Le Bureau Burkinabè du Droit d’Auteur (BBDA) était face à la presse ce mardi 14 juillet 2020 pour présenter le droit de la reproduction par reprographie qui est désormais un acquis pour la presse écrite.

Les auteurs des articles de presse écrite pourront toucher leurs droits lorsque leurs œuvres seront reproduites.  Ils sont désormais pris en compte dans la répartition des droits d’auteurs et à partir de fin Août, la presse écrite pourra être rémunérée.

C’est en 2010 que le BBDA a commencé la gestion de la reproduction par reprographie. Les titulaires des droits de reproduction par reprographie sont les auteurs originaires de textes, les adaptateurs, les traducteurs, les auteurs d’images, les auteurs de partition musicale et les éditeurs.

Pour Walib Bara, le Directeur Général du BBDA, le Burkina est le premier pays sur le continent africain où les auteurs et les éditeurs de presse sont pris en compte dans la répartition des droits de reproduction par reprographie. Il invite également les éditeurs de presse et les auteurs à y adhérer massivement.

Pour l’adhésion au BBDA, les éditeurs doivent justifier d’une immatriculation au registre de commerce et du crédit mobilier dont l’objet se rapporte à l’édition d’œuvre littéraire et artistique ; avoir un contrat d’édition d’au moins d’une œuvre littéraire ou de publication de journaux, magazines, ou périodiques.

Les auteurs quant à eux doivent être auteurs d’un ouvrage publié d’un journal, d’un magazine, d’une revue ou d’un périodique publiée, d’un article ou d’un écrit publié soit dans une ou plusieurs revues importantes ou encore dans un ou plusieurs journaux de grande diffusion.

Toutes les parutions sont concernées, allant de l’annuel au quotidien. Les médias en ligne sont également concernés par cette reproduction par reprographie mais pour une première expérience le BBDA a voulu commencer par le papier. La radio et la télé ne sont pas concernées car elles sont touchent déjà le droit voisin.

Sibdou Saratou Cissé