Le premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré recevant l'ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade

Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, a reçu ce lundi 02 août 2021, en début de matinée, l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade. A sa sortie d’audience, l’ambassadeur français a dit qu’il a échangé avec le chef du gouvernement burkinabè, sur des sujets d’intérêt commun aux deux pays, notamment la sécurité, le transport et la justice.

Le premier sujet abordé par le chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré et l’ambassadeur de France, Luc Hallade, a porté sur le programme OKD, plan de résilience et de réhabilitation de l’axe Ouaga-Kaya-Dori, qui vise le retour de l’administration, des services sociaux et de la sécurité, dans les zones où ils n’existent plus, du fait de l’insécurité. Luc Hallade a fait au Premier ministre, le point sur le comité de suivi de Ndjamena sur cette question, et qui ne s’est pas réuni depuis un certain temps, à cause de certaines circonstances, a-t-il dit.

« J’ai parlé des projets qu’on met en place avec le ministre de la Sécurité sur le renforcement des capacités de la Police et de la Gendarmerie et de la sécurité civile sur les localités de Kaya et Dori, mais aussi d’autres localités autour de l’axe », a précisé l’ambassadeur de France. Pour le diplomate français, c’est un sujet très suivi par les chefs d’Etat du Burkina Faso et de la France. « On a chacun de son côté une forte pression pour montrer que ça peut fonctionner et qu’on peut réaliser des choses au profit de la population », a-t-il ajouté.

Autre sujet abordé, c’est celui de l’aéroport de Dori. Selon Luc Hallade, les présidents Roch Marc Christian Kaboré et Emmanuel Macron ont déjà évoqué ce sujet, et il est venu voir avec le Premier ministre, comment aborder au mieux la question, en identifiant les besoins. Concernant l’aéroport de Donsin, le dernier Conseil des ministres a autorisé la signature d’un contrat de concession de cette infrastructure à une entreprise française. L’ambassadeur de France a dit avoir remercié le gouvernement burkinabè pour cette décision et partagé quelques idées sur la question avec le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.

DCRP/Primature