La Semaine nationale de la Culture (SNC) ne fait pas seulement que le bonheur des artistes, des commerçants et les hôteliers. Elle renfloue également les caisses de l’Etat. Pour cette 19e édition, le comité nationale d’organisation compte engranger plus de 95 millions de FCFA au titre des ventes de tickets et la location des stands. 

Clément Tiankuy, DAF du ministère de la Culture et président de la commission finance du comité national d’organisation de la 19e SNC

Quatre vingt quinze (95) millions de FCFA, c’est la recette attendue par le comité national d’organisation de la 19e édition de la Semaine nationale de la Culture. Ce chiffre est donné par Clément Tiankuy, DAF du ministère de la Culture et président de la commission finance du comité national d’organisation de la SNC. Pour lui, ces recettes au profit des caisses de l’Etat proviennent des tickets d’entrée et des locations des stands. A la date du 28 mars dit-il, 60 millions de recettes ont été engrangées.

Outre ces recettes au profit de l’Etat, la SNC, rendez-vous culturel majeur est désormais un facteur de développement économique des Hauts-Bassins et par ricochet du pays entier.

Seydou Traoré, promoteur d’hôtel et de restaurant

Seydou Traoré est promoteur d’hôtel et de restaurant. Pour lui, à trois jours de l’ouverture officielle de la SNC, toutes ses chambres d’hôtel étaient déjà occupées. Et pour lui, il en est de même pour les autres hôtels de la ville de Sya. Cela montre comment la SNC est un tremplin pour l’économie hôtelière.

Bonko Clémentine, restauratrice

Un tour au niveau de la gastronomie montre que les affaires sont bonnes. « Depuis l’ouverture de la foire, le jour où nous n’avons pas vendu c’est 150 000 FCFA » nous confie Bonko Clémentine, restauratrice.

Drissa Sanou, gérant de parking

Les parqueurs également se frottent les mains. Cette année le prix du parking est passé du simple au double c’est à dire de 100 à 200 F pour les engins à deux roues. « Nous ne connaissons pas la recette journalière mais nous sommes 4 gérants et chacun a un ticket de 100 et souvent chacun peut finir sa souche de tickets, faites vous en une idée » nous lancé Drissa Sanou, gérant de parking.

Les taxi-men quant à eux se disent concurrencer illégalement par les motos-taxis mais trouvent tant bien que mal leur compte avec l’arrivée de nombreux étrangers dans la ville.

Tout compte fait, chacun à son niveau trouve son compte et cela est à mettre à l’actif des organisateurs et c’est cela aussi l’objectif de la SNC.

Y. Alain Didier Compaoré