(Bobo-Dioulasso, 23 mai 2025). Dans la matinée de ce 23 mai 2025, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Président du Faso, Chef de l’État a visité l’hôpital militaire Tanguet-OUATTARA, situé au sein du camp Ouezzin-COULIBALY, pour encourager le personnel et donner des orientations pour une meilleure prise en charge des blessés et des malades.

De la clinique buccodentaire, en passant par l’imagerie médicale, le service de chirurgie comportant 3 blocs et une salle de réanimation, le Chef de l’État a constaté les conditions de travail, les efforts ainsi que les services fournis par le personnel dans cet établissement hospitalier militaire d’une capacité de 60 lits extensible.

Le Médecin-Colonel Armel PODA, directeur de cet hôpital militaire, qui a conduit cette visite guidée, s’est dit honoré avec son équipe de recevoir la visite de la plus haute autorité du pays. Une visite qui en elle-même est un symbole fort d’encouragement à l’ensemble des services de santé militaires du Burkina Faso et de solidarité aux combattants en soins médicaux.

Au terme de sa visite et dans le debriefing avec le personnel, le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a donné des instructions fermes pour l’érection de nouvelles infrastructures et l’acquisition d’équipements de pointe pour relever le niveau du plateau technique médical.

« Il n’est pas normal qu’un combattant souffre au front et quand il lui arrive d’être blessé, il souffre encore à l’hôpital pendant sa prise en charge », a dénoncé le Président du Faso. Il a félicité le personnel et a donné des orientations pour des investissements futuristes à même de faire de ce centre médical une référence dans les années à venir et dans la durée.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

L’association « La Source » a tenu, ce 22 mai 2025, une conférence de presse pour annoncer les couleurs de la 3^e édition du Festival International des Instruments et Danses Traditionnels de Ouagadougou (FITO). Placé sous le thème : Jeunesse et culture : quels repères pour notre société de demain ? il se tiendra du 29 mai au 1^er juin 2025, dans l’enceinte du Musée National, avec comme innovation majeure, la participation conjointe de deux communautés culturelles à savoir les Sambla et les Buaba.

Des prestations de troupes et d’artistes instrumentistes traditionnels, des expositions culturelles, des conférences publiques, une rue marchande, des ateliers d’initiation aux instruments traditionnels, sont, entre autres, les activités au programme de cette 3^e édition du Festival International des Instruments et Danses Traditionnels de Ouagadougou (FITO). Initié par l’association La Source, le FITO, se veut un cadre de promotion, de valorisation et de sauvegarde des instruments et danses traditionnels, qui font partie intégrante du patrimoine matériel et immatériel du Burkina Faso.

« L’objectif est de sauvegarder les instruments de musique qui sont connus du public et ceux qui sont méconnus. Il y’a également des pas de danse qui sont en voie de disparition et là le FITO se positionne comme un cadre de sauvegarde et de promotion de ces instruments », confie Dji Marc KOUSSOUBE, président du comité d’organisation. Il ajoute que ce festival constitue un vecteur de cohésion sociale, de paix et de vivre ensemble, avec, pour cette année, la participation d’une vingtaine de troupes de danse et d’instrumentistes.

Placée sous le thème : Jeunesse et culture : quels repères pour notre société de demain ? cette édition 2025 présente une grande innovation à savoir la participation des communautés culturelles Sambla et Buaba, conjointement mises à l’honneur. Elles seront, chacune,  représentées par deux troupes de danse traditionnelle, une exposition d’objets culturels, et une conférence publique sous le thème : « les instruments de la musique traditionnelle : un moyen de communication par excellence dans la culture africaine – Cas de la communauté Sambla. »

Pour la représentante des Sambla, Gâ Sylvie TRAORE, également présidente du comité d’organisation de la journée culturelle Sambla, cet évènement est une occasion pour sa communauté de promouvoir ses valeurs culturelles. « Nous invitons toute la population burkinabè à effectuer le déplacement, en vue de découvrir le savoir-faire des Sambla, en art culinaire, en danse et en instrument traditionnel », ajoute-t-elle.

A une semaine de cette fête de la culture burkinabè, un appel est lancé à toutes les bonnes volontés afin de soutenir le FITO 2025, dont les besoins sont immenses.

Mariam MAIGA