Sommet des Chefs d’Etat de la SMART Africa : le développement des TIC au centre des discussions
Les Chefs d’Etat des pays membres de la SMART Africa dont le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE se sont réunis en marge des travaux du 26ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, le dimanche 31 janvier 2016 à Addis-Abeba.
Convaincus que le développement économique et social des pays passent aussi par le développement des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), et que pris individuellement aucun Etat ne peut bâtir des infrastructures dignes en la matière, les Chefs d’Etat de 9 pays (Burkina Faso, Gabon, Kenya, Mali, Rwanda, Sénégal, Soudan du Sud, Tchad, Ouganda) ont décidé de se rassembler pour aller plus vite.
Les différents Chefs d’Etat, sur invitation de Paul KAGAME du Rwanda ont échangé autour des projets mis en place dans le cadre de SMART Africa dont le but est la création d’une structure de hautes TIC pour connecter l’Afrique sub-saharienne.
Le Rwanda a été choisi pour abriter le siège du Secrétariat exécutif de la SMART Africa.
SMART Africa, c’est le projet de construction d’une infrastructure télécom clé en Afrique sub-saharienne, porté par ces neuf pays. L’objectif de ces pays qui constituent la SMART Africa Alliance est de connecter à Internet toute cette partie du continent.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
G5 Sahel : Les Chefs d’Etat pour la mise en place de la Force conjointe
Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont en marge des travaux du 26è Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA), tenu une rencontre le samedi 30 janvier 2016. Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE y a pris part aux côtés de ses homologues du Mali, de la Mauritanie et du Tchad.
Cette rencontre se tient à un moment où les attaques terroristes touchent la plupart des pays de l’espace sahélo saharien, le Burkina Faso étant le dernier à être sérieusement touché le 15 janvier 2015.
Face à cette insécurité, les Chefs d’Etat des pays concernés se sont penchés à cette occasion, sur les voies et moyens d’opérationnaliser l’une des recommandations du 2è Sommet des Chefs d’Etat du G5 Sahel tenu en novembre 2015 à N’Djamena au Tchad qui est la création d’une Force militaire conjointe du G5 Sahel.
A cet effet, les Chefs d’Etat ont reconnu unanimement l’urgence que requiert la mise en place de cette Force conjointe. Ils ont alors convenu d’organiser une rencontre des Ministres en charge de la Défense et des Chefs d’état-major des Armées des pays concernés dans un bref délai.
Le théâtre des opérations serait le Nord Mali.
Le Président Idriss DEBY ITNO, par ailleurs Président en exercice du G5 Sahel, a annoncé à ses pairs que son contingent est prêt et souhaite donc que la Force conjointe soit une réalité dans un bref délai.
Le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, créé lors d’un sommet du 15 au 17 février 2014 par cinq Etats : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
Déclaration SYNATIC suite aux interpellations musclées à la RTB/ Télé
Le Bureau National du Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Information et de la Culture (SYNATIC) en ce début d’année, voudrait présenter aux militants et sympathisants, à l’ensemble des travailleuses et travailleurs des médias et de la culture ses vœux de bonne et heureuse année 2016 ; des vœux de santé, de courage et de succès dans nos luttes. Il saisit cette occasion pour porter à leur connaissance certains faits importants survenus au sein de la Télévision du Burkina en fin d’année 2015.
Le 7 décembre 2015, les travailleurs de la Télévision du Burkina ont été surpris par une descente musclée des forces de Police. Des agents de certains services (machinistes, monteurs, chef décorateur…) ont été embarqués manu militari pour un interrogatoire suivi de garde à vue dans les locaux du commissariat de police de Wemtenga. S’en sont suivies des perquisitions dans les domiciles de certains des interpelés.
Cette intervention brutale et humiliante faisait suite à une plainte déposée par la Direction générale de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), pour des actes de vols répétés de matériels au sein de la télévision nationale.
Tout en condamnant ces actes crapuleux de vols et de disparition d’équipements – inadmissibles dans une entreprise comme la RTB – le SYNATIC s’insurge contre cette méthode barbare en matière de procédure judiciaire pour faire la lumière sur cette affaire. En effet, on ne saurait tolérer des exactions de ce genre sur des citoyens, après l’insurrection populaire à laquelle les travailleurs patriotes des médias ont participé pour réclamer plus de droits et de justice.
Les interpellations doivent suivre les procédures normales et non pas par des interventions intempestives sur les lieux de services sans aucune forme de procès. C’est pourquoi les délégués du personnel et délégués syndicaux du SYNATIC, réunis en atelier de formation le 23 décembre 2015 à Ouagadougou, ont condamné fermement l’humiliation subie par les travailleurs, suite à cette situation. Les travailleurs de la RTB sont des justiciables comme tous les citoyens burkinabè certes, mais il n’y a pas de raisons de violer leurs droits par un traitement dégradant fussent-ils suspectés dans une affaire.
Le Bureau National interpelle les responsables de la RTB à :
- prendre les dispositions nécessaires pour garantir la sécurité des travailleurs et des équipements ;
- à ne plus jamais faire intervenir les forces de l’ordre de façon intempestive dans les locaux de la RTB !
Non à la violation des lieux de travail !
Pain et liberté pour le peuple !
Ouagadougou, le 27 janvier 2016
Pour le Bureau National
Le Secrétaire Général,
Siriki DRAME
Chevalier de l’Ordre National





















