Le ministre d’Etat, ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale, Siméon Sawadogo face aux hommes de médias

Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale, Siméon Sawadogo a animé un point de presse, ce matin sur la modification du code électoral, adopté le mardi dernier. L’objectif de cet échange avec les hommes de médias est d’ « apporter un éclairage à l’opinion publique».

« Ce nouveau code électoral est issu d’un consensus obtenu lors de plusieurs rencontres tenues entre la majorité et l’opposition politique et sanctionnées par des procès-verbaux ». C’est l’explication donnée tout d’égo aux hommes de médias par le ministre  d’Etat, Siméon Sawadogo.

Les modifications opérées dans le code électoral, indique-t-il,  concernent 8 points. Il s’agit entre autres du « maintien des démembrements actuels de la CENI à l’extérieur du pays à savoir les commissions électorales indépendantes d’ambassades et les commissions électorales indépendantes de consulats »; la « prise en compte des cas de force majeure dans le défaut d’enrôlement dans certaines localités, dans l’organisation et la validation des élections ».

Sur ce point, le ministre d’Etat rassure que cette disposition permet de résoudre la contrainte liée à la probabilité de ne pas pouvoir tenir les élections sur une partie du territoire national, pour ce qui est des présidentielles.

Mais, pour ce qui est de l’harmonisation de la durée de la campagne électorale pour les législatives avec la présidentielle à 21 jours, elle, est celle souhaitée par la classe politique, a noté Siméon Sawadogo.

La réduction du délai de traitement des requêtes par la CENI de 07 jours à 72 heures et la réduction du délai de couverture des campagnes dites déguisées avant la campagne électorale de 90 à 30 jours sont également introduites.

Le code électoral apporte des modifications à 25 articles et un paragraphe

Cette modification permet aux partis politiques d’exercer de plein droit leur prorogative constitutionnelle qui est entre autres d’ « animer la vie politique, d’éduquer et d’informer le peuple ».

Ainsi donc, jusqu’au 2 octobre prochain, à savoir 30 jours avant le début des campagnes, qui débute le 1er novembre prochain, aucune activité des partis politiques ne saurait être assimilée à une campagne déguisée, a renchéri Siméon Sawadogo.

Tout compte fait, le projet de loi portant modification de loi n°014-2001 AN du 3 juillet 2001 portant code électoral apporte des modifications à 25 articles et un paragraphe. En conséquence, l’adoption de cette loi modifie substantiellement le calendrier électoral, signale M. Sawadogo.

« Ainsi, le délai de dépôt des candidatures pour les législatives qui avait été fixé par la CENI au 13 septembre 2020 devra être repoussé au 23 septembre prochain en raison de la modification de l’article 176 », a-t-il relevé.

En rappel, sur les 121 députés qui ont voté la loi, le 25 août dernier, 107 ont voté « pour », 9 ont voté « contre » et 4 se sont abstenus.

Bènonè Ib Der Bienvenue Médah