JT de 19h du 25 août 2020

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Education : L’UNAPES-B propose une mise à niveau des élèves avant la rentrée scolaire prochaine

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Le président de l'UNAPES-B, Hector Ardent Ouédraogo (au milieu)
L’Union nationale des Associations des Parents d’Elèves du post-Primaire, du  Secondaire et du Supérieur du Burkina (UNAPES-B) a dressé le bilan de l’année scolaire 2019-2020, au cours d’un point de presse, ce mardi 25 août 2020 à Ouagadougou. Elle en a profité pour faire des propositions pour la rentrée scolaire prochaine. «Les résultats scolaires enregistrés à cette session pour chacun des examens, sont meilleurs à ceux de la session précédente 2019 en dépit des contexte sécuritaire, sanitaire et social difficiles ». C’est le sentiment qu’a partagé le président de l’Union nationale des Association des Parents d’Elèves du post-Primaire, du Secondaire et du Supérieur du Burkina Faso, Hector Ardent Ouédraogo. A l’issue de l’examen du Baccalauréat session de 2020, a-t-il indiqué, le taux de succès était de 39,35% contre 36,83% la session passée. D’ailleurs, «les régions du Centre-Nord et du Sahel ont réalisé de meilleurs résultats avec des taux de succès respectifs de 43, 16% et de 43, 16%. La région du Centre enregistre 38,84 % et la région de l’Est la moins bonne performance avec 33, 19 % d’admis », a précisé M. Ouédraogo. Avant d’ajouter que le taux de succès national au Brevet d’Etudes du premier Cycle (BEPC) est de 36,47% contre 26,62% en 2019. Pour ce qui est des résultats des examens de l’Enseignement et la Formation techniques et professionnels, il a noté un taux de succès global de (BEP et CAP) de 63,37% contre 46,86% la session précédente. Et l’examen de Certificat d’Etudes primaires, le taux de réussite est de 66,06 % contre 55,11 % en 2019. Une mise à niveau des élèves avant le début de l’année scolaire 2020-2021 Pour une prochaine rentrée scolaire réussie, l’UNAPES-B a suggéré entre autres, la formalisation d’une circulaire par le ministère en charge de l’Education nationale pour l’achèvement de l’année scolaire 2019-2020 et la mise à niveau des élèves avant le début de l’année scolaire 2020-2021. Le calendrier de ces propositions de décline comme suit. Du 1er octobre au 15 novembre: session de rattrapage de l’année scolaire 2019-2020. Du 16 au 20 novembre, évaluation de mise à niveau. « A partir du 21 novembre 2020 jusqu’au 15 juillet 2021, déroulement de l’année scolaire 2020-2021 », a poursuivi Hector Ardent Ouédraogo. Et quant à la prochaine rencontre du gouvernement avec les organisations syndicales prévue pour le mois prochain (septembre), l’UNAPES-B a invité les deux parties à privilégier le dialogue. Bènonè IB Der Bienvenue Médah

JT de 13h du 25 août 2020

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JT de 20h du 24 août 2020

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JT de 19h du 24 août 2020

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Blanchiment de capitaux et financement du terrorisme: de fortes recommandations attendues du CES pour prévenir le fléau en zone UEMOA

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Le président du Conseil économique et social, Dr Moise Napon (au milieu) présidant la session
Le président du Conseil économique et social, Dr Moïse Napon a procédé ce matin à l’ouverture de la session spéciale de validation du rapport public 2020. En 5 jours de travaux, les contrôleurs de l’institution plancheront sur les: « Mécanismes de prévention du blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme en zone UEMOA : cas du Burkina Faso », en vue de déboucher sur des «recommandations pertinentes». La dynamique de blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme est une triste réalité dans l’espace UEMOA, a déploré le président Dr Moïse Napon. Il en veut pour preuve qu’en 2018, sur 1426 déclarations d’opérations suspectes, 1166 étaient en lien avec le blanchiment de capitaux. Et 2% de ces opérations suspectes étaient en lien avec le financement du terrorisme soit en tout 19 opérations. « Les pays qui avaient les plus forts effectifs étaient le Mali et le Burkina Faso soit respectivement 41% et 21% du total des opérations suspectes», a-t-il souligné. Mesurant toute la complexité de la tâche qui est la sienne, le Coordonnateur de l’Observatoire du Conseil économique et social,  Bernabé Olloh Kambou dit avoir identifié 4 sources potentielles de blanchiment de capitaux au Burkina Faso. A l’en croire, « il s’agit des dotations et financements extérieurs; les micro-financements, les revenus de la criminalité et l’autofinancement ». De l’avis de l’Observatoire, les risques de blanchiment des capitaux dans le secteur des Etablissements Non Financiers Désignés du Burkina sont généralement élevés.« Il ressort que les établissements professionnels financiers non désignés ne collaborent pas assez, c’est-à-dire, ne font pas de déclarations d’opérations suspectes, de transactions en espèces auprès des institutions pour renforcer la lutte contre le terrorisme à travers le blanchiment de capitaux», a fait observé M. Kambou. Au cours de cette session spéciale, les conseillers du Conseil économique et social en collaboration avec la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF), l’Association professionnelle des Banques et Etablissements financiers, le Barreau de l’Ordre des Avocats du Burkina Faso et la Commission de l’UEMOA ont 5 jours pour passer au crible ledit rapport avant de le rendre public. Toute chose qui permettra, foi du Président Napon, de «déboucher sur des recommandations pertinentes qui éclaireront les décideurs nationaux et communautaires dans les choix avisés de politiques publiques appropriées et efficaces contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme». Bènonè Ib Der Bienvenue Médah