L’Armée a actualisé, ce 20 août 2019, le bilan de l’attaque subie par le détachement militaire de Koutougou dans le Soum le 19 août 2019. Le nouveau bilan fait état de « 24 militaires tués, 7 blessés, 5 toujours recherchés ainsi que des dégâts matériels ».
L’Unité d’Action syndicale a tenu une rencontre nationale ce samedi 17 août 2018 à la Bourse de Travail de Ouagadougou. A l’issue la coalition de 6 centrales syndicales et 17 syndicats autonomes a formulé des recommandations, adopté une plate-forme revendicative et retenu des « actions fortes à même de contraindre le gouvernement à respecter les organisations syndicales et les travailleurs ». À cet effet, elle a annoncé des meeting et marche-meeting respectivement le 31 août et le 16 septembre 2019.
Meeting le 31 août et marche-meeting sur l’ensemble du territoire avec un préavis de grève le 16 septembre 2019. Ce sont les « actions fortes » issues des conclusions de la rencontre nationale de l’Unité d’Action syndicale. L’UAS, par la voix de son président du mois, Georges Yamba Koanda, dit avoir arrêté ces actions pour que le gouvernement puisse avoir de la « considération pour le mouvement syndical ».Les responsables syndicaux venus de l’ensemble des régions du pays
Pour lui, ces actions visent « surtout à œuvrer à ce que la rencontre gouvernement/syndicats, qui devrait être annuelle, puisse se tenir dans de plus bref délai».
Cette rencontre, a indiqué M. Koanda, a permis aussi de formuler cinq (5) recommandations telles l’élargissement de la base de la lutte en associant d’autres organisations démocratiques, de la société civile ; le soutien de l’UAS aux luttes sectorielles et la saisine du BIT sur les atteintes graves à la liberté syndicale.
Outre, l’UAS n’a cessé de reprocher au gouvernement pour son manque de respect et de considération pour le mouvement syndical.
C’est pourquoi la rencontre a également adopté une plate-forme minimale de 16 points. Il s’agit entre autres le traitement du préalable posé et portant sur l’IUTS sur les primes et indemnités des travailleurs du privé et du parapublic, le respect de la liberté syndicale et l’arrêt d’atteintes à la liberté syndicale, le retrait du code pénal révisé et le passage de la RTB et des Editions Sidwaya en sociétés d’Etat.
Le porte-parole de l’UAS, Georges Yamba Koanda
Par ailleurs, le porte-parole de l’UAS a signifié que tous les remous sociaux que connaît le pays, ne sont que le fruit des engagements non tenus du gouvernement et de l’iniquité au sein des travailleurs. Georges Yamba Koanda a demandé à ce que le gouvernement revienne sur la table de discussion, s’il est préoccupé par le développement socio-économique.
Et si le gouvernement veut aussi la paix, dit-il, « il doit trouver le temps et les moyens de s’asseoir avec nous pour discuter des préoccupations des travailleurs », a-t-il précisé. Avant de conclure en ces termes, « nous ne luttons pas seulement pour des travailleurs, nous luttons pour l’ensemble de la population, parce que nos intérêts sont liés »Bènonè Ib Der Bienvenue Médah
Salif Diallo, premier vice-président du MPP (Mouvement pour le Peuple et le Progrés).
C’est par un doa que la population de Ouahigouya a commémoré l’an 2 de la disparition de Salifou Diallo. Plusieurs délégations dont des députés et des membres de partis politiques ont témoigné leur compassion à sa famille ce 19 Août 2019. Cette cérémonie religieuse marque la fin d’une série d’activités que les membres et sympathisants du Mouvement du Peuple pour le Progrès ont mené en la mémoire de l’illustre disparu.
Après avoir rangé leurs cahiers le temps des vacances, certains élèves de la ville de Gaoua, se trouvent des occupations. En attendant la reprise des cours, ils ont fait le choix d’exercer les métiers de maçonnerie, de cordonnerie et bien d’autres. Une équipe de la RTB2-Gaoua est allée à leur rencontre. Suivez ce dossier signé Kissogo Abdoul Karim Ouattara.