La Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina et le Ministère de l’Economie, des Finances et de Développent ont organisé une rencontre à Ouagadougou ce 29 août 2017. Il a été question d’informations et d’échanges sur le Partenariat Public-Privé (PPP) en vue de son appropriation par le secteur privé national.

L’Etat et le secteur privé (à travers la Chambre de commerce et d’industrie) se concertent pour mieux s’imprégner des procédures d’allègement de contractualisation des projets de partenariats public-privé (PPP).

Pour le vice président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina(CCI-BF) Lassina Diawara, cette rencontre constitue la matérialisation des engagements pris par les deux parties en faveur de l’information et du renforcement des capacités des acteurs de la chaîne des PPP.

Lassina Diawara vice président de la CCI-BF

Il explique qu’en mars 2017, la CCI-BF a initié le premier forum Etat-secteur privé sur les PPP autour du thème « mise en oeuvre du PNDES: comment renforcer la participation du secteur privé national à la réalisation des projets? ».

Afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle dans le développement du Burkina, le secteur privé rappelle au Gouvernement la nécessité de la mise en oeuvre effective des recommandations prises lors de ce forum secteur.

Il s’agit de la mise en place d’un dispositif institutionnel centralisé doté d’une expertise conséquente. Le secteur privé demande également la révision du cadre juridique et réglementaire des PPP à l’aune de la directive communautaire de l’UEMOA en cours d’adoption tout en prenant en compte les bonnes pratiques et les leviers d’implication du secteur privé national. En fin comme recommandation, la chambre du commerce veut un cadre d’échanges entre les banques et établissements financiers locaux et le secteur public sur la problématique du financement des projets PPP.

Séglaro Abel Somé, SG du Ministère en charge de l’Economie

Le Secrétaire général du Ministère en charge de l’Economie Séglaro Abel Somé, représentant son ministre, a salué tout d’abord la tenue de cette rencontre d’échanges. Il a ensuite décortiqué les différentes procédures d’allègement. Une communication satisfaisante pour les participants qui souhaitent voir sa mise en oeuvre dans un bref délai.

D’ores et déjà, la communauté Burkinabè des affaires annoncent la mise en oeuvre de deux projets majeurs. Il s’agit du port sec de Ouagadougou d’un montant de 25 milliards de FCFA et l’extension de celui de Bobo pour 20 milliards.

Y. Alain Didier Compaoré