Projet de résilience des populations de l’axe Kaya-Dori : une convention de financement paraphée entre le GGGI et la KOICA.

Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Dr Augustin Kaboré a présidé la signature de convention de financement, ce jeudi 9 mars 2023 à Ouagadougou, entre l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) et l’Institut Mondial de la Croissance Verte en anglais Global Green Growth Institute (GGGI). L’objectif de la signature de cette convention vise à financer le projet de renforcement de la résilience économique locale des personnes déplacées internes (PDI) et celles des villages hôtes sur l’axe Kaya-Dori dans la région du Centre-Nord, basée sur une croissance forte, verte, durable et inclusive.
Conçu par l’Institut mondial de la Croissance verte (GGGI) à la demande du gouvernement du Burkina, ce projet se chiffre à plus de 1,8 milliards F CFA et couvre la période du 1er avril 2023 à décembre 2025.A terme, ce sont 750 ménages composés de 18 750 personnes dont 11 250 femmes qui bénéficieront de cet important projet par le biais de la gouvernance verte, la production agrosylvopastorale, les activités génératrices de revenus, l’accès à la nourriture, à l’eau et à l’énergie et la valorisation des terres dégradées.L’agence coréenne par la voix de son Directeur du bureau KOICA, M. Dong Wan Woo dit être « heureux d’accompagner le gouvernement burkinabè à travers ce projet en collaboration avec le GGGI pour faire face à la crise humanitaire et sécuritaire que les braves populations, le long de l’axe Kaya –Dori, vivent tristement depuis 2015 ».Quant au Directeur Afrique de GGGI, Mallé Fofana, il s’est dit convaincu que cette signature de convention marque le début d’une coopération opérationnelle entre GGGI, KOICA et le Burkina Faso. Pour lui, ce partenariat s’articulera par une contribution concrète et soutenue aux efforts du Burkina Faso pour gérer la crise humanitaire et restaurer la sécurité et la paix. « Le projet va soutenir la prise en charge des PDI et des populations hôtes et promouvoir la cohésion sociale ainsi que la restauration des capacités productives en se basant surtout sur la production agricole durable et respectueuse de l’environnement », a-t-il ajouté
A l’occasion, le ministre en charge de l’Environnement, le Dr Augustin Kaboré s’est réjoui de voir ce processus aboutir en ce jour, avant de conclure que: « Ce projet s’aligne parfaitement sur les priorités nationales traduites dans le plan d’actions pour la stabilisation et le développement et plus particulièrement la lutte contre le terrorisme, la restauration de l’intégrité territoriale et la réponse à la crise humanitaire ».

✍️Bienvenue Méda