina dans la matinée du jeudi 27 avril 2017 à Ouagadougou.
La rentrée solennelle du barreau a connu la présence de plusieurs personnalités comme le président de l’Assemblée nationale, Monsieur Salifou DIALLO, le chef de file de l’opposition politique (CFOP), Monsieur Zéphyrin DIABRE, des membres du gouvernement, des autorités judiciaires et des représentants de barreaux d’Afrique et d’Europe.
Pendant 72 heures, les participants plancheront sur le thème : « les libertés dans les politiques publiques de sécurité : rôle de l’avocat ». L’objectif visé est de diagnostiquer les politiques publiques nationales et comparées sur la sécurité et situer la place des libertés en leur sein et le rôle que l’avocat doit jouer. Il s’agira, en particulier, à travers des communications techniques, de proposer des solutions axées sur l’efficacité et la performance de ces politiques sous le prisme des libertés fondamentales.
Dans la série des interventions, le Bâtonnier de Lyon en France, Me Laurence JUNOD-FANGET, s’est réjouie d’avoir été invitée à cette rentrée. Elle a souligné que le thème de la rentrée du barreau burkinabè est au cœur de la profession d’avocat. Me JUNOD-FANGET a ensuite salué le partenariat entre les deux barreaux et souhaité que celui du Burkina accueille des avocats stagiaires de Lyon et vice-versa.
Le Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Burkina, Me Mamadou SAVADOGO, a remercié le Président du Faso, pour sa présence et sa disponibilité. Il a également traduit sa gratitude au président de l’Assemblée nationale. Pour lui, la rentrée solennelle est un grand moment au cours de laquelle, le barreau renouvelle son serment et son engagement pour une société plus juste.
Dans son discours d’ouverture, le Président du Faso a indiqué que la rentrée du barreau lui offre l’agréable occasion de saluer la grande famille des avocats, ces défenseurs acharnés des droits et des libertés qui constituent un pilier important de l’Etat de droit et de la démocratie
« La présente rentrée du barreau, placée sous le thème « les libertés dans les politiques de sécurité » interpelle les différents acteurs sur la nécessité d’une réappropriation de leur mission de protection et de promotion des droits fondamentaux que sont, entre autres, la liberté et la sécurité. Elle témoigne aussi de l’intérêt que portent l’ensemble des acteurs au renforcement et à l’ancrage des valeurs républicaines au Burkina Faso. Ces efforts du barreau participent de la dynamique engagée dans notre pays depuis quelques années pour rendre la justice apte à relever les défis cruciaux de sécurité juridique et judiciaire des personnes et des biens, dans un environnement de plus en plus complexe. En effet, en décidant de tenir votre rentrée sur le thème des libertés dans les politiques publiques de sécurité, vous touchez à une problématique à la fois des plus anciennes et des plus actuelles », a déclaré le chef de l’Etat.
Le Président du Faso a par ailleurs exhorté l’ensemble des avocats au « renforcement continu de leurs capacités pour assumer avec professionnalisme leur rôle dans la construction d’une justice de qualité » avant de les rassurer que « le gouvernement, dans un esprit de dialogue et de concertation, reste ouvert à toute proposition visant à accompagner et à soutenir leurs efforts dans ce sens ».
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
Pendant 72 heures, les participants plancheront sur le thème : « les libertés dans les politiques publiques de sécurité : rôle de l’avocat ». L’objectif visé est de diagnostiquer les politiques publiques nationales et comparées sur la sécurité et situer la place des libertés en leur sein et le rôle que l’avocat doit jouer. Il s’agira, en particulier, à travers des communications techniques, de proposer des solutions axées sur l’efficacité et la performance de ces politiques sous le prisme des libertés fondamentales.
Dans la série des interventions, le Bâtonnier de Lyon en France, Me Laurence JUNOD-FANGET, s’est réjouie d’avoir été invitée à cette rentrée. Elle a souligné que le thème de la rentrée du barreau burkinabè est au cœur de la profession d’avocat. Me JUNOD-FANGET a ensuite salué le partenariat entre les deux barreaux et souhaité que celui du Burkina accueille des avocats stagiaires de Lyon et vice-versa.
Le Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Burkina, Me Mamadou SAVADOGO, a remercié le Président du Faso, pour sa présence et sa disponibilité. Il a également traduit sa gratitude au président de l’Assemblée nationale. Pour lui, la rentrée solennelle est un grand moment au cours de laquelle, le barreau renouvelle son serment et son engagement pour une société plus juste.
Dans son discours d’ouverture, le Président du Faso a indiqué que la rentrée du barreau lui offre l’agréable occasion de saluer la grande famille des avocats, ces défenseurs acharnés des droits et des libertés qui constituent un pilier important de l’Etat de droit et de la démocratie
« La présente rentrée du barreau, placée sous le thème « les libertés dans les politiques de sécurité » interpelle les différents acteurs sur la nécessité d’une réappropriation de leur mission de protection et de promotion des droits fondamentaux que sont, entre autres, la liberté et la sécurité. Elle témoigne aussi de l’intérêt que portent l’ensemble des acteurs au renforcement et à l’ancrage des valeurs républicaines au Burkina Faso. Ces efforts du barreau participent de la dynamique engagée dans notre pays depuis quelques années pour rendre la justice apte à relever les défis cruciaux de sécurité juridique et judiciaire des personnes et des biens, dans un environnement de plus en plus complexe. En effet, en décidant de tenir votre rentrée sur le thème des libertés dans les politiques publiques de sécurité, vous touchez à une problématique à la fois des plus anciennes et des plus actuelles », a déclaré le chef de l’Etat.
Le Président du Faso a par ailleurs exhorté l’ensemble des avocats au « renforcement continu de leurs capacités pour assumer avec professionnalisme leur rôle dans la construction d’une justice de qualité » avant de les rassurer que « le gouvernement, dans un esprit de dialogue et de concertation, reste ouvert à toute proposition visant à accompagner et à soutenir leurs efforts dans ce sens ».
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso 72 heures de l’ISTIC : les étudiants invitent à la réflexion sur le métier du journalisme dans un contexte de terrorisme
Dans le cadre des activités de l’étudiant-journaliste, l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) a organisé un panel sur le thème : « Média et terrorisme ».
Au cours de ce panel, quatre communications portant sur « la gestion de l’information dans un contexte marqué par le terrorisme », « le traitement de l’information liée au terrorisme par la RTB/Télé », « l’investigation journalistique dans un contexte de terrorisme au Burkina Faso » et « la collaboration entre forces de sécurité et media dans un contexte marqué par le terrorisme » ont été animées par des acteurs du domaine de la communication et des représentants des forces de défense et de sécurité.
Les échanges ont notamment porté sur le rôle combien important du journaliste, tenu par son devoir d’informer et celui de ne pas servir le terrorisme auquel, la publication de certaines informations profiterait.
A travers des cas précis au Burkina comme en Occident, des panelistes ont évoqué des manquements d’hommes de médias dans des situations d’attaques terroristes.
Par ailleurs, il est ressorti que la collaboration avec les forces de défense et de sécurité s’avère indispensable, et ce pour un objectif commun, à savoir venir à bout de la menace terroriste.
Le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, Remis Fulgance Dandjinou qui a présidé les débats, a félicité les étudiants pour la pertinence du thème du panel et les a invités à tirer profit des enseignements.
La tenue de ce panel marque le lancement des activités des 72h de l’ISTIC. Celles-ci se poursuivent jusqu’au 29 avril avec notamment la rencontre des ainés du domaine de la communication pour un partage d’expérience.
DCPM/MCRP





















