İstanbul escort bayan sivas escort samsun escort bayan sakarya escort Muğla escort Mersin escort Escort malatya Escort konya Kocaeli Escort Kayseri Escort izmir escort bayan hatay bayan escort antep Escort bayan eskişehir escort bayan erzurum escort bayan elazığ escort diyarbakır escort escort bayan Çanakkale Bursa Escort bayan Balıkesir escort aydın Escort Antalya Escort ankara bayan escort Adana Escort bayan

Accueil Le blog Page 1803

commentons l’actualité du 19 octobre 2015

0

https://soundcloud.com/radiodiffusion-t-l-vision-du-burkina/commentons-lactualite

L’avant-projet de loi sur le bail d’habitation privée au Faso validé

0

Le processus de règlementation de bail d’habitation privée au Faso continue d’avancer. Ce vendredi 16 octobre 2015, les acteurs se sont réunis à Ouagadougou, dans le cadre d’un atelier national pour examiner et valider l’avant-projet de loi portant bail d’habitation privée au Burkina Faso.

Le ministre de l’habitat et de l’urbanisme, René Bagoro, l’avait annoncé le 7 octobre dernier lors d’un point de presse du gouvernement. C’est désormais chose faite. En effet, comme annoncé, les différentes parties prenantes de la règlementation du bail d’habitation privée au Faso ont participé à l’atelier national de validation de l’avant-projet de loi portant bail d’habitation privée au Burkina Faso. Il s’est agi, pour les participants à l’atelier, organisé par le ministère de l’habitat et de l’urbanisme, de prendre connaissance, d’examiner, d’amender et de valider les résultats du travail de trois cabinets que sont Afrique Compétence, Legal Adviser et WB Consulting ; sur la problématique en question. 
L’objectif de la démarche, selon le ministre Bagoro, c’est de permettre au maximum de Burkinabè d’avoir droit au logement. Et l’avant-projet de loi au menu du présent atelier pose des obligations aussi bien pour les bailleurs que pour les locataires. Il ne sera plus possible pour les bailleurs de dicter leur loi aux locataires. Au bout du processus, l’on devrait avoir une loi adoptée en bonne et due forme par les parlementaires. Et cette loi sera certainement assortie de sanctions pour ceux qui viendraient à l’enfreindre, à en croire le ministre de l’habitat et de l’urbanisme qui a exhorté vivement dans son mot d’ouverture de l’atelier les participants à s’investir pleinement dans les travaux de la rencontre.

Les artisans et commerçants très présents

Parmi les documents examinés par les participants à l’atelier figurait celui de l’enquête sur le bail des habitations privées au Burkina Faso. Selon les résultats de cette enquête menée dans six villes du pays (Ouagadougou, Bobo, Ouahigouya, Koudougou, Dédougou, Fada, Dori) ; les artisans et commerçants sont très présents. Ils dominent avec 23% des parts du marché locatif, suivis de très près par les fonctionnaires (22%). La domination des artisans et commerçants est encore plus nette au sein de la population des bailleurs où ils occupent aussi le premier rang avec une présence à hauteur de 37%. Les employés viennent en deuxième position avec 22%. Les fonctionnaires sont classés troisième avec un taux de présence de 11%.
Autres données à retenir de l’enquête : les célibatorium représentent 82% des logements loués, contre un niveau faible de « Villas Basses », qui ne sont louées qu’à hauteur de 18%. Les « Duplex » restent faiblement loués et ne représentent que moins de 1% des logements identifiés en location. L’enquête révèle par ailleurs que le logement social est le plus sollicité en location (70%).

Prix panafricain Efua Dorkenoo : l’UNFPA outille les journalistes burkinabè

0
Les journalistes burkinabè au cours de la session d'information sur les MGF

Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) Burkina a organisé le jeudi 15 Octobre 2015, à l’hôtel Pacific de Ouaga, une session d’orientation des journalistes sur le Prix panafricain Efua Dorkenoo récompensant les reportages sur les Mutilations génitales féminines (MGF) en Afrique. 

Nombreux sont les journalistes venus de plusieurs organes de la presse burkinabè, qui ont bénéficié au cours de cette session d’informations pratiques et utiles sur les MGF.

Le chargé de Communication de l'UNFPA, Siaka TRAORE, entouré des formateurs
Le chargé de Communication de l’UNFPA, Siaka TRAORE, entouré des formateurs

Organisée par le Fonds des Nations Unies pour la Population du Burkina (UNFPA), cette session d’information et d’orientation lui a servi de cadre  pour aider les journalistes burkinabè à déterminer des sujets intéressants, à travers une série de communications sur les MGF, en vue d’une participation réussie au Prix panafricain Efua Dorkenoo.

Pour le chargé de Communication de l’UNFPA au Burkina Faso, Siaka TRAORE, ce prix panafricain Efua Dorkenoo va récompenser les reportages (radio, télé et presse écrite) sur les Mutilations génitales féminines (MGF), afin de mettre en exergue les efforts exceptionnels mis en œuvre par les journalistes, dans la lutte contre ces pratiques à la peau dure.

Peuvent prendre part à cette compétition, a expliqué M. TRAORE, les hommes et les femmes exerçant dans les médias sus-cités sur le continent africain. Et les postulants ont jusqu’au 31 décembre 2015, pour soumettre au ‘’fgmaward@unfpa.org’’, des œuvres publiées ou diffusées entre le 1er janvier et le 31 décembre 2015, a-t-il précisé.

En rappel, ce prix a été initié par le Fonds des Nations Unies pour la Population et le journal britannique  The Guardian et sera décerné à des journalistes enquêtant sur les MGF en Afrique.

En guise de consigne, Siaka TRAORE a stipulé  que les reportages radio et télé ne doivent pas excéder quatre minutes tandis que les articles ne doivent pas dépasser mille mots.

Par ailleurs, les trois lauréats (à raison d’un par catégorie) recevront de ‘’The Guardian’’, chacun une plaque conçue à son intention. Le grand vainqueur bénéficiera également d’un stage d’un mois au sein du journal britannique.

Bènonè Ib Der Bienvenue MEDAH

Compte-rendu du Conseil des ministres extraordinaire du vendredi 16 octobre 2015

0

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le vendredi 16 octobre 2015, en séance extraordinaire, de 10 H 00 mn à 14 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO, Président de la Transition, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, DU DESENCLAVEMENT ET DES TRANSPORTS

Le Conseil a adopté un décret portant Code d’éthique et de déontologie régissant les agents du ministère des infrastructures, du désenclavement et des transports.
L’adoption de ce décret vise à doter le ministère des infrastructures, du désenclavement et des transports d’un instrument dynamique et opérationnel de bonne gouvernance administrative, financière et technique et de lutte contre toutes les formes de corruption.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la politique sectorielle 2016-2020 et le plan d’actions du ministère du développement de l’économie numérique et des postes.

L’adoption de ce décret permet de doter notre pays d’un référentiel d’orientation de l’action gouvernementale en matière d’économie numérique et des postes sur la période 2016-2020.

II. COMMUNICATION ORALE

Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation a fait au Conseil une communication sur l’institutionnalisation d’une journée d’hommage aux martyrs, le 31 octobre de chaque année, sur toute l’étendue du territoire national.

Cette journée dédiée aux martyrs des 30 et 31 octobre 2014 et de la tentative de coup d’Etat du 16 septembre 2015, sera marquée par des célébrations religieuses, coutumières et des cérémonies d’hommage.

La commémoration de cette année est placée sous la présidence de son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Président du Faso, Michel KAFANDO.

Le Conseil exhorte toutes les forces vives et l’ensemble des populations à se mobiliser pour rendre un vibrant hommage à nos valeureux filles et fils, tombés sur le champ d’honneur pour plus de démocratie, de justice et de liberté au Burkina Faso.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour le succès de ces cérémonies d’hommage.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
  • Monsieur Souleymane TRAORE, Mle 32 107 A, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la communication;
  • Monsieur Tontama Charles MILLOGO, Ingénieur d’Etat en télécommunication, est nommé Conseiller au Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) ;
  • Monsieur Windpagnangdé Dominique KABRE, Enseignant chercheur, est nommé Conseiller au Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) ;
  • Monsieur Soumaila OUEDRAOGO, Mle 86 144 T, Enseignant, 1ère catégorie, 5ème échelon, est nommé Conseiller au Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).
III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE ET SUPERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur François ZOUGMORE, Mle 28 366 P, Professeur titulaire en Electronique instrumentation et mesures, Administrateur, au titre du ministère des Enseignements secondaire et supérieur, au Conseil d’Administration de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso, en remplacement de Monsieur Alioune OUEDRAOGO, Mle 13 406 A, Professeur titulaire de physique à l’Université de Ouagadougou, admis à la retraite.

Le second décret nomme Monsieur François ZOUGMORE, Mle 28 366 P, Professeur titulaire en Electronique instrumentation et mesures, Président du Conseil d’Administration de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso.

Le Ministre de la Communication,
Chargé des Relations avec le Conseil National de la Transition,
Porte-parole du Gouvernement

T. Frédéric A.K. NIKIEMA

Tour du Faso 2015 ou le Tour de la renaissance

0

Contrairement à la maladie à  virus Ebola qui a eu raison du Tour international du Faso l’an dernier, cette année ni la crise qui a secoué la Fédération Burkinabè de Cyclisme (FBC), encore moins le putsch manqué de l’ex RSP n’entraveront la détermination des autorités de la transition a renoué avec ce Tour. C’est la substance du point de  presse que le comité d’organisation dudit Tour a animé ce 15 octobre à Ouagadougou. Il ressort de ce point de presse que le Tour du Faso se déroulera du 30 octobre au 8 novembre prochain sur le territoire national avec un budget de 500 millions FCFA.

C’est avec un air rassurant que le président de la Fédération burkinabè de Cyclisme (FBC), Alassane D. OUANGRAWA a confirmé la tenue de la 28e édition du Tour international du Faso.  «Des incertitudes ont longtemps plané sur la tenue de l’épreuve», a-t-il reconnu mais, « toutes les dispositions ont été prises pour que le Burkina tienne son engagement sportif ». Ainsi afin d’assurer une bonne organisation du Tour du Faso, un secrétariat permanent est né.

Le comité d’organisation du 28e Tour du Faso
Le comité d’organisation du 28e Tour du Faso

Dénommé Tour de la Transition, cette édition connaîtra la participation de 10 pays. Si le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Cameroun, la RD Congo, le Maroc, l’Algérie, la Suisse, l’Allemagne, les Pays-Bas en plus du Burkina Faso (3 équipes) ont confirmé leur participation, le comité d’organisation  attend toujours la confirmation d’autres pays comme la Belgique, le Gabon,  l’Egypte, l’Erythrée, le Togo et l’Afrique du Sud. 19 équipes de 6 coureurs seront constituées pour parcourir la distance de 1310,5 km. A cette 28e édition c’est Ouahigouya qui aura l’honneur de recevoir la première étape via Ouagadougou longue de 171 km. La dernière étape de 112 km entre Korsimoro et Ouagadougou sera accompagnée d’un circuit de 5,1km à parcourir 10 fois à l’intérieur de la capitale burkinabè.

Le parcours du Tour du Faso

  • Vendredi 30 octobre2015 : Ouagadougou-Ouahigouya 171 km
  • Samedi 31 octobre 2015 : Yako – Ziniaré 148 km
  • Dimanche 1er novembre 2015 : Kombissiri – Kaya 142 km
  • Lundi 2 novembre 2015 : Ouagadougou – Koudougou 97,5 km
  • Mardi 3 novembre 2015 : Koudougou-Sabou-Boromo 115,7km
  • Mercredi 4 novembre 2015 : Pâ-Bobo 134 km
  • Jeudi 5 novembre 2015 : Bobo – Dédougou 174,5 km
  • Vendredi 6 novembre 2015 : Bobo Dioulasso – Dédougou 174, 5 km
  • Samedi 7 novembre 2015 : Dédougou – Koudougou 131 km
  • Dimanche 8 novembre 2015 : Korsimoro – Ouaga 112 km avec circuit de 5,1 kmx10

Y. Alain Didier COMPAORE

Compte rendu du conseil des Ministres du 14 Octobre 2015

0
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 14 octobre 2015, en séance ordinaire, de 9 H 00 mn à 14 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO,
Président de la Transition, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte création d’un Conseil de défense et de sécurité nationale.
Le second décret porte création de l’Agence nationale de renseignement.
L’adoption de ces décrets vise une meilleure prise en charge des questions de défense et de sécurité dans notre pays.I.2. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE

Le Conseil a adopté un décret relatif à la création d’un Secrétariat technique de suivi de la mise en œuvre des réformes et de la réconciliation nationale.
L’adoption de ce décret contribuera à la diffusion des résultats des travaux, au suivi évaluation de la mise en œuvre des actions recommandées et assurera le plaidoyer pour une effectivité des conclusions adoptées de la Commission de réconciliation nationale et des réformes.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à la convocation du corps électoral pour le premier tour de l’élection du Président du Faso.
L’adoption de ce rapport permet de convoquer le corps électoral le dimanche 29 novembre 2015 pour le premier tour de l’élection du Président du Faso, conformément à l’article 145 du Code électoral.
Le deuxième rapport est relatif à un décret portant convocation du corps électoral pour les élections législatives.
L’adoption de ce rapport permet de convoquer le corps électoral le dimanche 29 novembre 2015 pour l’élection des Députés à l’Assemblée nationale, conformément à l’article 145 du Code électoral.
Le troisième rapport est relatif à la Stratégie nationale de gestion des frontières (SNGF) et du Programme d’appui à la gestion intégrée des frontières (PAGIF).
La Stratégie nationale de gestion des frontières et le Programme d’appui à la gestion intégrée des frontières visent à impulser le développement socioéconomique et culturel durable des espaces frontaliers dans un environnement de sécurité et de paix.
L’adoption de ce rapport permet de doter le Burkina Faso de référentiels de gestion des frontières et d’assurer un développement harmonieux des zones frontalières.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a examiné un (01) projet de loi uniforme et adopté dix (10) rapports.
Le projet de loi uniforme est relatif aux entreprises d’investissement à capital fixe au Burkina Faso.
Ce projet de loi vise à organiser les activités des entreprises d’investissement à capital fixe en les dotant d’un statut particulier.
Les entreprises d’investissement à capital fixe regroupent tous les types d’entreprises dont l’objet exclusif est de concourir au renforcement des fonds propres des sociétés non cotées en bourse, en particulier les petites et moyennes entreprises qui constituent une composante essentielle du tissu économique des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.
Le premier rapport est relatif à un décret portant approbation des statuts de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC).
L’adoption de ce rapport vise à conformer les statuts de l’Institut supérieur d’études de protection civile, aux dispositions du décret N°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statut général des Etablissements publics à caractère administratif (EPA).
Le deuxième rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (IN.E.F.PRO.) et approbation de ses statuts.
L’Institut d’éducation et de formation professionnelle est une structure de service public à forte capacité d’accueil, de prise en charge et d’insertion socioprofessionnelle des enfants et des jeunes en difficultés, y compris les jeunes filles.
L’adoption de ces décrets permet la création de l’IN.E.F.PRO en qualité d’Etablissement public de l’Etat à caractère administratif (EPA), conformément aux dispositions du décret N°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des EPA et l’approbation de ses statuts.
Le troisième rapport est relatif à un décret portant création de l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) et de son érection en Etablissement public à caractère économique (EPEC).
L’adoption de ce décret permet la création et l’érection de l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) dans la catégorie des Etablissements publics de l’Etat à caractère économique (EPEC) conformément au décret N° 2014-609/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 14 juillet 2014 portant conditions et modalités de création, de gestion et de suppression des établissements publics de l’Etat.
Le quatrième rapport est relatif à un décret portant création du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT).
Le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) vise à accroître le volume des investissements dans les secteurs de la culture et du tourisme, en vue de renforcer leur rôle de moteurs de croissance économique.
L’adoption de ce décret permet d’apporter au secteur culturel et touristique burkinabè, un accompagnement technique et financier pour assurer le développement des industries touristiques, culturelles et créatives.
Le cinquième rapport est un décret relatif à la transformation de l’Institut national de la jeunesse de l’éducation physique et des sports (INJEPS) en Institut des sciences du sport et du développement humain (ISSDH) de l’Université de Ouagadougou.
Ce décret consacre le rattachement de l’Institut national de la jeunesse, de l’éducation physique et des sports à l’Université de Ouagadougou.
Son adoption vise à favoriser le développement de la recherche, la labellisation des formations en éducation physique et sportive, en sport jeunesse, en loisirs et en éducation féminine.
Le sixième rapport est un décret portant approbation des statuts particuliers du Centre national de semences forestières (CNSF).
L’adoption de ce décret vise à renforcer les programmes de recherche, à assurer un meilleur appui au ministère de l’Environnement et des ressources halieutiques et aux autres structures de développement impliquées dans la reforestation et la préservation des ressources forestières de notre pays.
Le septième rapport est relatif à la situation financière de la Caisse d’épargne et de crédit Nabonswendé (CNA).
A la date du 15 décembre 2014, la Caisse d’épargne et de crédit Nabonswendé est en situation de faillite, suite à une mauvaise gestion de son équipe technique et dirigeante.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier à prendre des dispositions nécessaires en vue d’engager des concertations avec les membres de la Caisse d’épargne et de crédit Nabonswendé.
Le huitième rapport est relatif à la passation de marchés par la procédure d’entente directe pour l’acquisition et l’installation de kits solaires au profit des écoles primaires du Burkina Faso, dans le cadre du projet une lampe pour l’Afrique.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés à l’entreprise SPEEDTECH ENERGY-BURKINA FASO SA pour :
– L’acquisition de kits de lampes solaires semi-autonomes pour les écoles du Burkina, d’un montant de trois cent trente-trois millions neuf cent mille (333 900 000) francs CFA HT/HD ;
– L’acquisition de kits de lampes solaires autonomes pour les écoles primaires et post primaires du Burkina, d’un montant de trois cent soixante-quinze millions (375 000 000) de francs CFA HT/HD.
Le montant total des acquisitions s’élèvent à sept cent huit millions neuf cent mille (708 900 000) francs CFA HT/HD.
Le financement est assuré par l’Ambassade de Chine/Taïwan au Burkina Faso.
Le neuvième rapport est relatif à la passation de marchés par la procédure d’entente directe pour l’acquisition et l’installation de kits solaires au profit des écoles primaires du Burkina Faso, dans le cadre du projet une lampe pour l’Afrique.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise SPEEDTECH ENERGY-BURKINA FASO SA pour l’acquisition et l’installation de kits collectifs d’éclairage solaire pour les centres communautaires d’alphabétisation de nuit, d’un montant de soixante-quinze millions (75 000 000) de francs CFA HT/HD.
Le financement est assuré par l’Ambassade de Chine/Taïwan au Burkina Faso.
Le dixième rapport est relatif à l’appel d’offres restreint et accéléré pour la construction de la stèle des martyrs des 30 et 31 octobre 2014 et des travaux de mise en état de fonctionnement du mémorial aux héros nationaux à Ouaga 2000.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :
– KY Siriki pour l’exécution du lot 1 constitué de la construction de la stèle commémorative des 30 et 31 octobre 2014, d’un montant de cent dix-neuf millions cent quatre-vingt mille (119 180 000) francs CFA TTC ;
– TTM Sarl, pour l’exécution du lot 2 constitué des travaux de mise en état de fonctionnement du mémorial aux héros nationaux à Ouaga 2000, d’un montant de trois cent millions soixante-douze mille sept cent soixante et un (300 072 761) francs CFA TTC ;
– EMY&CO, pour l’exécution du lot 3 constitué de l’aménagement des abords et achèvement des bâtiments, d’un montant de quatre cent cinquante-quatre millions huit cent soixante et un mille six cent vingt et un (454 861 621) francs CFA TTC ;
– SATEL SA, pour l’exécution du lot 4 constitué des réseaux électriques-éclairage, d’un montant de trois cent cinquante-huit millions sept cent deux mille sept cent soixante-douze (358 702 772) francs CFA TTC.
Le montant total des attributions s’élève à un milliard deux cent trente-deux millions huit cent dix-sept mille cent cinquante-quatre (1 232 817 154) francs CFA TTC.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2015.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DE L’ENERGIE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande de signature de convention minière entre la société HOUNDE GOLD OPERATION SA et l’Etat du Burkina Faso dans la commune de Houndé, province du Tuy, région des Hauts-Bassins.
La société HOUNDE GOLD OPERATION SA est une société d’exploitation minière de droit burkinabè, filiale de la compagnie ENDEAVOUR MINING. Le permis d’exploitation couvre une superficie de 23,20 Km2 pour une durée de huit (08) ans.
Le Conseil a marqué son accord pour la signature de la convention minière entre la société HOUNDE GOLD OPERATION SA et l’Etat du Burkina Faso, conformément au Code minier du Burkina Faso.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DES RESSOURCES HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un rapport relatif au document de Contributions prévues déterminées nationales (CPDN) du Burkina Faso.
L’adoption de ce rapport permet à notre pays de disposer d’un document de base pour les négociations à venir dans le cadre de la 21ème Conférence des parties sur les changements climatiques, en décembre 2015 à Paris, en France.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres a fait au Conseil une communication relative à la réunion de concertation entre le Président du Faso, Son excellence Monsieur Michel KAFANDO et les parties signataires de la Charte de la Transition sur le nouveau calendrier électoral, le 13 octobre 2015 à Ouagadougou.
A l’issue des concertations, la date du 29 novembre 2015 a été retenue pour la tenue des prochaines élections présidentielle et législatives.
Le Conseil félicite l’ensemble des acteurs pour le sens de maturité et de responsabilité dont ils ont toujours fait preuve et qui a permis d’aboutir à ce consensus.II.2. Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation a fait au conseil une communication sur la situation des pèlerins burkinabè suite aux catastrophes survenues en Arabie Saoudite à la date du 13 octobre 2015.
La bousculade survenue à Mina a occasionné vingt-deux (22) décès et sept (7) personnes disparues.
Par ailleurs, l’on déplore quinze (15) décès par suite de maladie.
Les missionnaires burkinabè sur place, ainsi que les autorités diplomatiques et consulaires sont toujours à la recherche d’informations sur les personnes disparues.
Des dispositions ont été prises pour l’accueil des pèlerins du 15 au 24 octobre 2015 par les hautes autorités gouvernementales et religieuses, l’organisation de cérémonies religieuses sur toute l’étendue du territoire par la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIBF), la mise en place d’un numéro vert pour l’information du public et d’une cellule de crise pour la prise en charge des blessés à l’aéroport, l’assistance psychologique aux pèlerins et aux parents ainsi que l’institution d’un deuil national de trois (03) jours sur toute l’étendue du territoire à compter du vendredi 16 octobre 2015.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour un accompagnement adéquat des pèlerins et de leurs familles.
Il renouvelle ses condoléances aux familles des victimes, à l’ensemble de la communauté musulmane et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES 
A. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE
– Monsieur Issa KABORE, Mle 119 813 W, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
– Madame Alizèta KORA/ZEBA, Mle 41 245 J, Secrétaire de direction, 1er grade, 13ème échelon, est nommée Chargée de missions;
– Monsieur Brama BARRO, Mle 118 977 C, Conseiller en Gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
– Monsieur San Simon COULIBALY, Mle 118 864 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
– Madame Laure Andréa W. BAZIE/YAMEOGO, Mle 119 308 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Chargée de missions ;
– Monsieur Rakissaghenda Lucien ZONGO, Mle 51 157 J, Contrôleur des services financiers, 1er grade, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
– Monsieur Sanré Serge KERE, Mle 27 996 M, est nommé Chargé de missions ;
– Monsieur Désiré OUEDRAOGO, Mle 53 615 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
– Monsieur Windemi Antoine DABILGOU, Mle 215 148 J, Attaché en études et analyses, 1ère classe, 3ème échelon est nommé Attaché de missions ;
– Monsieur Idrissa KABORE, Mle 49 052 H, Contrôleur du Trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Attaché de missions ;
– Monsieur Emmanuel SAWADOGO, Mle 117 004 U, Conseiller en Gestion des ressources humaines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Attaché de missions ;
– Monsieur Fabrice KOUSSOUBE, Mle 212 400 X, Administrateur civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Attaché de missions ;
– Monsieur Patrick BADO, Mle 117 261 F, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Attaché de missions.
B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE
– Monsieur Boussi Winde Sébastien RAPADEMNABA, Magistrat du 1er grade, 2ème échelon, est nommé Juge d’instruction délégué au Tribunal militaire.
C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION REGIONALE
– Monsieur Daniel BICABA, Mle 18 553, Ministre plénipotentiaire, est nommé Inspecteur général des services ;
– Madame Mariam KABORE/OUEDRAOGO, Mle 51 012 N, Interprète-traducteur, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice de l’interprétation et de la traduction.
D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA SECURITE SOCIALE
– Monsieur W. Stéphane Hermann OUEDRAOGO, Mle 212 436 R, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la Coordination des projets et programmes ;
– Monsieur Issouf ZIDA, Mle 212 387 J, Inspecteur de travail, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef de département de la règlementation et de la promotion du guichet virtuel ;
– Madame Zénaba COULIBALY/SERE, Mle 205 797 M, Informaticienne, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Chef de département des services électroniques au Secrétariat technique du Guichet virtuel unique de l’Administration publique ;
– Monsieur Mamadou Didier Amos OUATTARA, Mle 48 473 D, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chef de département des finances et de la logistique au Secrétariat technique du Guichet virtuel unique de l’Administration publique.
E. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES, DU DESENCLAVEMENT ET DES TRANSPORTS
– Monsieur Adrien LANKOANDE, Mle 22 376 G, Ingénieur géomètre, 2ème classe, 7ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
– Monsieur Sami OUATTARA, Mle 23 500 L, Attaché des affaires économiques, 2ème classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général du Laboratoire National du Bâtiment et des Travaux Publics (LNBTP).
F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION
– Monsieur Bassié BAZIE, Mle 45 209 K, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Ouahigouya ;
– Monsieur Alphonse NAGNON, Mle 25 063 H, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Dori ;
– Monsieur Oumarou OUARME, Mle 13 706 G, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Bobo Dioulasso ;
– Monsieur Robert SIMPORE, Mle 25 090 N, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Loumbila.
G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE L’EMPLOI
– Monsieur Mahamadou LAMOUZANA, Mle 21 630 E, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, est nommé Secrétaire général ;
– Monsieur Alphonse SANHOUIDI, Mle 21 656 M, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 3ème classe, 5ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
– Monsieur Ousséni TAMBOURA, Mle 226, Conseiller juridique, est nommé Chargé de missions ;
– Monsieur Sansan KAMBIRE, Mle 3047, Economiste, 1ère catégorie, 6ème échelon, est nommé Directeur général de la formation professionnelle ;
– Monsieur Hassane OUEDRAOGO, Mle 111 335 F, Conseiller des Affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles.
H. MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES
– Monsieur Casimir NIKIEMA, Mle 1 393, Inspecteur des services postaux et financiers, 3ème catégorie, 19ème échelon, est nommé Directeur général des activités postales ;
– Madame Alimatou Flalo BICABA/LAMIZANA, 1 098, Juriste, 3ème catégorie, 9ème échelon, est nommée Directrice de la réglementation postale et du suivi des activités postales du secteur privé ;
– Monsieur Issaka BOUGMA, Mle 1 237, Inspecteur des services postaux et financiers, 3ème catégorie, 11ème échelon, est nommé Directeur de la coopération postale.

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
A. PREMIER MINISTERE
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Soyo Ardiouma PALE, Officier, Administrateur au titre du Ministère de la défense nationale et des anciens combattants au Conseil d’administration du Service national pour le développement (SND), pour un premier mandat de trois (03) ans.
B. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Piga Prosper TAPSOBA, Mle 43 123 D, Administrateur des services financiers, Administrateur au titre du ministère de l’économie et des finances au Conseil d’administration de la Société nationale d’assurances et de réassurances (SONAR), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication,
Chargé des Relations avec le Conseil
National de la Transition,
Porte-parole du Gouvernement
T. Frédéric A.K. NIKIEMA

.

Elections législatives et présidentielle 2015 : Le 29 novembre, la nouvelle date consensuelle

0

Le Président du Faso, assisté du Premier ministre et du Chef d’Etat-major général des armées (CEMGA), a rencontré les parties signataires de la charte de la transition, le 13 octobre 2015 dans la salle polyvalente de Kosyam. Il était question d’échanger sur le chronogramme des prochaines élections présidentielle et législatives. Après un briefing sur la situation sécuritaire du pays par le CEMGA, la date du 29 novembre a été proposée aux signataires de la charte qui l’ont approuvé. Cette date devrait être avalisée par le conseil des ministres de ce mercredi 14 octobre.

Le putsch du 17 septembre étant derrière nous, tous les regards étaient désormais tournés vers le prochain chronogramme des élections couplées présidentielle et législatives. Les états-majors des différents partis et formations politiques, visiblement pressés de repartir en campagne, proposaient ça et là des dates. Le Président du Faso a donc décidé de rencontrer ce 13 octobre les différentes parties signataires de la charte de la transition, en vue d’arrêter un nouveau chronogramme pour les élections présidentielle et législatives. Mais, Michel Kafando n’a pas manqué de rappeler avoir « été indisposé de voir que pendant que nous avions des victimes innocentes qui gisaient encore à l’hôpital, des gens ne parlent que d’élections ». Tout en précisant, dans son mot introductif, qu’il n’est point question de prolonger la transition.

Il avait à ses côtés, le chef du gouvernement Yacouba Isaac Zida et le chef d’Etat-major général des armées, le Général Pingrenoma Zagré. D’ailleurs, avant le début des échanges, le Général Zagré a fait un briefing sur la situation sécuritaire de notre pays aux différents participants à la rencontre. Faut-il le rappeler, le Burkina vient de traverser une grave crise avec le coup d’Etat du 17 octobre. L’attaque de la gendarmerie de Samorogouan du 09 octobre dernier est aussi venue rappeler l’urgence de régler la question sécuritaire avant toute élection. Après des échanges qui auront duré moins d’une heure, un consensus a été trouvé entre les différentes parties sur la date des prochaines élections.

« Nous nous sommes retrouvés ici avec toutes les parties concernées et nous avons eu un consensus pour le prochain chronogramme. Je ne peux pas vous dire la date parce qu’il faudra que le conseil des ministres l’avalise. Ce que je peux vous dire, c’est que les élections se situeront vers la fin du mois de novembre », affirme le Président du Faso à la fin des échanges.

Mais, le suspens autour de la nouvelle date ne durera pas longtemps. Les représentants des partis politiques et de la société civile déclarent très rapidement qu’un consensus a été trouvé pour fixer les élections au 29 novembre.

Les acteurs politiques prennent connaissance de la situation politique

Ablassé Ouédraogo, président du parti Le Faso autrement

Ablassé Ouédraogo, président du parti Le Faso autrement, un autre candidat à la présidentielle ne fait pas de mystère autour de la nouvelle date. « La rencontre que nous venons d’avoir avec le Président du Faso, assisté du chef d’Etat-major général des armées nous a donné l’occasion à nous acteurs de la vie politique au Burkina Faso de nous rendre compte de ce qu’il y a comme difficultés sur les questions de sécurité. Comme vous le savez, une élection n’a de sens que si elle peut de dérouler dans la paix, dans la sérénité, dans la tranquillité. C’est pour cela que dans la concertation, la date du 29 novembre a été retenue par l’ensemble des acteurs politiques du Burkina Faso pour l’organisation des élections législatives et présidentielle », explique-t-il.

Le président du MPP, Roch Marc Christian KABORE

Les explications du chef d’Etat-major des armées sur la situation sécuritaire semblent avoir convaincu les acteurs politiques. « Les mêmes personnes qui vont s’occuper des ratissages au niveau des frontières, c’est les mêmes qui doivent retourner à leur base aussi pour s’occuper également de la sécurité des élections. Ce faisant donc, il est évident que ça pose un problème d’effectifs. De ce point de vue, nous ne pouvons que prendre acte puisque c’est des dispositions qui sont incompressibles. Si non, en ce qui nous concerne, nous nous sommes rangés du côté des propositions qui consistaient à ce que les élections soient organisées le 15 novembre. Mais, il ne s’agissait pas pour nous de venir nous batailler sur des dates. Des questions de sécurité nous ont été exposées, nous avons pris bonne note et nous avons pris acte de ces décisions », déclare le président du MPP.

Baliser le terrain pour un passage à la 5e république, selon les OSC

La société civile dit avoir suivi avec grand intérêt le briefing du Chef d’Etat-major des armées sur les dispositions prises pour sécuriser le territoire. « Suite à cela, le Président de la république et le gouvernement de la transition a soumis à l’approbation des signataires de la charte la proposition de la date du 29 novembre. Tour à tour, les différents acteurs ont pris la parole et indiqué qu’ils s’inscrivaient dans cette logique. A partir de cet instant, la société civile qui est apartisane a pris acte du fait que les différents acteurs s’accordent par consensus pour aller aux élections le 29 novembre », soutient Harouna Kaboré, représentant des OSC à cette rencontre.

Mais, les OSC souhaite que d’ici à la date du 29 novembre, certaines préoccupations soient prises en compte. Il s’agit notamment de la mise en œuvre des réformes proposées par la commission nationale de la réconciliation nationale et des réformes. « Que le conseil national de la transition puisse adopter une loi modificative de la constitution qui verrouille définitivement l’article 37, qui supprime le sénat et qui désormais affirme le caractère républicain de l’armée en y ajoutant un titre au niveau de la constitution (…) Nous avons indiqué également qu’il est essentiel qu’il y ait un accord politique autour de la nouvelle constitution qui est proposée pour que nous puissions envisager par exemple un couplage des élections municipales avec un référendum pour adopter la nouvelle constitution permettant de passer de la 4e à la 5e république », a précisé Harouna Kaboré.

Situation nationale : « La priorité doit être à la vérité, justice et à l’amélioration des conditions de vie du peuple », selon la CCVC

0

Les responsables de la Coalition contre la vie chère (CCVC) ont animé ce mardi 13 octobre 2015, leur première conférence de presse post-coup d’Etat. Occasion pour Chrysogone Zougmoré, Bassolma Bazié et les autres responsables de la CCVC de donner leur lecture du putsch du 16 septembre et de réaffirmer leur position par rapport à la gestion de la transition.

Chrysogone Zougmoré, 1er vice- président de la CCVC

Pour les responsables de la Coalition contre la vie chère (CCVC), animateurs d’une conférence de presse ce mardi 13 octobre 2015 à Ouagadougou, le coup d’Etat militaire du 17 septembre est le prolongement de celui déjà opéré par le même régiment le 1er novembre 2014 avec le soutien de « certaines organisations de la société civiles putschistes et de certains partis politiques ».
« Déjà le 2 novembre 2014, la CCVC tirait sur la sonnette d’alarme en condamnant le putsch et en réitérant l’impérieuse exigence de la dissolution du RSP, conformément à la revendication portée par notre peuple, depuis mai 1999 notamment, lorsque la Commission d’enquête indépendante avait mis en lumière le rôle macabre de cette unité de triste renom dans l’assassinat du journaliste Norbert Zongo. Hélas ! Cette alarme n’a pas reçu d’échos favorable de la part des autorités de la transition », rappelle Chrysogone Zougmoré, 1er vice- président de la CCVC.
Et de poursuivre :
« Pire, tout au long de leur gestion du pouvoir, celles-ci se sont illustrées dans la criminalisation et la répression des luttes populaires. La mobilisation et la résistance déterminée contre le putsch du 16 septembre 2015 devraient ainsi servir de leçon, aussi bien aux autorités de la transition, qu’à toutes celles à venir quant à la nécessité d’apporter une réponse conséquente aux préoccupations des populations. Cette mobilisation et cette résistance de millions de Burkinabè, est à inscrire en effet au nombre de ces luttes populaires et plus précisément dans le cadre de la lutte résolue de notre peuple contre le putschisme, pour les libertés politiques, le progrès social véritable et pour l’indépendance nationale ».

Vérité et justice

Pour les responsables de la CCVC, la lutte doit davantage être organisée et se poursuivre contre la restauration de l’ancien régime et tous les fauteurs de guerre civile réactionnaire et contre l’impunité.
« Ainsi, en rapport avec la situation sociopolitique actuelle dans le pays, la Coalition contre la vie chère n’acceptera pas qu’au détour d’enquêtes où d’investigation bâclées, des tortionnaires et commanditaires de crimes passent par les mailles du filet de la justice en viennent à narguer le peuple en osant prétendre à des postes, à la faveur des prochaines élections ».

Aussi, la CCVC, en lien avec cette plateforme revendicative, exige les mesures suivantes :
- Vérité et justice pour les martyrs d’octobre 2014 et ceux de septembre 2015 ;- Instruction sérieuse du dossier Norbert Zongo et de ses compagnons ;- Vérité et justice pour Dabo Boukari, disparu dans les locaux de l’ex-Régiment de Sécurité Présidentiel (RSP), alors installé au sein du Conseil de l’entente ;
- Vérité et justice pour Thomas Sankara, Flavien Nébié, Salifou Nébié, Oumarou Clément Ouédraogo ; Blaise Sidiani et Emile Zigani et toutes autres victimes de crimes de sang impunis ;
- Identification et saisie des biens et fonds détournés par les dignitaires du régime de Blaise Compaoré et prise sans délais de mesures nécessaires, en vue de recouvrer l’ensemble des fonds expatriés ;
- Jugement et sanctions de tous les commanditaires et auteurs de crimes de sang et de crimes économiques, qui doivent être frappés d’indignité politique et électorale.
Bref, pour les conférenciers, « la priorité doit être d’abord à la vérité, justice et à l’amélioration des conditions de vie des Burkinabè ». Sur la question de la justice, le 1er vice-président de la CCVC s’interroge sur l’efficacité de la mise en place d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur le putsch. Chrysogone Zougmoré avoue que la CCVC n’est pas en phase avec la transition sur la gestion des crimes économiques et de sang.

Traque aux auteurs et complices du putsch manqué

0
Le président de la Commission d’enquête, magistrat et avocat à la cours de cassation, Simplice Poda

Le lundi 12 octobre 2015, à Ouagadougou, le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida a procédé à l’installation des 8 membres de la Commission d’enquête du coup d’Etat manqué de l’Ex. Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Ils auront la lourde mission de travailler à situer les responsabilités et à identifier les auteurs, complices militaires et civils impliqués dans cet événement.

A la suite du rétablissement des institutions de la transition après le coup d’Etat perpétré par l’ex-Régiment de sécurité présidentielle, il a été décidé de la création d’une commission d’enquête, Composée de magistrats et de militaires, pour faire toute la lumière sur celui-ci. Cette commission d’enquête dispose d’un mois pour déposer son rapport sur les différentes implications du putsch manqué du 16 septembre 2015.

« 30 jours. On mesure l’ampleur de la tâche et nous espérons pouvoir finir notre travail dans les délais », a déclaré le président de la Commission d’enquête, magistrat et avocat à la cours de cassation, Simplice Poda. Dores et déjà, les huit membres qui composent la Commission, avant leur installation officielle, des dires de M. Poda, disposait de rapports sur lesquels ils travaillent. Ainsi, 3 équipes ont été formées au sein du groupe pour alléger le déroulement des travaux.

De même qu’il a adressé ses remerciements à Yacouba Isaac Zida pour avoir accepté réaménager le décret relatif à la création de cette Commission d’enquête afin de lui permettre de disposer de plus de pouvoir de l’autre, il a aussi lancé un appel, surtout à l’endroit des personnes qui ont été victimes de coups et blessures, « de prendre attache avec la Commission pour témoigner en faveur de la vérité ».

Le Premier ministre, quant à lui, n’a pas manqué d’insister sur les résultats : « Le gouvernement ainsi que le peuple entier attendent de vos travaux des indications claires sur les différentes implications des uns et des autres dans le putsch manqué du 16 septembre dernier ». Avant de leur rassurer que tout est mis en œuvre pour qu’ils aient un minimum de moyens financiers leur permettant de mener à bien leur mission.

 Composition de la Commission
Président : Gneblessier Simplice Poda
Vice-président : Le Lt-Colonel Farta Bachirou
Membres :
Lieutenant-colonel Djiguiba Sam
Lieutenant Ferdinand Yaméogo
Commissaire Vinsou Sanou
Maître Daniel Wangrawa
Adjudant-chef major Mamadou Karambiri
Lieutenant Sombié Siaka Diarra.

‘’Quartier général’’ de la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR) : le Premier ministre Zida en visite de courtoisie

0

Le chef du gouvernement, Yacouba Isaac Zida a rendu une visite de courtoisie à la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR) en séance plénière. C’était dans la matinée du lundi 8 juin 2015 dans les locaux du Conseil économique et social (CES) où il a pris l’engagement de travailler avec le président de ladite Commission à surmonter les difficultés qui s’affichent.

Installée il y a déjà trois mois, la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR) abat depuis lors, foi du Premier ministre, « un travail formidable ». Et ce, grâce à l’engagement et au dynamisme de ses membres. Il était donc, a-t-il ajouté, « tout à fait indiqué que nous venions ce matin les féliciter, les encourager, leur dire comment le gouvernement et l’ensemble du peuple burkinabè ont de fortes attentes par rapport à leur rapport ». Un rapport qui doit être déposé en août prochain.
Mais des difficultés existent et freinent le rythme de travail au sein des cinq sous-commissions. Ces difficultés sont d’ordre matériel, mais aussi d’ordre organisationnel en ce que les personnes qui doivent être rencontrées, ne sont pas toujours disponibles. Toutefois, le Premier ministre Yacouba Zida confie avoir pris l’engagement de travailler avec le président de la commission à surmonter ces difficultés pour que ledit rapport puisse être déposé dans le délai imparti. Ce qui permettra, présage M. Zida, au peuple burkinabè de disposer d’outils nécessaires pour la « réconciliation véritable ».

Déjà, les sous-commissions qui ont travaillé selon une méthode consultative en écoutant diverses composantes de la société burkinabè, disposent de « beaucoup de renseignements, de beaucoup de données qui sont remontées des différentes régions du Burkina ». C’est du moins, ce qu’a confié le président de la commission, Mgr Paul Ouédraogo, avec la précision que la plénière du jour « va se mettre à l’écoute de ces sous-commissions ». A l’en croire, ces sous-commissions ont fait la synthèse des informations et données qu’elles ont recueillies. Et c’est au regard de ce qu’elles ont retenu comme données importantes pour la réconciliation, que la commission va élaborer des recommandations à consigner dans le rapport final.
Signalons que la CRNR a été créée auprès du Premier ministère par la Charte de la Transition en son article 17 avec pour mission « de restaurer et de renforcer la cohésion sociale et l’unité nationale. »