Le Chef de file de l’Opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré a fait le point du Dialogue politique initié par le Chef de l’Etat au cours de sa traditionnelle conférence de presse ce mardi 23 juillet 2019. Pour lui, «les travaux se sont tenus dans une très bonne ambiance» assortis de résolutions, de recommandations et de décisions consensuelles.
Face à la presse, Zéphirin Diabré a fait le point du Dialogue politique initié par le Chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré. Du 15 au 22 juillet 2019, le Chef de Fille de l’Opposition politique a expliqué que plusieurs positions opposées préalablement ont obtenu un consensus. Mais d’autres, par contre, pour une raison ou une autre, n’ont pas fait d’objet d’entente.
Ainsi, au chapitre du Code électoral et des élections de 2020, le 1er responsable de l’Opposition a indiqué que les élections couplées présidentielle et législatives auront lieu à bonne date, en 2020 et les municipales en 2021″, avant de préciser que « le référendum se tiendra à une date laissée à la discrétion du président du Faso, sans toutefois qu’il soit possible de le coupler avec une quelconque autre élection ».
En outre, il a souligné que la situation nationale s’est également invitée dans les échanges au cours du Dialogue politique. A ce titre, dit-il, la Majorité et l’Opposition ont pris une résolution concernant la situation sécuritaire du pays. En plus, le dialogue a dénoncé la stigmatisation des communautés et recommandé de l’ériger en délit, avant d’ajouter « il a aussi recommandé la diligence dans le traitement des dossiers des conflits communautaires de Yirgou, Arbinda, Kain, Banh, Zoaga ».
L’initiative de convoquer ce dialogue est un « acte de grandeur »
Aussi, l’Opposition et la Majorité ont-elles renouvelé leur ferme soutien aux Forces de Défense et de Sécurité et ont plaidé pour le renforcement de la capacité opérationnelle et des moyens financiers et matériels des FDS.
Par ailleurs, le point non consensuel, qu’il a relevé, a été l’utilisation de la carte consulaire comme document d’enrôlement et de votation pour les Burkinabè de l’étranger.
Tout compte fait, le CFOP a noté que les travaux se sont tenus dans une très bonne ambiance, car, dit-il, « de part et d’autres, les participants ont su taire leurs différences et leurs divergences, pour ensemble voir comment ramener la paix dans notre cher Burkina Faso, comment renforcer la démocratie et comment trouver des solutions aux problèmes qui assaillent les Burkinabè ».
En conséquence, l’Opposition a salué l’initiative du Chef de l’Etat de convoquer ce dialogue, qu’elle qualifie « d’acte de grandeur ». Elle a promis répondre présente à chaque fois qu’elle sera invitée à discuter des questions d’intérêt national. « Car les intérêts de politiciens doivent être relégués au second plan, lorsque les fondements de la Nation sont menacés », a soutenu Zéphirin Diabré.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah