Le clap d’ouverture officiel de la 26è édition du FESPACO qui célèbre également le cinquantenaire du festival, a été donné ce Samedi 23 Février au stade municipal Issoufou Joseph Conombo. Un grand clap porté par le président du Faso Rock Marc Christian Kaboré et des aînés du cinéma africain, comme pour marquer le début d’un tournage. C’est ainsi que s’ouvre le festival sous le regard admiratif de délégations venues d’un peu partout de l’Afrique et du monde.

 L’ ouverture du festival rime avec prestations musicales et discours d’officiels. Cette édition n’a pas dérogé à la règle. Le maire de la ville de Ouagadougou souhaitera la bienvenue aux festivaliers en ces termes : »Ouagadougou restera une terre d’accueil pour tous les festivaliers ». Suivront Alimata Salambéré, l’une des pionnières du festival, le président de la commission de l’Union Africaine Moussa Faki, le président du comité national d’organisation Yacouba Traoré, le ministre de la culture du Burkina Abdoul Karim Sango, qui ont rehaussé avec le juste mot, le bien fondé du FESPACO et son importance dans le rayonnement et la valorisation de la culture africaine. C’est d’ailleurs à cette tribune que Moussa Faki a annoncé  la création d’une commission africaine de l’audiovisuel et du cinéma, qui va s’atteler à la mise en place d’un fond africain de soutien à l’industrie cinématographique.

Le Rwanda qui est le pays d’invité d’honneur a fait découvrir ses pas de danse traditionnel devant un public enthousiasmé.  Il ne reste plus qu’à prendre d’assaut ce dimanche 24 février le ciné-Burkina pour voir « The Mercy of the Jungle », un film du réalisateur rwandais Joel Karekezi.

La célébration du cinquantenaire a servi de prétexte pour rendre hommage aux doyens, ceux qui sont vivants ou décédés. Ce fut également le lieu de visionnage d’archives qui montrent les premiers instants du festival qui a été supporté par l’Etat burkinabè.

Marie Laurentine Bayala