Match retour Etalons du Burkina # Ecureuils du Bénin : un match à enjeux multiples!
C’est ce soir 17 novembre sous le coup de 18h, dans la cuvette du stade du 4-Août de Ouagadougou que les Etalons du Burkina reçoivent les Ecureuils du Benin dans le cadre des préliminaires retours du mondial Russie 2018. Battus à l’aller à Cotonou par le score de 2-1, les Etalons ont le dos au mur, face à leurs supporters mais aussi à l’histoire. C’est la 3e défaite d’affilé depuis l’arrivée du sélectionneur Gernot ROHR, une contreperformance ce soir sera de trop, et tous les paramètres sont donc analysables à l’issue du match si « par miracle » les Etalons ne se qualifieraient pas.

Ça passe ou ça casse. C’est ce que l’on est tenté de dire sur le match qui oppose ce 17 novembre à 18h au stade du 4-Août dans le cadre des préliminaires retours du mondial Russie 2018 entre Etalons et Ecureuils. En effet, voici un match qui regorge plusieurs enjeux. Mal en point dans les éliminatoires de la CAN 2017 au Gabon, la pilule sera amère à avaler pour les supporters des vice-champions d’Afrique 2013 si les poulains de Gernot RHOR ne se qualifiaient pas.

Pour le moment on peut dire que la tête pensante de l’encadrement technique est « en liberté, pour bénéfice du doute ». Mais jusqu’à quand, sommes nous amenés à nous interroger ? En conférence de presse le dimanche dernier il a laissé entendre que « les Étalons du Burkina se qualifieront pour les phases de poule des éliminatoires de la Coupe du Monde Russie 2018 ». Nous avons foi et prenons acte, mais, si les choses étaient aussi simples que parler en conférence de presse; lui, ROHR, ne bouderait pas la conférence d’après match de Cotonou.
Certes, c’est Gernot RHOR le fusible de facto, cependant le tort peut être partagé. Le sélectionneur pour se justifier dira qu’on a eu assez d’occasions et c’est aux joueurs de mettre la boule au fond avec juste raison pour ce que l’on a vu au match aller. Et c’est vrai, le coach ne mettra pas la balle au fond des filets à la place du joueur. Lui, l’entraîneur, son rôle étant de donner les rudiments nécessaires pour que les acteurs se créent les occasions de but. Donc, c’est aux joueurs également de montrer de quoi ils sont capables en étant réalistes devant le camp adverse et pour mériter leur place.

Ainsi dit, que chacun fasse son boulot comme il se doit car l’histoire est là, têtue ! Voici 40 ans que les Ecureuils du Benin n’ont jamais battu le Burkina en match officiel. Certains diront que toute chose a un début. Oui, on est d’accord, mais si depuis ces années et avec une fédération bien structurée, le Bénin n’a pu battre le Burkina ce n’est pas normal que sans fédération les Etalons soient battus par les Ecureuils. Donc, notre fédé est aussi interpellée puisque le constat est que même sans fédération une équipe nationale peut venir à bout d’une autre. Que chacun fasse son travail donc, car fusible pour fusible tout le monde est fusible!
Y. ADC
Présidentielle 2015 : à Toma, Fançoise TOE invite les électeurs à chasser enfin les hommes de Kosyam
La candidate du Mouvement national de libération (MLN) a tenu un meeting le dimanche 15 novembre 2015 à Toma dans le Nayala. Françoise TOE est allée partager sa vision pour le développement du Burkina avec ses électeurs. Pour elle, il s’agit d’œuvrer pour un changement qualitatif, la promotion de certaines valeurs sociales telles que l’éthique et l’intégrité.
Développer le Burkina Faso à travers l’éthique et intégrité. C’est le contrat social que Françoise TOE est allée proposer aux électeurs de Toma. Des valeurs que la candidate du Mouvement national de libération (MLN) a dit vouloir défendre à tout prix.
Pour Françoise, la voie du salut passe par une lutte acharnée contre la corruption et la mauvaise gouvernance. « Avec ces fléaux que certains avaient érigés en système de gestion, le développement est difficile à concevoir », a-t-elle déclaré.
La modernisation de l’agriculture, la construction des infrastructures routières dans le Nayala, sont par ailleurs des Projets que Françoise TOE entend réaliser une fois élue.
Cependant, la native de Toma a déploré certaines pratiques tendant à faire obstacle à la promotion de son projet pour un changement qualitatif. « J’appelle les autorités et les autres partis politiques à respecter les différents candidats », a-t-elle lancé.
Qu’à cela, ne tienne, la candidate du MNL a invité la population à oser le changement à travers une insurrection électorale. Laquelle consiste à enfin chasser les hommes de Kosyam au profit des femmes, a-t-elle martelé. « Après 55 ans de pouvoir des hommes, suivi de bilan mitigé, essayons maintenant la femme pour voir ce qu’elle pourra réaliser. Ce que femme veut, Dieu le veut », a soutenu Cheik Omar PARE, président du MLN.
Mouonkoun DABIRE
Depuis Fada, des maraichers parlent au futur Président du Faso!
La population de l’Est nourrit beaucoup d’espoir sur le futur locataire du palais de Kosyam. Des élèves tout comme des maraichers, souhaitent que « le plus rien ne sera comme avant » soit une réalité au pays des hommes intègres.

Saïdou YONLI est élève en classe de terminale à Fada. A ses temps libres, le futur bachelier fait du maraichage, sa seconde activité au bord du barrage. Une occupation qui lui permet de payer ses frais de scolarité, ses fournitures et de subvenir à ses petits besoins. Fils d’une famille polygame, l’élève YONLI dit ne pas trop attendre de ses parents qu’il juge pauvres. « Je cultive de la salade, de l’oignon et de l’aubergine. Je trouve du plaisir à faire le maraichage. En fonction de mon emploi de temps à l’école, je me lève très tôt pour aller arroser mes plants. Dans le cas contraire, je profite de mes heures creuses pour rejoindre mon jardin» dixit YONLI. Contrairement aux autres jardiniers, notre élève n’a pas de motopompe et se contente d’un puits.

Saïdou dit n’avoir jamais voté dans sa vie. Mais pour les élections présidentielles du 29 novembre 2015, il se rendra aux urnes pour choisir son Président. Un Président sur qui l’élève place un grand espoir. « Le régime passé était trop corrompu, les jeunes n’avaient pas d’emploi et la vie était chère » soutient-il. Il pense qu’avec l’insurrection, le futur président gouvernera dans la transparence. Il souhaite la baisse du coût de la vie, l’employabilité des jeunes, la sécurité de sa région (l’Est), les infrastructures routières, l’accès à la santé et à l’éducation.

A quelques mètres du jardin de Saïdou, se trouve celui de Dramane THIOMBIANO. La cinquantaine bien sonnée, celui-ci possède une superficie plus vaste. En plus des légumes, Dramane cultive la pomme de terre. La vente de la pomme de terre lui permet de gagner près d’un million de FCFA l’an.

Cependant Saïdou YONLI et Dramane THIOMBIANO partage un problème commun, celui de l’eau. « Nous ne pouvons pas travailler plus de trois mois dans l’année nous dit le sieur THIOMBIANO. « Voyez-vous », poursuit-il « d’ici Février, nous rangerons nos arrosoirs car il nous sera interdit de puiser l’eau du barrage pour ceux qui ont les motopompes. Ceux qui ont des puits, les verront taris ».
A écouter Dramane, il existe des barrages dont les abords sont inexploités. Pour ceux qui veulent les mettre en valeur, ils font face au refus des autochtones. La mairie traine également le pas pour délivrer les autorisations d’exploitation. Ce maraîcher espère que « la loi stipulant que la terre appartient à l’Etat » sera une réalité avec le nouveau président. A chacun ses doléances dira-t-on.
Y. Alain Didier COMPAORE
Attentats terroristes en France : compassion, inquiétudes et peur au Sahel !
Les attentats terroristes qui ont endeuillés la France le vendredi 13 novembre 2015 rappellent aux populations de la région du Sahel les attaques de Oursi le 23 août 2015 et celle de Tambao le 4 avril 2015.
Tristesse, compassion, inquiétudes et peur ! Ce sont les sentiments qui animent les habitants de Dori suite à l’attentat terroriste qui a engendré plus de 120 morts à Paris le 13 novembre 2015. Tout en condamnant cet acte, ils affirment être « de tout cœur avec les victimes françaises » comme l’exprime El Adj Amadou Diandé SODIA.

L’inquiétude se lit sur le visage de Aminata CISSE quand elle évoque la question : « les terroristes ont fait beaucoup de victimes [à Paris]… Ils sont capables de tout. Moi, ils m’effrayent vraiment. Surtout je voyais tantôt à la télé que le Sahel était menacé par les terroristes, ça m’effraye vraiment ».
« C’est vraiment triste ! On ne sait pas à quoi s’attendre, ça peut aussi arriver ici », confie Zénabou CISSE/DIAO.
Le 13 octobre 2015, l’ambassade de France au Burkina a publié une cartographie des zones à risques à l’endroit des ressortissants français. Dori et toute la frontière avec le Mali sont situés dans cette zone rouge.
Les candidats à la présidentielle interpelés

Pour ces populations inquiètes, le futur locataire du palais de Kosyam devra apporter des réponses concrètes à travers son programme. Les candidats doivent « s’attendent à gérer cette situation », lance Mohamed OUEDRAOGO. « Il faut qu’ils prévoient dans leurs programmes toutes les actions, les mesures nécessaires pour endiguer le terrorisme et assurer la sécurité du peuple burkinabè », poursuit-il.
Mme CISSE « souhaite que tout candidat prenne au cœur la question de la sécurité ».
Les autorités sont ainsi invitées à veiller à la sécurité des populations et à renforcer les contrôles dans cette zone.
Une franche collaboration des populations

Mais l’action des forces de défense et de sécurité sera vaine sans une franche collaboration des populations, se convainc Boubakar DICKO. Pour lui, ce sont plutôt les populations qui doivent jouer les premiers rôles. « Il faut que les populations collaborent avec les forces de sécurité pour endiguer le terrorisme. Dans le cas contraire il sera difficile aux forces de l’ordre et aux autorités de résoudre ce problème. La collaboration de la population doit être franche, totale et objective », affirme-t-il.
Aboubakar SANFO
Étalons du Burkina # Ecureuils du Bénin : L’entrée du stade est libre
Les Étalons du Burkina Faso affronteront les Ecureuils du Bénin, ce mardi 17 novembre 2015 au stade du 4-Août de Ouagadougou, à 18 heures. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du match retour comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 en Russie.
C’est un match décisif que les Etalons s’apprêtent à livrer en ce sens qu’à l’aller, ils avaient perdu à Cotonou sur le score de 2 buts à 1.
Le gouvernement adresse ses encouragements au Onze national, aux encadreurs et à l’ensemble des supporters. Afin de pousser notre équipe nationale à une victoire éclatante, le gouvernement de la Transition informe le public que l’entrée au stade est libre. Il invite le peuple burkinabè à faire massivement le déplacement au stade du 4 août.
Le Service d’information du gouvernement